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Le Département "Archéologie
et histoire de l'Antiquité" de l'IFPO publie ses ouvrages
dans ses collections :
• BIBLIOTHEQUE ARCHEOLOGIQUE ET HISTORIQUE :
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BAH
n° 225
ALIQUOT (Julien). Inscriptions grecques
et latines de la Syrie Tome VIII/ 1 et 2 : Beyrouth et sa région.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2023,
in-4°, Vol. 1 : 432 p., Vol. 2 : 336 p.
ISBN : 978-2-35159-792-7 et 978-2-35159-785-9.
Sommaire
détaillé
La première colonie romaine de
la province de Syrie a été déduite à
l'emplacement de la cité phénicienne de Béryte
(Beyrouth) au début du principat d'Auguste. Peuplée
de vétérans issus de deux légions, elle s'est
vue dotée d'un très vaste territoire, étendu
en l'an 15 av. J. C. dans la plaine de la Békaa jusqu'au
sanctuaire d'Héliopolis (Baalbek) et aux sources de l'Oronte.
Le tome VIII/1 des Inscriptions grecques et latines de la Syrie
(IGLS) apporte des informations irremplaçables sur l'histoire
de la ville entre ce moment fondateur et le règne de l'empereur
Justinien (527-565). Il réunit 464 inscriptions provenant
de la capitale du Liban actuel et d'une vingtaine de sites ruraux
répartis sur la côte méditerranéenne
et sur le versant maritime du Mont Liban, y compris Deir el Qalaa.
La documentation des trois premiers siècles de l'ère
chrétienne caractérise la colonia Iulia Augusta Felix
Berytus comme une petite Rome en Phénicie. Celle des quatre
siècles suivants correspond à un nouvel âge
d'or au cours duquel la cité, désormais acquise au
christianisme, s'est affirmée en tant que véritable
patrie des lois romaines et siège d'une École de droit
fameuse, dont la prospérité fut brutalement compromise
par le séisme dévastateur de 551 apr. J.-C.
The first Roman
colony in the province of Syria was established on the site of the
Phoenician city of Berytus (Beirut) at the beginning of Augustus'
principate. Popu-lated by veterans of two legions, it was endowed
with a very vast territory, which was extended in 15 BC in the Bekaa
plain up to the sanctuary of Heliopolis (Baalbek) and the sources
of the Orontes. Volume VIII/1 of the Inscriptions grecques et latines
de la Syrie (IGLS) provides irreplaceable information on the history
of the city between this founding moment and the reign of Emperor
Justinian (527-565). It brings together 464 inscriptions from the
capital of present-day Lebanon and some twenty rural sites spread
along the Mediterranean coast and on the maritime side of Mount
Lebanon, including Dayr al-Qalaa. The documentation of the first
three centuries of the Christian era characterises the colonia Iulia
Augusta Felix Berytus as a little Rome in Phoenicia. The documentation
of the following four centuries corresponds to a new golden age
in which the city, now converted to Christianity, asserted itself
as the true home of Roman law and the seat of a famous law school,
whose prosperity was brutally compromised by the devastating earthquake
of 551 AD.
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BAH
n° 224
BRETON (Jean-François) (dir.). Fouilles
de Shabwa VI Le palais royal.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2023,
in-4°, 280 p. ISBN : 978-2-35159-785-9.
Sommaire
détaillé
Monument principal de Shabwa, le palais
royal, emblématique de l'histoire du royaume du Hadhramawt,
a fait l'objet de plusieurs campagnes de fouilles et d'études
de 1975 à 2000. Dressé contre la porte principale
(no 3), dominant le rempart septentrional et ainsi intégré
au système défensif de la ville, il occupe une importante
position stratégique. Comportant un bâtiment principal
(dit A) au puissant soubassement de pierre, précédé
au nord d'un édifice (dit B) entourant une cour rectangulaire,
il s'inscrit dans une formule architecturale commune à de
nombreux bâtiments d'Arabie du Sud. Si l'édifice n'a
livré aucune dédicace de construction, il doit - en
raison de divers indices épigraphiques et numismatiques -
être identifié comme le palais Shaqîr (S2QR).
Édifié au moins vers le ive siècle av. J.-C.,
plusieurs fois remanié, le palais est incendié vers
225/230 apr. J.-C, reconstruit et embelli peu après, occupé
pendant deux siècles puis définitivement détruit
vers le ve siècle ; il fut pendant plusieurs siècles
le siège du pouvoir royal. Ses multiples couches d'incendie
ont fourni un nombre impressionnant de pièces de bois, parfois
en bon état, permettant une restitution assez fidèle
d'une maison-tour associée à un bâtiment à
cour centrale. Au iiie siècle, ce dernier livre aussi des
fragments de décor de pierre et des peintures murales d'influence
syrienne ou plus orientale encore. Le palais témoigne enfin
de l'étendue des relations commerciales et artistiques des
souverains du Hadhramawt, et d'un art de cour, sans doute similaire
à celui des autres résidences royales.
Shabwa's main monument,
the royal palace, emblematic of the history of the kingdom of Hadhramawt,
has been excavated and carefully studied from 1975 to 2000. Standing
against the main gate (no. 3), north of the city-wall, and thus
integrated into the city's defensive system, it occupies a prominent
strategic position. Consisting in a main building (known as A),
on a high-rise finely dressed stone podium, associated with a building
(known as B) surrounding a rectangular courtyard, it belongs to
an architectural formula common to many buildings in Southern Arabia.
If the building has not delivered any dedication of construction,
it can be - due to epigraphic and numismatic clues - identified
as the Shaqîr (S2QR) palace.
Probably built at least during the fourth century BC, several times
redesigned, the palace has been burnt down at 225/230 AD, rebuilt
and embellished shortly thereafter after, occupied during the fourth
and fifth century AD and then definitively destroyed by the fifth
century. It was thus for several centuries the seat of the hadhrami
power. Its layers of fire have delivered an impressive number of
pieces of wood, sometimes in good condition, allowing a fairly faithful
restitution of a tower house associated with a courtyard building.
In the third century, the palace delivered fragments of stone decoration
and wall paintings of Syrian or even more oriental influence. The
palace bears witness, at least in the early centuries of our era,
to the extent of the commercial and artistic relations of the Hadhramawt
rulers, and to a court art, similar to that of other residences.
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BAH
n° 223
CLAUSS-BALTY (P.) Hauran VII. Demeures
de l'Antiquité tardive dans les villages de Syrie du Sud
(Batanée et Saccée), IIIe -VIe siècle .
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2022,
in-4°, 574 p. ISBN : 978-2-35159-773-6.
Sommaire
détaillé
Ce volume traite d'une catégorie
particulière d'habitations antiques de Syrie du Sud, que
nous avons qualifiées de demeures ou de résidences.
L'objectif est de les distinguer de l'architecture domestique plus
hétérogène constituée par les petites
habitations, de nombreuses fois remaniées, des villages anciens
restés à l'abandon. Ces demeures se caractérisent
par leurs hautes façades, les nombreuses ouvertures qui les
animent, la présence d'un riche décor sculpté
et celle de portiques. Elles témoignent d'une grande maîtrise
de la taille du basalte, unique matériau de construction
disponible pour les murs et les toitures, et démontrent l'excellente
exploitation de ses qualités de résistance. L'utilisation
de l'arc en plein cintre et d'un module de base a favorisé
le développement d'une architecture modulaire, adaptable
en plan et en élévation. De grandes, de moyennes et
de petites demeures organisées autour d'une cour ont été
édifiées, le plus souvent indépendantes, mais
parfois mitoyennes. Entre 2002 et 2008, les vestiges de quarante-trois
bâtisses ont été étudiés dans
onze villages de la Batanée et de la Saccée, ainsi
que douze édifices, de nature différente, utiles à
la compréhension des contextes villageois. Malgré
la présence de mangeoires, plus ou moins nombreuses selon
les cas, ces demeures ne sont pas des établissements agro-pastoraux
: elles sont souvent équipées d'un vestibule, d'espaces
de réception, d'une pièce dérobée et
d'équipements sanitaires. Elles renseignent sur l'existence
d'une classe de notables installés dans ces agglomérations,
administrateurs locaux, agents du pouvoir, curiales, manieurs d'argent
ou militaires.
This volume deals
with a particular category of ancient dwellings in southern Syria,
which we have referred to as mansions or residences. The aim is
to distinguish them from the more heterogeneous domestic architecture
made up of small dwellings altered many times, in old abandoned
villages. These residences are characterized by their high facades,
the numerous openings which adorn them, the presence of a rich sculpted
decoration and that of porticoes. They indicate a great mastery
of dressing basalt, the only construction material available for
walls and roofs, and demonstrate the excellent use of its intrinsic
strength. The use of the semicircular arch and of a basic module
favoured the development of a modular architecture, adaptable in
plan and in elevation. Large, medium and small homes organized around
a courtyard were built, most often detached but sometimes terraced.
Between 2002 and 2008, the remains of forty-three buildings were
studied in eleven villages of Batanée and Saccée,
as well as twelve buildings, of different types, useful for understanding
the village contexts. Despite the presence of a varying number of
mangers, these residences are not agro-pastoral establishments:
they are often equipped with a vestibule, reception areas, a hidden
room and sanitary equipment. They provide information concerning
the existence of a class of notables settled in these agglomerations:
local administrators, dignitaries, clerics, financiers or soldiers.
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BAH
n° 222, Vols.1 et 2
MARGUERON (J.-Cl.) et MULLER (B.) (dir.).
Recherches au pays d'Atata. Emar III. Le matériel de
Tell Meskéné et de Tell Faq'ous.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2022,
in-4°, vol.1-texte : 680 p.; vol.2-planches :
352 p.
ISBN : 978-2-35159-757-6.
Sommaire
détaillé
Le volume III de la série "Au
pays d'Atata" est un ouvrage collectif qui présente
le matériel exhumé, dans le cadre de la saison de
Sauvegarde des Antiquités de l'Euphrate, au cours des six
campagnes de fouille qui se sont déroulées sur le
tell de Meskéné-Khadimé, l'ancienne Emar, et
au cours de l'unique opération qui a eu lieu sur le tell
Faq'ous situé à une douzaine de kilomètres
en aval. Ces objets ont été retrouvés dans
un état souvent très dégradé, tant par
l'incendie qui mit fin à la ville vers 1180 av. J.C. que
par des perturbations, causées principalement par des inhumations
d'époques postérieures. Ils reflètent néanmoins
les activités quotidiennes (céramique, matériel
lithique, outillage de cuivre/bronze) autant que le niveau de vie
plus raffiné des élites locales (vaisselle glaçurée
ou en faïence, mobilier en ivoire ou en os). Les croyances
religieuses populaires se révèlent en filigrane dans
les figurines, les maquettes architecturales et les masques en terre
cuite. Bien intégrée dans le concert international
du Bronze Récent, Emar ne manque pas d'accéder aux
nouvelles technologies du verre ou à un décor architectural
de clous en terre cuite particulièrement monumental, à
la hauteur du riche mobilier que contenaient les temples. Figurant
sur divers supports l'iconographie, qui se pose parmi les précurseurs
de l'art du Ier millénaire, reflète bien la situation
de ce royaume aux marches de l'empire hittite mais dont le fonds
culturel syro-mésopotamien s'est ouvert aussi aux courants
venus de la Méditerranée.
This third volume
in the series "Au pays d'Atata" is a collective
work publishing the material finds recovered during the six seasons
of salvage excavations conducted at Tell Meskéné-Khadimé
(ancient Emar) as part of the larger "Euphrates Salvage Project",
as well as those recovered during the single season of excavations
at Tell Faq'ous, situated twelve kilometers downstream. Many of
these artifacts were found in damaged condition, due not only to
the fire that destroyed the town around 1180 BC, but also to other
disruptions caused mainly by burials in subsequent periods. These
nevertheless also shed precious light on mundane daily activities
(ceramics, lithic material, copper/bronze tools) as well as the
more refined standards of living of the local elites (glazed or
faience vessels, objects in ivory or bone). Popular religious beliefs
are also hinted at through the figurines, the architectural models,
and the terracotta masks. While in many respects harmoniously integrated
into the international networks of the Late Bronze Age, the finds
from Emar also show signs of technical innovation, as in glass-working
techniques, or in the architectural technique employing terra cotta
cones as decorative elements, resulting in a monumental style in
perfect accordance with the rich furnishings of the temples. The
iconography, attested on several media, reveals itself to be a forerunner
of 1st millennium artistic styles, which accords well with the geographical
situation of this kingdom on the margins of the Hittite empire,
whose Syro-Mesopotamian cultural background was also open to Mediterranean
influences..
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BAH
n° 221
SARTRE-FAURIAT (A.) et SARTRE (M.). L'Auranitide :
Maximianopolis, la Saccée et le nord du Jebel al-'Arab.
Inscriptions grecques et latines
de la Syrie tome XVI-3.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo-Ifao, 2021,
in-4°, 296 p. ISBN : 978-2-35159-778-1.
Sommaire
détaillé
La cité tardive de Maximianopolis
est au cur d'une vaste région d'altitude où
une vingtaine de villages prospérèrent durant l'Antiquité.
Près de 300 inscriptions grecques et latines, entre le ier
siècle avant notre ère et le viie siècle de
notre ère, témoignent des activités et des
croyances des populations du nord de l'Auranitide antique. Les préoccupations
de défense y occupent une place remarquable, en rapport avec
la présence des nomades alliés de Rome, plusieurs
fois mentionnés. Les invocations et offrandes aux dieux,
les inscriptions honorifiques pour les citoyens exemplaires, les
dédicaces de constructions publiques et privées, les
épitaphes dont quelques unes sont métriques, les inscriptions
chrétiennes ne sont que quelques exemples de la variété
des textes rassemblés dans ce volume.
The late city of
Maximianopolis is the main center of the large high altitude district
where some twenty villages prospered during Graeco-Roman antiquity.
Nearly 300 Greek and Latin inscriptions bear witness to the activities
and beliefs of the inhabitants of Northern Auranitis from the 1st
century BC to the 7th century AD. Defense concerns have a large
place in connection with the presence of nomad populations allied
of Rome, mentioned several times in the texts. However invocations
and offerings to the gods, honours bestowed on beneficent citizens,
dedications of public and private buildings, epitaphs (some of which
are metric), christian inscriptions are just a few examples of the
variety of texts collected in this volume.
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BAH
n° 220
SARTRE-FAURIAT (A.) et SARTRE (M.). L'Auranitide :
Suwaydâ et la bordure ouest du Jebel al-'Arab.
Inscriptions grecques et latines de la Syrie tome XVI-2.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2020,
in-4°, 240 p. ISBN : 978-2-35159-770-5.
Sommaire
détaillé
La cité antique de Soada-Dionysias
(Suwaydâ'), et la vingtaine de villages qui occupent la bordure
nord occidentale du Jebel al-'Arab ont livré de nombreux
témoignages de l'Antiquité. Plus de 250 inscriptions
grecques et latines, entre le Ier siècle avant notre ère
et le VIIIe siècle de notre ère, illustrent les préoccupations
et les croyances des populations de ce qui constituait l'Auranitide
antique. Invocations et offrandes aux dieux, constructions publiques
et privées, honneurs décernés à des
citoyens bienfaiteurs, épitaphes, inscriptions chrétiennes
citant des versets bibliques ou commémorant la construction
d'églises ne sont que quelques exemples de la variété
des textes rassemblés dans ce volume.
The ancient city
of Soada-Dionysias (Suwaydâ'), and the twenty villages which
are on the north-western edge of the Jabal al-'Arab, gave a lot
of testimonies from Antiquity. More than 250 Greek and Latin inscriptions
from the 1st century BC to the 8th century AD, illustrate the concerns
and beliefs of the people of the ancient Auranitis. Invocations
and offerings to the gods, public and private buildings, honours
bestowed on citizen benefactors, epitaphs, Christian inscriptions
quoting biblical verses or commemorating the construction of churches
are but a few examples of the variety of texts collected in this
volume.
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n° 219
SARTRE-FAURIAT (A.) et SARTRE (M.).
L'Auranitide : Qanawât
et la bordure nord du Jebel al-'Arab.
Inscriptions grecques et latines de la Syrie tome XVI-1.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2020,
in-4°, 352 p. ISBN : 978-2-35159-769-9.
Sommaire
détaillé
L'importante cité de Canatha (Qanawât)
et le sanctuaire voisin de Seeia (Sî'), avec la dizaine de
villages qui leur sont proches, ont livré de nombreux témoignages
de l'Antiquité. Plus de 300 inscriptions grecques et latines,
entre le IIe siècle avant notre ère et le VIIe siècle
de notre ère, illustrent les préoccupations et les
croyances des populations de l'Auranitide antique. Invocations et
offrandes aux dieux, constructions publiques et privées,
honneurs décernés à des citoyens bienfaiteurs,
épitaphes, inscriptions chrétiennes citant des versets
bibliques ou commémorant la construction d'églises
ne sont que quelques exemples de la variété des textes
rassemblés dans ce premier volume du tome 16, consacré
au Jebel al 'Arab actuel.
The important city
of Canatha (Qanawât) and the major sanctuary of Seeia (Sî'),
with the ten villages around them, gave a lot of testimonies from
Antiquity. More than 300 Greek and Latin inscriptions from the 2nd
century BC to the 8th century AD, illustrate the concerns and beliefs
of the people of the ancient Auranitis. Invocations and offerings
to the gods, public and private buildings, honours bestowed on beneficent
citizens, epitaphs, Christian inscriptions quoting biblical verses
or commemorating the construction of churches are but a few examples
of the variety of texts collected in the first volume of the tome
16, which gathers the inscriptions from the present Jabal al-'Arab.
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n° 218
ALPI (F.), BRADOSTY (Z.), GIRAUD (J.),
MACGINNIS (J.) et MATTILA (R.). Arbela Antiqua, actes du colloque
international d'Erbil (7-10 avril 2014) Arbèles antique -
Histoire d'Erbil pré-islamique.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2020,
in-4°, 300 p. ISBN : 978-2-35159-768-2.
Sommaire
détaillé
Archéologie de terrain, épigraphie,
histoire forment comme un triptyque où répartir les
contributions des actes du colloque tenu à Erbil en 2014.
De l'archéologie relèvent les présentations
qui portent sur la grotte de Shanidar, sur les premières
sociétés agricoles en Mésopotamie septentrionale,
sur le site assyrien de Kilizu-Qasr Shemamok, sur les implantations
et les artefacts relevés dans la plaine d'Erbil. Trois communications
insistent sur la méthodologie de la prospection et sur les
résultats que l'on peut en attendre quant à l'histoire
du peuplement. Des épigraphistes examinent ensuite différents
aspects de l'histoire d'Urbilum-Erbil à l'époque de
la IIIe dynastie d'Ur. Particulièrement faste pour Erbil,
la période assyrienne concentre à elle seule six études
fondées sur l'examen d'inscriptions religieuses ou administratives,
qui éclairent la nature du pouvoir politique et la sociologie
du peuplement. Les périodes de l'Antiquité classique
ou tardive ne sont pas négligées. La geste d'Alexandre
fait l'objet d'une communication sur le Roman légendaire
du conquérant macédonien. Le curieux épisode
de la dynastie juive d'Adiabène, au Ier s. apr. J.-C., se
voit examiné à nouveau frais et une analyse est présentée
de la situation complexe que connaissait le même territoire
sous la domination sassanide, aux IIIe-VIIe s. apr. J.-C. Un exposé
des témoignages des premiers orientalistes britanniques sur
les antiquités du Kurdistan clôt enfin le recueil,
en langue kurde.
The research into
ancient Erbil delivered at the colloquium in 2014 and presented
in this volume form a triptych comprising archaeological, epigraphic
and historical approaches. Contributions on the archaeological side
focus on Shanidar Cave, on the earliest agricultural societies in
northern Mesopotamia, on the site of Qasr Shemamok (Kilizu) and
on the settlements and artefacts recovered from the plain of Erbil.
Three papers emphasize the methodology of surveys conducted according
to the most recent techniques for the first time in Iraq, and the
results that can be expected regarding settlement and population
history. Three communications deal with research relating to the
history of the population of ancient Urbilum at the time of the
Ur III Empire. Six studies deal with the Neo-Assyrian period, a
high-water mark in the history of the city, looking at how the information
in historical, religious and administrative texts can cast light
on the nature of political power and society at that time. Nor are
the periods of classical and late antiquity neglected. The deeds
of Alexander the Great form the object of a communication on the
fantasy novel revolving around the deeds of the Macedonian conqueror,
the "Alexander Romance". A fresh look is taken at the
time of the rule of the Jewish dynasty in the first century AD,
and an analysis is presented of the complex situation under the
Sasanians in the third to seventh centuries AD. The work closes
with a review of the impressions of the first British Orientalists
on the antiquities of the region.
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n° 217
ROHMER (Jérôme). Hauran VI
d'Aram à Rome. La Syrie du Sud de l'âge du Fer à
l'annexion romaine (XIIe siècle av. J.-C. - 1er siècle
ap. J.-C.).
Beyrouth, Presses de l'Ifpo-Ifao, 2020,
in-4°, 650 p. ISBN : 978-2-35159-763-7.
Sommaire
détaillé
Dans la vaste région basaltique
de Syrie du Sud communément appelée Hawrân,
la longue période couvrant l'âge du Fer, l'époque
hellénistique et l'époque dite "pré-provinciale"
(du XIIe s. av. J.-C. à la fin du Ier s. apr. J. C.) reste
très mal connue par comparaison aux régions voisines
du Levant Sud. S'appuyant sur les fouilles et prospections menées
depuis près de quarante ans dans la région, notamment
par la Mission archéologique française de Syrie du
Sud, cette étude combine les apports de l'archéologie
à une relecture critique de l'ensemble des sources écrites
afin de jeter les bases d'une histoire du Hawrân lors de ces
"âges obscurs". Sans s'arrêter au découpage
conventionnel entre âge du Fer et époque hellénistique,
elle fait le pari d'une approche de longue durée dans le
but de mieux appréhender les permanences, les évolutions
et les ruptures dans le peuplement et la culture matérielle
de la région sur les treize siècles séparant
la fin de la civilisation du Bronze récent de l'intégration
à l'Empire romain. Sur la base d'un cadre chronologique et
de critères de datation établis au chapitre 1, elle
dresse un inventaire des sites de ces périodes identifiés
dans les différentes zones du Hawrân (chapitre 2 à
4), avant de proposer une première synthèse sur l'histoire,
la géographie historique, le peuplement et la culture matérielle
de la région à l'âge du Fer (chapitre 5) ainsi
qu'aux périodes hellénistique et pré-provinciale
(chapitre 6).
In the vast basaltic
region of Southern Syria commonly known as Hawrân, the long
period spanning the Iron Age to the so-called 'pre-provincial' period
(12th cent. BC - late 1st cent. AD) remains poorly known, especially
compared to the neighboring regions of the Southern Levant. Based
on excavations and surveys carried out in the region for nearly
forty years, in particular by the French Archaeological Mission
in Southern Syria, this study combines an archaeological approach
with a critical review of relevant written sources in order to attempt
a first comprehensive historical account of these South Syrian "
dark ages ". Regardless of the conventional division between
the Iron Age and the Hellenistic period, it adopts a longue durée
approach in order to better characterize the continuities, evolutions
and disruptions in the region's settlement patterns and material
culture between the end of the Late Bronze Age and the integration
to the Roman Empire. Based on a chronological framework and dating
criteria established in Chapter 1, this study provides a catalogue
of Iron Age to pre-provincial sites identified in the different
areas of Hawrân (Chapters 2 to 4), before presenting a first
overview of the region's history, historical geography, settlement
cycles and material culture in the Iron Age (Chapter 5) and Hellenistic/pre-provincial
periods (Chapter 6).
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n° 216
DARLES (Christian). Fouilles de Shabwa
V Les fortifications.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2020,
in-4°, 220 p. ISBN : 978-2-35159-762-0.
Sommaire
détaillé
Les systèmes défensifs de
Shabwa, capitale antique du Hadhramawt, sont analysés dans
leur originalité, leur diversité, leurs techniques
de construction et leur développement historique.
Originalité tout d'abord puisque Shabwa est l'une des rares
villes à posséder une double enceinte délimitant
un vaste espace intérieur (al-Sabkha) et une citadelle sur
la colline d'al-Hajar. Diversité ensuite parce que les murailles
internes et externes sont édifiées de manière
différente, et même des pans entiers des murs intra-muros
ne ressemblent pas à d'autres, les portes elles-mêmes
au nombre de dix témoignent de plans variés. Les fouilles
de plusieurs secteurs (tours T1 à T6) et de plusieurs portes
(n° 1, 3 et 10) ont permis d'étudier les techniques de
construction et, dans certains cas, de permettre quelques restitutions,
hypothétiques certes puisqu'aucun pan du rempart n'est conservé
jusqu'au sommet.
Les dédicaces de construction de la muraille, bien qu'en
fort petit nombre, définissent quelques grandes périodes
de construction. Les plus anciennes semblent remonter au VIIème
siècle avant J.-C, et les plus nombreuses -datées
des IIe-Ier siècles av. J.-C. attestent de nombreuses réfections.
Enfin les comparaisons avec les autres remparts de la région
permettent de situer ceux de Shabwa dans le contexte régional.
The defensive systems
of Shabwa, ancient capital of Hadhramawt, are analyzed for their
originality, diversity, construction techniques and historical development.
Primarily, they are original because Shabwa is one of the very few
cities to have a double enclosure which delimits a vast interior
space (al-Sabkha) and a citadel on the hill of al-Hajar.
Secondly, the diversity is manifested in the varying methods used
to edify the internal and external walls; whole sections of intramural
walls do not resemble other parts of the wall, and the ten doors
testify to various plans. The excavations of several zones (towers
T1 to T6) and of several gates (n ° 1, 3 and 10) made it possible
to study the techniques of construction and, in certain cases, to
allow some restitutions, which are only hypothetical of course because
no part of the rampart has been reserved to its top.
The dedications for the construction of the wall, albeit in very
small numbers, define some major periods of construction. The oldest
of these dedications seem to date back to the 7th century BC, while
most -dating from the 2nd to 1st centuries B.C. - attest to various
repairs.
Lastly, comparisons with the other ramparts of the region made it
possible to situate those of Shabwa in the regional context.
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n° 215
ERISTOV (H.), VIBERT-GUIGUE (Cl.), WALÎD
AL-AS'AD, SARKIS (N.) (Sous la dir. de). Le Tombeau des Trois Frères
à Palmyre. Mission archéologique franco-syrienne 2004-2009.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo-Ifao, 2019,
in-4°, 332 p. ISBN : 978-2-35159-753-8.
Sommaire
détaillé
Objet de fascination pour les voyageurs
et les savants, l'oasis de Palmyre a livré, outre ses ruines
monumentales, des nécropoles riches en sculptures. Dans l'une
d'elles, au sud-ouest de la ville, la peinture murale a été
privilégiée comme en témoigne le célèbre
tombeau des Trois Frères. Daté des IIe-IIIe s. ap.
J.-C., il a été découvert à la fin du
xixe siècle. Son plan en T renversé à trois
exèdres caractérise ces tombeaux hypogées qui
recueillaient des centaines de corps. Une inscription gravée
au-dessus de la porte d'entrée nomme les trois frères
fondateurs, Nama'in, Malê et Saedi. Leur famille s'était
réservé l'exèdre du fond ornée d'un
décor peint couvrant la voûte et les parois. L'iconographie
est ici en grande partie d'inspiration gréco-romaine. Sur
les trois parois principales des Victoires ailées posées
sur des globes soulèvent des médaillons où
figurent les bustes des défunts, des hommes sobrement vêtus,
des femmes arborant hautes coiffes et bijoux. Sur la lunette, une
vaste composition sur fond vert représente Achille à
Skyros : Ulysse et ses compagnons viennent de le démasquer
sous son déguisement féminin et la vraie nature du
héros se révèle. Au centre de la voûte,
un médaillon figure l'aigle enlevant Ganymède, le
jeune berger phrygien aimé de Zeus. L'arc d'entrée
porte un réseau de cercles sécants, et les piédroits
de grandes figures féminines, l'une portant son enfant, toutes
deux accompagnées d'inscriptions. Entre 2004 et 2009, des
campagnes d'étude et de documentation ont été
entreprises par la mission syro-française à la demande
de la Direction Générale des Antiquités et
des Musées. Par chance, le tombeau n'avait jusque-là
fait l'objet que de consolidations de structures, sans modifier
l'état des peintures car leur grande fragilité les
avait préservées de nettoyages et de repeints. L'état
des lieux a été conduit de manière pluridisciplinaire
: topographie, magnétométrie, épigraphie araméenne,
constat d'état, analyses des pigments et du support, documentation
photographique et relevé graphique des décors. En
mai 2015, la prise de Palmyre par Daech et l'occupation du tombeau
comme bureau habité l'ont altéré. Les dégâts
constatés dès mars 2016 touchent sa structure, plus
gravement son décor peint sensible à l'humidité,
les parties figurées ayant été badigeonnées.
Dans l'attente d'un nouveau constat, la documentation ici rassemblée
constitue un témoignage essentiel à la compréhension
du tombeau et de son iconographie. L'étude entreprise ouvrira
sans nul doute de nouvelles pistes de recherche.
As an object of
fascination for travelers and archaeologists, the oasis of Palmyra
has yielded necropolises rich in sculptures, in addition to its
monumental ruins. In one of these cemeteries, wall-paintings were
a favourite decor for the funerary spaces, as evidenced by the so-called
Tomb of the Three Brothers, located south-west of the city. Dated
back to the 2nd-3rd century AD, it was discovered in the late nineteenth
century. This tomb presents an inverted T-shape plan with three
exedras which is characteristic of these hypogeum tombs that gathered
hundreds of bodies. An inscription engraved above the front door
names the three founding brothers: Nama'in, Malê and Saedi.
Their family had reserved for them the Easternmost exedra adorned
with a painted decoration covering the vault and the walls. The
iconography here is largely of Greco-Roman inspiration. On the three
main walls Winged Victories placed on globes raise a medallion,
which includes the busts of the deceased ones: men soberly dressed,
women wearing high headdresses and jewelry. On the lunette, a large
composition on a green background represents Achille at Skyros:
Ulysses and his companions have just unmasked him under his female
disguise and the true nature of the hero is revealed. In the center
of the vault, a medallion depicts the eagle abducting Ganymede,
the beloved Phrygian shepherd of Zeus. The entrance arch carries
a series of intersecting circles, while the piers are decorated
with large female figures, one bearing her child, all accompanied
by inscriptions. Between 2004 and 2009, study and documentation
campaigns were undertaken by the Syrian-French Mission at the request
of the General Directorate of Antiquities and Museums. Luckily,
the tomb had until then only been the object of consolidation works
of its structure, without affecting the condition of the paintings;
their great fragility had preserved them from cleaning and repainting.
The overview was conducted with a multidisciplinary approach: topography,
magnetometry, Aramaic epigraphy, condition report, pigment and support
analyses, photographic documentation and graphic design of the decorations.
In May 2015, the takeover of Palmyra by Daesh and the occupation
of the tomb as an inhabited office altered it. The damage noted
in March 2016 affects its structure, and, even more seriously, its
painted decoration, which is particularly sensitive to moisture.
Moreover the figurative parts have been covered up with whitewash.
New observations are to be expected and in the meantime the documentation
gathered here constitutes an essential testimonial for the understanding
of the tomb and its iconography. This study will undoubtedly open
new paths for research.
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BAH
n° 214
BORDREUIL (P.), PARDEE (D.) et ROCHE-HAWLEY
(C.). Ras Ibn Hani II. Les textes en écritures cunéiformes
de l'âge du Bronze récent (fouilles 1977 à 2002).
Beyrouth, Presses de l'Ifpo-Ifao, 2019,
in-4°, 372 p. ISBN : 978-2-35159-756-9.
Sommaire
détaillé
Le présent ouvrage réunit
tous les textes inscrits en écriture cunéiforme, alphabétique
et syllabique, en langue ougaritique et en suméro akkadien,
découverts dans le chantier du palais Nord de Ras Ibn Hani
(Syrie). Un certain nombre avaient fait l'objet de publications
préliminaires plus ou moins détaillées au fur
et à mesure de leur découverte. Les textes ougaritiques,
à l'exception des textes rituels, récemment publiés
avec ceux de Ras Shamra, reçoivent ici un traitement approfondi,
sous tous leurs aspects, et sont rendus accessibles au moyen de
copies et de photographies. Pour les textes syllabiques, une étude
à frais nouveaux n'a pas été possible, les
documents étant inaccessibles, mais tous ont été
inclus, sur la base de photographies anciennes qui en permettent
la lecture.
A travers les analyses qui en sont faites, ces textes nous apportent
des informations sur de multiples aspects de la civilisation ougaritique
au milieu du xiiie siècle avant l'ère chrétienne
: diplomatie, commerce, comptabilité, onomastique, mains
des scribes - notamment de Tab'ilu
- langue ougaritique, culte, art poétique.
S'adressant d'abord aux spécialistes d'Ougarit, qui y trouveront
une documentation fondamentale, l'ouvrage devrait constituer aussi
un instrument de travail pour des étudiants moins chevronnés,
et il est susceptible de retenir l'attention de toute personne désirant
pénétrer un peu plus avant dans la vie quotidienne
d'une prestigieuse principauté syrienne de l'âge du
Bronze récent.
This book presents
all the texts written in cuneiform script, alphabetic and logo-syllabic,
in Ugaritic and in the Sumero-Akkadian languages, found during the
excavations in the "northern palace" at Ras Ibn Hani (Syria).
Some of them were published in greater or lesser detail in preliminary
reports at the time of their discovery. The Ugaritic texts - aside
from the ritual texts, which have recently been published together
with those from Ras Shamra - are here thoroughly studied and are
made available by way of facsimiles and photographs. It was not
possible to do the same for the syllabic texts, due to the current
conditions in Syria, which made access to the tablets impossible.
However, the study of photographs has permitted them to be included
in this collection.
The texts and their analysis give us information on various aspects
of Ugaritic culture in the middle of the 13th century B.C.E.: foreign
relations, trade and accounting practices, onomastics, scribal hands
- in particular that of Tab'ilu -, Ugaritic language, cult, poetry.
While it will be of principal interest to scholars of the Ugaritic
culture, who will find here a fundamental documentation, the book
should also be a valuable resource for less experienced students
as well as for any person wishing to learn about the daily life
of a prestigious Syrian principality of the Late Bronze Age.
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BAH
n° 213
ABDALLAH (K.). Les mosaïques romaines
et byzantines de Syrie du nord. Inventaire des mosaïques
antiques de Syrie (I.M.A.S.), fascicule 3. La collection du musée
de Maarrat al-Nu'man.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2018,
in-4°, 394p., photos couleurs et index. ISBN
: 978-2-35159-748-4.
Sommaire
détaillé
Ce livre présente les résultats
des études effectuées sur la collection des mosaïques
romano-byzantines, exposées au musée de Maarrat al-Nu'man
en Syrie du Nord. Cette collection regroupe une quantité
importante de panneaux de mosaïques, découvertes principalement
dans des villages des provinces d'Idlib et de Hama. Elle constitue
une documentation de première importance sur l'histoire de
l'art des mosaïques dans cette partie de la Syrie notamment
à l'Antiquité Tardive.
Les mosaïques ont été étudiées
dans le cadre d'une thèse que l'auteur a soutenue à
l'université de Paris 1 en 2009. La thèse a abordé
ces mosaïques dans le cadre d'un catalogue, alors que, dans
la présente publication ces mosaïques sont traitées
selon une approche tout à fait différente, qui souligne
le contexte architectural restitué en grande partie grâce
aux documents anciens et grâce à l'examen attentif
de la forme et de la taille des panneaux. Les mosaïquées
sont les pavements de 18 édifices religieux dont la majorité
provient des églises et 3 des édifices publics. Il
y a aussi 11 pavements dont le contexte architectural n'est pas
déterminé, alors que leurs sites de provenance sont
connus. Par ailleurs, il y a deux groupes de tapis dont on ignore
le contexte architectural et la provenance. Ce classement des mosaïques
de la collection du musée permet d'aborder une grande partie
d'entre elles dans leurs cadres architecturaux et d'examiner le
lien éventuel entre le programme décoratif et l'architecture.
Cet ouvrage a donc pour objectif de suivre l'évolution de
l'art de la mosaïque en Syrie du Nord, notamment à l'époque
paléochrétienne et de montrer la place de cet art
au sein de la production de mosaïques au Proche-Orient en général
et en Syrie en particulier.
The book presents
a study of mosaics collection at Maarrat al-Nu'man museum located
in Northern Syria. This collection gathers a great number of floor
mosaics, discovered mainly in villages and sites of both Hama and
Idlib provinces. It constitutes indeed a most important documentation
about the history of mosaic art in Syria. Those mosaics have been
studied in a PhD thesis which the author discussed in 2009 at the
Sorbonne university (Paris 1). The subject has been treated in the
thesis as a catalogue, however in this book, the mosaics are studied
with a different approach focusing on the mosaics in their architectural
context. The restitution of the original architectural plan was
studied in regards to the ancient documents available, especially
the photography of the mosaic and building in situ and the study
of the form and the measure of panels. 18 religious buildings were
identified, a majority of them are churches, and 3 are public buildings.
There are also 11 floor mosaics whose discovery places are certain,
but their architectural framework is unknown. In this collection
there are two groups of panels for which both the place and the
building are not identified. This classification of floor mosaics
in the museum has allowed the study of a great number of panels
in their original place in the building and of the possible link
between the decor and the architectural frame. The study of all
the mosaics in the museum indicates therefore their exceptional
importance concerning the evolution of mosaic art in Northern Syria,
especially in the early Christian era, and testifies their place
into the mosaics production in the Middle-East in general, and in
Syria in particular.
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BAH
n° 212
YON (J.-B.). L'histoire par les noms. Histoire
et onomastique, de la Palmyrène à la Haute Mésopotamie
romaines.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2018,
in-4°, 296p., illustrations, cartes et index. ISBN
: 978-2-35159-742-2.
Sommaire
détaillé
Cette série d'études a pour
ambition de synthétiser nos connaissances sur l'onomastique
de la zone s'étendant entre la Palmyrène et la Haute
Mésopotamie à l'époque romaine. L'étude
des «paysages» onomastiques locaux se fait dans une
région où sur un substrat araméen partout présent,
les apports successifs d'éléments grecs, latins, voire
iraniens ou babyloniens se sont surimposés dans des proportions
et des conditions qui varient dans l'espace et le temps. Les zones
rurales ou steppiques de Palmyrène ou de Cyrrhestique voisinent
avec des cités grecques fondées par les rois macédoniens
à Doura ou Zeugma, aussi bien qu'avec des villes dont les
racines sémitiques sont plus présentes, à Hiérapolis
ou Édesse. Le point de départ de la réflexion
a été la documentation exceptionnelle qui concerne
les troupes palmyréniennes de l'armée romaine en garnison
à Doura Europos : elle donne les noms de plus de mille individus.
En comparant cette documentation avec celle de la diaspora palmyrénienne,
avec l'onomastique palmyrénienne et celle des espaces voisins,
à Doura Europos et le long de l'Euphrate, de la Commagène
à la Mésopotamie, l'ouvrage vise à examiner
les différents types onomastiques en tentant de les replacer
dans leur contexte géographique et social et de proposer
ainsi une histoire de la région.
The goal of this
series of studies is to synthesize our knowledge of the onomastics
of the area between the Palmyrene region and Upper Mesopotamia in
Roman times. The study of local onomastic "landscapes" is done
in a region where on an Aramaic substrate everywhere present, the
successive contributions of Greek, Latin, even Iranian or Babylonian
elements have been superimposed in proportions and conditions that
vary in space and time. The rural or steppe areas of Palmyrene or
Cyrrhestica border Greek cities founded by Macedonian kings in Doura
or Zeugma, as well as cities with more Semitic roots in Hierapolis
or Edessa. The starting point of the reflection was the exceptional
documentation concerning the Palmyra troops of the Roman army in
garrison at Dura Europos: it gives the names of more than a thousand
individuals. By comparing this documentation with the Palmyra onomastics,
that of the Palmyrene diaspora and that of the neighbouring areas,
in Dura Europos and along the Euphrates, from Commagene to Mesopotamia,
this book aims to examine the different onomastic types while trying
to place them in their geographical and social context and thus
to propose a history of the region.
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BAH
n° 211
BADRE (L.), CAPET (E.), VITALE (B.). Tell
Kazel au Bronze récent. Études céramiques.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2018,
in-4°, 260p. ISBN : 978-2-35159-740-8.
Sommaire
détaillé
Tell Kazel était, au Bronze récent,
au centre d'un petit royaume de la côte syrienne, à
la frontière des empires égyptien, mittanien et hittite.
La cité était en relation avec les autres cités
côtières, tels Ougarit, Byblos ou Tyr, et se trouvait
sur la route du commerce de la Méditerranée orientale
auquel participaient Mycènes et Chypre.
Les deux études de céramique proposées ici
reflètent cette situation, aussi bien par sa céramique
locale qui s'inscrit dans les traditions syro-palestiniennes que
par un abondant répertoire de céramiques importées
de l'Ouest. La dernière période, autour de 1180, période
qui est aussi la mieux représentée sur le site, témoigne
par ses productions céramiques des grands changements en
cours dans le Bassin méditerranéen.
La première étude présente un corpus de plus
de cinq cents vases, essentiellement locaux, classés par
types morphologiques avec des éclaircissements sur les évolutions
chronologiques au cours des trois siècles et demi envisagés.
La deuxième fournit un inventaire raisonné des importations
chypriotes sur le site.
During the Late
Bronze Age, Tell Kazel was in the center of a small kingdom on the
Syrian coast, and at the borders of the Egyptian, Mittanian and
Hittite empires. The city-state had relations with the other coastal
states, such as Ugarit, Byblos and Tyre. In addition, it was on
the trade route of the eastern Mediterranean, with which Cyprus
and Mycenae also participated.
The pottery analyses reflect this situation: a) by the local pottery
which is relevant to the Syro-Palestinian tradition, b) it also
includes an abundant repertoire of imported pottery from the West.
The last period, dated to ca. 1180 BC, which is the best represented
on the site, is the richest in pottery production. It is a testimony
to the important changes taking place in the Mediterranean basin.
The first part of this publication presents a corpus of 500 vases,
mainly locally made and classified according to morphological types
with indications to their chronological evolution during the three
and a half centuries in the present study.
The second part of the publication is an inventory of the Cypriot
imports to the site.
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BAH
n° 210
CALLOT (O.). Déhès II. Les
pressoirs.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2017,
in-4°, 230p. ISBN : 978-2-35159-732-3.
Sommaire
détaillé
Le village de Déhès, situé
dans le Gebel Baricha au nord du Massif Calcaire de la Syrie du
Nord possède 29 pressoirs et, de 1998 à 2010, nous
avons pu en fouiller 20. Contrairement à ce qui a été
écrit jusqu'à aujourd'hui, la grande majorité
de ces installations sont destinées à presser du raisin
et seules 3 (peut-être 5) sont des huileries. Les petites
installations utilisant des rouleaux en pierre pour écraser
les grappes ont rapidement été remplacées par
des presses plus performantes à leviers entraînés
par des treuils. Enfin, c'est à partir du IVe et du Ve siècles
que les mêmes pressoirs sont transformés pour utiliser
des presses à leviers et à vis encore plus puissantes.
La plupart de ces pressoirs ont fonctionné jusqu'à
l'époque omeyyade et même certaines installations semblent
avoir été construites à ce moment. Ce ne serait
qu'au IXe siècle, au début de la période abbasside,
que s'amorce le déclin et l'abandon de cette région.
The Village of Déhès,
located in the Gebel Baricha, north of the Massif Calcaire (Limestone
Massif) in Northern Syria, has 29 presses and from 1998 to 2010,
we were able to excavate 20 presses. Contrary to what has been written
up to date, the vast majority of these installations are meant to
press grapes and only 3 (possible 5) are olive presses. Small installations
using stone rollers to crush grapes were quickly replaced by more
efficient presses with levers driven by winches. Only in the 4th
and 5th centuries on were the same presses transformed into presses
using levers and screws, becoming even more powerful. Most of these
presses continued to be used into the Umayyad Era and certain installations
seem to have been built during this period. It was only in the 9th
century, at the beginning of the Abassid period, that this region
began to decline and was eventually abandonment.
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BAH
n° 209
DENTZER-FEYDY (J.), DENTZER (J.-M.), RENEL
(F.), SARTRE-FAURIAT (A.). Hauran IV, Sahr al-Leja. Vol. 1 Le sanctuaire
et l'agglomération à l'époque romaine. Recherches
syro-franco-allemandes, 1998-2008.
Sous la direction de Jean-Marie Dentzer et Thomas Maria Weber-Karyotakis.
Par Jacqueline Dentzer-Feydy, Jean-Marie Dentzer, François Renel,
Annie Sartre-Fauriat. Avec les contributions de Christian Augé (†),
Jean-Claude Bess ac, Frank Braemer, Gourguen Davtian, Cécile Dumond-Maridat,
Odile Duss art, Damien Gazagne, Mikaël Kalos, Sébastien Lepetz,
Heike Richter, Jérôme Rohmer, Tristan Yvon et Thomas M. Weber-Karyotakis.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2017,
in-4°, 473p. ISBN : 978-2-35159-729-3.
Sommaire
détaillé
Depuis le début des explorations
archéologiques au début du XXe siècle, Sahr,
situé dans la partie nord du désert basaltique du
Leja (Syrie du Sud), a paru énigmatique : isolé
et peu accessible, ce site n'a pas la structure habituelle d'un
village. Un sanctuaire, constitué d'un temple au fond d'une
cour à portiques et flanqué d'un petit théâtre,
occupe la partie centrale de l'agglomération. Celle-ci comporte
une cinquantaine d'unités d'habitation composées de
pièces couvertes à l'intérieur d'enclos fermés.
Ces pièces, souvent organisées en ensembles mitoyens,
ne sont pas fermées, dans leur majorité, mais ouvertes
sur l'enclos par une large baie ou par un portique. Ces unités
d'habitation ne paraissent pas avoir été construites
suivant un plan d'organisation du site. Le sanctuaire, en revanche,
de même que le théâtre, semblent bien avoir été
conçus suivant un même programme. Contrairement aux
restitutions de Butler, cette étude prouve qu'un large adyton
voûté s'ouvrait au fond de la cella du temple, suivant
un schéma bien attesté dans le domaine cultuel syrien,
et qu'un autel maçonné était situé à
l'intérieur de la cella. Dans la cour à portiques
du sanctuaire était construit un podium qui portait un important
groupe sculpté à symbolique religieuse et politique
dont Th. M. Weber-Karyotakis a fait l'étude (Hauran IV, vol.
2, 2009). Cet état du sanctuaire date de l'époque
d'Agrippa II. Il succède à un premier état
partiellement conservé datable du milieu du Ier s. av. J.-C.
Ce site ne semble pas avoir bénéficié d'une
occupation permanente, mais plutôt d'une occupation saisonnière,
sans doute liée aux activités pastorales de populations
qui se déplaçaient en fonction des ressources. À
ces cycles étaient associées des fêtes religieuses
qui donnaient lieu à des rassemblements et des célébrations
dans le sanctuaire, le théâtre et les constructions
de l'agglomération. L'occupation principale de Sahr al-Leja
s'est prolongée du milieu du Ier s. av. J.-C. jusqu'à
son abandon presque complet dans la deuxième moitié
du IIIe siècle, qui fut suivi d'installations limitées
jusqu'à l'époque médiévale.
Sahr, located in
the northern part of the basalt desert of the Leja (southern Syria),
has been an enigma since the first archaeological explorations in
the early 20th century: isolated and difficult of access, this site
does not look like a normal village. A sanctuary, composed of a
temple at the back of a porticoed courtyard and flanked by a small
theatre, lies in the centre of a village consisting of about fifty
housing units composed of covered rooms in enclosed compounds. These
rooms, often arranged in adjoining groups, are generally not closed,
but rather, they open onto the enclosure through a wide bay or a
portico. These housing units do not appear to have been built according
to any kind of site plan. On the other hand, both the sanctuary
and the theatre seem to have been conceived as one project. In contrast
with Butler's reconstructions, this study shows that there was a
large, vaulted adyton at the back of the temple cella, following
a layout that is well-attested in Syrian cultic buildings, and that
a masonry altar was located inside the cella. In the porticoed courtyard
of the sanctuary there was a podium that bore an important group
of religiously and politically symbolic sculptures, which have been
studied by T. M. Weber-Karyotakis (Hauran IV, vol. 2, 2009). That
stage of the sanctuary dates to the period of Agrippa II. It followed
an earlier, but only partially preserved, stage dated to the mid-1st
century BC. This site does not seem to have been permanently occupied,
but rather, a seasonal occupation was no doubt linked to the pastoral
activities of people who moved according the resources available.
Religious festivals were associated to this cycle, which provided
a reason for gatherings and celebrations in the sanctuary, the theatre
and the buildings of the settlement. The main occupation at Sahr
al-Leja stretches from the mid-1st century BC until its near total
abandonment in the second half of the 3rd century AD; a small number
of buildings continued until medieval times.
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BAH
n° 208
DUSSART (O.). Qal'at Sem'an. Mission française
de Qal'at Sema'an. Volume IV : Rapport final. Fascicule 4 : Le verre.
Avec la collaboration de Pierre-Marie Blanc, Arianna D'Ottone,
Jean-Pierre Sodini.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2017,
in-4°, II-168 p. ISBN : 978-2-35159-727-9.
Sommaire
détaillé
La mission archéologique française
de Qalat Seman, dirigée de 1980 à 2006
par J.-P. Sodini et aujourd'hui par J.-L. Biscop, a mené
des campagnes dans l'ensemble architectural construit en l'honneur
de saint Syméon le Stylite afin de compléter les premiers
travaux de recherches entrepris par Georges Tchalenko sous le mandat
français et par les autorités syriennes.
Les dégagements opérés dans les secteurs de
l'entrée principale, du baptistère et de la zone ouest
de la basilique cruciforme ont livré un abondant matériel
de verre.
Ce fascicule présente une analyse de ce mobilier qui apparaît
très fragmentaire. Les verres sont rassemblés en grands
groupes chronologiques. Alors que les verres proto-byzantins sont
peu nombreux et apparaissent bien souvent résiduels dans
les niveaux archéologiques, la verrerie abbasside souvent
issue de bons contextes stratigraphiques est particulièrement
bien représentée.
Outre le catalogue des objets en verre, ce volume offre une enquête
sur la spécificité de la matière du verre de
Qalat Seman et tente de saisir le rôle de la Syrie
du Nord dans l'industrie du verre à l'époque médiévale.
The French archaeological
Mission of Qalat Seman, directed from 1980 to 2006 by
J.-P. Sodini and today by J.-L. Biscop, conducted campaigns in the
architectural complex built in honor of Saint Simeon the stylite
in order to supplement the first works already undertaken by Georges
Tchalenko during the French Mandate and by the Syrian authorities.
The excavations operated in the sectors of the principal entrance,
the baptistery and the west area of the cruciform basilica delivered
an abundant material of glass.
This booklet presents an analysis of this material which appears
very fragmentary. The glasses are gathered in great chronological
groups.
Whereas Proto-Byzantine glasses are very few and appear often residual
in the archaeological levels the Abbassid glass vessel often discovered
in good stratigraphic contexts is particularly well represented.
In addition to the catalogue, the present book offers an investigation
into the specificity of the matter of glass and tries to determine
the role of North Syria in the industry of glass at the medieval
period.
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BAH
n° 207
SARTRE-FAURIAT (A.) et SARTRE (M.). Inscriptions
grecques et latines de la Syrie tome XIV, fasc. 1 et 2 : La
Batanée et le Jawlân Oriental.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2016,
in-4°, 707p., 2 volumes (371p + 336p.). ISBN
: 978-2-35159-721-7.
Sommaire
détaillé
Ce volume consacré à la partie
occidentale du Hauran regroupe près de huit cents inscriptions,
dont plus de quatre cents inédites. La région couverte
par la prospection s'étend des limites de la Damascène
au nord jusqu'à Der'a et la frontière jordanienne
au sud, et entre la voie de chemin de fer Damas-Der'a à l'est
jusqu'aux limites du gouvernorat de Qunaytra à l'ouest. Les
inscriptions funéraires forment un ensemble particulièrement
abondant, avec de très nombreuses stèles simples,
riches d'enseignement sur l'onomastique de la région, mais
aussi de belles épitaphes en vers, témoins des goûts
et de la culture des élites régionales. Le corpus,
essentiellement composé d'inscriptions en grec, comporte
aussi l'important dossier des fortifications d'Adraa-Der'a au iiie
siècle au sud et celui de l'administration du domaine impérial
de la région nord, localisée à Airè-Sanamein.
D'autres textes, plus dispersés, permettent de suivre l'évolution
géopolitique de la région de l'État-client
hérodien jusqu'à la fin de la domination romaine;
elles illustrent les activités de l'administration et de
la population, aident à comprendre le cadre de vie de celle-ci
(villages, métrokômiai, cités, monuments), tandis
que des textes assez nombreux reflètent les croyances, aussi
bien dans le cadre du polythéisme antique qu'au sein d'une
société en voie de christianisation. Les textes s'échelonnent
entre le milieu du Ier siècle de notre ère (règne
de Claude, 45-46 ap. J.-C.) et le début du VIIIe siècle
(722 ap. J.-C.).
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BAH
n° 206
BALTY (J.). Les mosaïques des maisons
de Palmyre. Inventaire des mosaïques antiques de Syrie. fasc.
2.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2014,
in-4°, 70 p., 41 ill. NB et 14 ill. coul. ISBN
: 978-2-35159-702-6.
Sommaire
détaillé
La publication de ce fascicule permet de
redonner vie au projet d'Inventaire
des mosaïques antiques de Syrie (IMAS), né en
1990 avec celle de La mosaïque
de Sarrîn (Osrhoène) (BAH
140). La préparation actuellement en cours d'un catalogue
raisonné des mosaïques du Musée de Ma'arret en-No'man
et celle d'un volume de synthèse sur les mosaïques de
Shahba-Philippopolis
constitueront une nouvelle étape dans la poursuite de cette
série, en attendant des développements ultérieurs.
La Syrie prendrait ainsi la place qui lui revient dans le programme
des Corpus de mosaïques,
pays par pays, lancé naguère à l'initiative
d'Henri Stern.
Cette seconde édition des mosaïques des maisons de Cassiopée
et d'Achille à Palmyre, après celle d'Henri Stern
justement (BAH 101),
répond à la nécessité de prendre en
compte des documents nouveaux (mosaïques d'Apamée, de
Néa Paphos, de Zeugma), d'un intérêt majeur
pour leur interprétation. L'étude permet aussi de
souligner le lien entre l'imagerie néoplatonicienne développée
sur ces pavements et le séjour du philosophe Longin à
la cour de Zénobie.
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BAH
n° 205
HUOT (J.-L.). L'E.babbar
de Larsa aux IIe et Ier millénaires (Fouilles de 1974 à
1985)
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2014,
in-4°, 294 p., 150 fig. NB. ISBN :
978-2-35159-396-7.
Sommaire
détaillé
Le temple de ama à Larsa
(sud Iraq), l'E.babbar,
a été exploré par une mission française
dirigée par Jean-Louis Huot de 1974 à 1985. Des travaux
préliminaires, engagés auparavant par A. Parrot et
J. Margueron, furent publiés dans Syria.
Les fouilles récentes ont été l'objet de rapports
de 1974 à 1978, dans Syria
également, puis de livres plus substantiels aux éditions
ERC. Il demeurait cependant
dans les archives des relevés, des inventaires d'objets inédits
et des descriptions architecturales précieuses. Ces publications
préliminaires n'offraient pas de conclusions synthétiques.
Les événements consécutifs à la guerre
du Koweit ont éloigné la perspective d'une reprise
des travaux. Le temps était venu de nouer la gerbe. Cet ouvrage
n'a pas l'intention de republier ce qui l'a déjà été.
La quasi-totalité des relevés architecturaux et des
objets présentés sont inédits. On a conclu
par une synthèse sur ces vestiges qui s'étendent sur
près de 300m de longueur. Ces bâtiments appartenaient
à des projets architecturaux juxtaposés sur une durée
de près de deux mille ans. Sur le même site, mais selon
des conceptions différentes, des souverains successifs se
sont attachés à reconstruire, modifier ou agrandir
un édifice digne de ama, au cur du pays
de Sumer.
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BAH
n° 204
SARTRE-FAURIAT (A.) et SARTRE (M.). Inscriptions
grecques et latines de la Syrie tome XV, fasc. 1 et 2 : Le
plateau du Trachôn et ses bordures.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2014,
in-4°, 730 p., 2 volumes (358 + 392 p.). ISBN
: 978-2-35159-395-0.
Sommaire
détaillé
Ce nouveau tome des IGLS regroupe toutes
les inscriptions grecques et latines du plateau du Lejâ, vaste
triangle basaltique au sud de Damas, que les Anciens nommaient le
Trachôn, le « Rugueux », ce qui traduit
bien son aspect sauvage et désolé.
Ces inscriptions illustrent la vie dans l'Antiquité des villages
de la région qui sont répartis à la fois sur
le pourtour du plateau et sur le plateau lui-même, surtout
dans la moitié sud, plus propice aux cultures. Les textes
appartiennent à tous les genres habituels des inscriptions
grecques, consécrations en l'honneur des dieux et déesses,
dédicaces en l'honneur des empereurs et des agents impériaux
de haut rang (gouverneurs notamment), commémorations de constructions
publiques ou privées, épitaphes, bornes milliaires
de la route romaine qui le traverse du nord au sud. Une partie de
ces inscriptions avaient été publiées auparavant,
trouvées par les voyageurs et savants qui ont parcouru la
région depuis le début du XIXe siècle, mais
une partie non négligeable sont des inédits, trouvés
par les auteurs de ces volumes lors de leurs nombreuses visites
sur le terrain.
This new volume
of IGLS contains all the greek and latin inscriptions of the Leja,
the large basaltic triangular plateau situated south of Damascus
and which was called Trachôn, the « Rough », by
ancient sources. This name gives a perfect image of this wilderness
and desolated country. The inscriptions illustrate the life during
the ancient greek and roman periods in the villages built around
or on the plateau, specially in the south part, more cultivated.
These texts are essentially religious consecrations, dedications
for emperors or governors, commemorations of private or public buildings,
epitaphs, milestones of the roman road crossing the plateau from
north to south. Most of them have been published by travellers and
scholars since the beginning of the XIXth century, but a big lot
of them have been found by the authors of this book during their
explorations of the country.
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BAH
n° 203
TATE (G.), ABDULKARIM (M.), CHARPENTIER
(G.), DUVETTE (C.), PIATON (Cl.). Sergilla. Village d'Apamène.
Tome I : Une architecture de pierre.
Beyrouth, 2014, in-4°, vol.
I texte 624 pages, vol. II planches 248 pages, coffret de 29
dépliants. ISBN : 978-2-35159-393-6.
Sommaire
détaillé
Sergilla est un des villages antiques les
mieux conservés de la Syrie du Nord. C'est un village abandonné
situé dans la partie sud du Gebel Zawiye dont les dimensions
moyennes ont permis d'en étudier toutes les composantes.
Ce premier tome, en deux volumes et dépliants, est consacré
à l'étude des vestiges bâtis, constitués
en majorité de maisons, mais aussi d'installations artisanales,
de tombeaux, d'un ensemble ecclésial, d'une auberge et de
bains.
Sergilla is one
of the best-preserved ancient villages in North Syria. It is an
abandoned settlement located in the southern part of the Gebel Zawiye.
Its limited size has made it possible for archaeologists/architects
to investigate all of its component parts. This first volume, in
two parts and a portfolio, is dedicated to the study of the architectural
remains, mostly houses but also artisans' workshops, tombs, an ecclesiastical
complex, a hostel and baths.
The study of the different occupation phases allows investigators
to outline the history of this settlement over more than four centuries,
attesting the daily life and development of an entire rural community
during Roman and proto-Byzantine times.
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BAH
n° 202
Al-MAQDISSI (M.), BRAEMER (F.), DENTZER
(J.-M.), ISHAQ (E.) (ss la dir. de). Hauran V, La Syrie du Sud du
Néolithique à l'Antiquité tardive. Volume 2.
Recherches récentes. Actes du colloque de Damas 2007.
Beyrouth, 2013, in-4°, 232 p.
ISBN : 978-2-35159-391-2.
Sommaire
détaillé
Ce volume contient entre autre les résumés
des contributions/Abstract/résumé en arabe du volume
1 parus sous le numéro BAH
n°191.
Après une phase d'exploration très
fructueuse, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle,
suivie d'une longue période de désintérêt
de la part de la communauté scientifique, les études
archéologiques dans le Hauran et les régions environnantes
ont repris en 1974. La publication du recueil Hauran I (1985-1986),
puis celle des actes du colloque réuni à Suweida en
1990 par la DGAMS (1997), faisaient connaître un ensemble
de contributions pluridisciplinaires qui dressait un état
des connaissances et relançait les principaux corpus et inventaires
en cours portant sur l'épigraphie, l'architecture et la céramique
régionales. En 2007, le colloque de Damas a montré
d'abord combien se sont multipliées les interventions sur
le terrain, qu'il s'agisse d'études de site ou de programmes
thématiques régionaux. Les projets Balnéorient
et Atlas des sites pré- et protohistoriques de Syrie du Sud
ou encore l'inventaire des maisons villageoises d'époque
romaine permettent ainsi d'aborder de manière nouvelle, sur
la longue durée, les questions de l'occupation du sol et
du développement local, de l'urbanisme et de l'architecture.
Des corpus d'études sur les périodes pré- et
protohistorique ont aussi été constitués. En
une vingtaine d'années, on est passé de la collecte
d'informations relativement ponctuelles, recueillies sur des sites
éloignés les uns des autres, à une recherche
de terrain plus dense et systématique, fouilles et prospections
confondues, dont les résultats permettent de donner aujourd'hui
à la Syrie du Sud une place tout à fait significative,
à l'échelle du Levant Sud, de la période natoufienne
à l'âge du Fer.
Pour les époques hellénistique, romaine et byzantine,
les études archéologiques et d'histoire régionale,
conduites sur la longue durée, portent toujours sur le contexte
de l'occupation humaine, rurale ou urbaine. Elles abordent la question
des ressources offertes par le milieu géographique, de son
ouverture à différents groupes de population et des
interactions qui en résultent : conflits territoriaux,
échanges commerciaux à longue distance, établissement
d'itinéraires caravaniers qui peuvent susciter le brigandage.
Des réponses neuves sont apportées à des questions
ouvertes depuis la reprise des recherches sur la région.
On perçoit mieux maintenant la transition entre l'âge
du Fer et la nouvelle phase de développement qui débute
à l'époque hellénistique. À partir de
l'époque nabatéenne, puis pour l'époque romaine,
le répertoire des décors architecturaux, confrontés
à d'autres données de nature épigraphique ou
archéologique, constitue localement un marqueur chronologique
précis. Le corpus régional des arts plastiques apporte
de nouvelles bases à son interprétation. Dans les
sanctuaires, des fouilles révèlent l'organisation
du culte et des pratiques rituelles. Notre connaissance et notre
interprétation des villes et des agglomérations sont
désormais éclairées par la prise en compte
du développement urbain sur une durée plus longue
que la période dite « classique ».
Ce volume aborde ainsi de manière renouvelée l'histoire
de la Syrie du Sud sur la très longue durée :
particularismes régionaux et forte intégration à
l'ensemble géographique et culturel du Levant Sud en sont
les deux traits majeurs et parfois paradoxaux.
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BAH
n° 201
Adnan Bounni (1926-2008). Une vie pour
l'archéologie syrienne. Ouvrage édité par M. Al-Maqdissi,
F. Alpi, M. Griesheimer et É. Ishaq .
Documents d'archéologie syrienne, 19.
Beyrouth, 2013, in-4°, 676 p.,
60 ill. N&B. ISBN : 978-2-35159-386-8
Avant-propos,
par Marc Griesheimer
Ce volume consacré à Adnan Bounni rassemble des notes
biographiques, sa biographie illustrée par des photos choisies,
sa bibliographie et aussi ses articles qui ont été
publiés en arabe et en français dans les Annales
Archéologiques Arabes Syriennes. Nous entendons ainsi
rendre hommage à l'homme qui assura avec une égale
constance et une si grande efficacité la direction du Service
des fouilles de la Direction Générale des Antiquités
et des Musées de Syrie (DGAMS) pendant près de 45
ans. Tous les archéologues étrangers qui ont travaillé
en Syrie au cours de la deuxième moitié du XXe siècle
ont pu apprécier sa disponibilité et son souci permanent
d'associer la recherche internationale au patrimoine syrien, efforts
qui se sont révélés décisifs. Le dossier
photographique, réuni ici grâce à l'amabilité
de sa fille Nola, illustre aussi le rayonnement international d'un
homme qui aimait à voyager et parlait volontiers de ses voyages.
Au hasard des paysages et des rencontres internationales, apparaissent
bien des visages familiers et d'illustres savants qui ont imprimé
leur sceau sur l'archéologie et l'histoire de la Syrie. Toutefois,
si bien disposé qu'il ait toujours été envers
la communauté scientifique internationale, Adnan Bounni n'eut
de cesse de développer aussi une archéologie nationale.
Il doit donc être à juste titre aussi considéré
comme le père de l'archéologie syrienne, ainsi que
le rappelle fort à propos Michel Maqdissi qui fut son élève,
son disciple aussi sur la côte levantine, et son successeur
à la tête du Service des fouilles. Enfin, en s'associant
aujourd'hui à la DGAMS pour rendre cet hommage posthume à
son plus grand acteur, l'Institut français du Proche-Orient
se doit de rappeler que son accueil et son action furent déterminants
lorsque l'avenir même de l'Institut français d'Archéologie
de Beyrouth (IFAB) semblait compromis par le déclenchement
de la guerre au Liban. Ernest Will - troisième directeur
de l'IFAB - rejoint alors Damas et, sous le nom d'Institut français
d'archéologie du Proche-Orient (IFAPO), assura désormais
à notre institut une assise régionale et une nouvelle
mission. Avec discrétion mais ô combien de générosité
et d'efficacité, Adnan Bounni facilita chaque étape
de cette difficile métamorphose. Ces hommages sont donc aussi
un devoir de mémoire.
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BAH
n° 200
GENEQUAND (D.). Les établissements
des élites omeyyades en Palmyrène et au Proche-Orient.
Beyrouth, 2013, in-4° cartonné,
462 p., 300 ill. coul. et N.B. ISBN :
978-2-35159-380-6
Au début de l'époque islamique,
sous la dynastie des Omeyyades, le Proche-Orient (Bilâd
al-Shâm) a vu la construction de nombreux établissements
aristocratiques appartenant aux nouvelles élites musulmanes.
Souvent appelés «châteaux du désert»,
car majoritairement situés dans les régions steppiques
du Proche-Orient, ces établissements sont organisés
autour d'un palais ou d'une résidence et comprennent de nombreuses
autres composantes, telles que bain, mosquée ou diverses
infrastructures agricoles. Depuis près d'un siècle,
leur rôle a soulevé de vifs débats parmi les
chercheurs travaillant sur les débuts de l'islam.
L'enquête menée par Denis Genequand s'attache à
mieux en comprendre les fonctions et s'oriente en deux directions.
Sur la base de prospections et de fouilles archéologiques,
l'auteur étudie d'abord de manière détaillée
une région, la Palmyrène, et ses différents
établissements aristocratiques omeyyades (Qasr al-Hayr al-Sharqî,
Qasr al-Hayr al-Gharbî, al-Bakhrâ', Qudaym, al-Qunayya,
ainsi que la ville de Palmyre). Puis, pour l'ensemble du Proche-Orient,
il traite les questions portant sur la forme et les multiples fonctions
de ces établissements. Un accent particulier est mis sur
le problème de leurs fonctions économiques, en tenant
compte de l'ensemble de la documentation archéologique disponible.
Accompagné d'une riche iconographie, cet ouvrage donne à
l'archéologie une place de premier plan pour mieux saisir
l'histoire économique et sociale des débuts de l'islam.
In the early Islamic
period, under the Umayyad dynasty, the Near East (Bilâd
al-Shâm) witnessed the
construction of numerous aristocratic settlements belonging to the
new Muslim elites. These settlements were organised around a palace
or a residence and comprised numerous other components, such as
mosque, bath and varied agricultural structures. They are often
referred to as the "desert castles" because a majority of them are
situated in steppe-land areas. Since the beginning of the past century,
their function has been the object of long debates amongst scholars
working on early Islam.
The investigations conducted by Denis Genequand pay particular attention
to a better understanding of their function, in two ways. Firstly,
on the basis of archaeological surveys and excavations, the author
presents a thorough study of the region around Palmyra and its Umayyad
aristocratic settlements (Qasr al-Hayr al-Sharqî, Qasr al-Hayr
al-Gharbî, al-Bakhrâ', Qudaym, al-Qunayya, as well as
the town of Palmyra). Then, dealing with the whole Near East, he
considers the questions related to the formal and multi-functional
aspects of these settlements. The problem of their economic function
is particularly investigated, taking into consideration all the
available archaeological data.
Richly illustrated, this volume rightly gives archaeology a premier
role for better understanding the economic and social history of
early Islam.
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BAH
n° 199
GABORIT (J.). La Vallée engloutie :
géographie historique du Moyen-Euphrate (du IVe s. av. J.-C.
au VIIe s. apr. J.-C.). Beyrouth, 2015,
2 vol., in-4° cartonné. Volume 1 (2015) : Synthèse
423 p. - Volume 2 (2012) : Catalogue des sites 540 p. + 1 carte
couleurs dépliante. ISBN : 978-2-35159-376-9
et 978-2-35159-376-6
Sommaire
détaillé
La construction sur l'Euphrate des barrages
turcs et syriens a entraîné la disparition d'un tiers
des sites hellénistiques, romains et byzantins de la vallée ;
elle a modifié le rôle que le Moyen-Euphrate jouait
depuis des millénaires comme axe principal de circulation
et d'échanges entre la Méditerranée et la Mésopotamie.
Cet essai de géographie historique se propose de poursuivre
la synthèse que René Dussaud avait consacrée
aux rives de l'Euphrate dans la Topographie historique de la Syrie
antique et médiévale, publiée en 1927. En croisant
différentes sources textuelles et documentaires, des écrits
des géographes antiques aux images satellitaires, cette étude,
accompagnée de nombreuses illustrations, met en valeur les
dynamiques géographiques et historiques qui ont marqué
l'occupation de la vallée depuis la fin du IVe s. av. J.-C.
jusqu'au VIIe s. (volume 1). Complément indispensable de
l'étude d'ensemble, le catalogue (volume 2) présente
212 notices, accompagnées d'une très riche documentation
graphique et photographique sur les sites archéologiques
de la vallée : centres urbains, villages, forteresses,
églises, monastères, nécropoles du Moyen-Euphrate
durant les périodes hellénistique, romaine et byzantine.
Il permet de parcourir les deux rives du fleuve, de Zeugma à
Doura Europos : ainsi se trouve rassemblée la somme
des données archéologiques représentatives
des profondes mutations intervenues entre la colonisation séleucide
et le siècle de Justinien.
When Syrian and
Turkish dams were built in the Middle Euphrates valley, a third
of Hellenistic, Roman and Byzantine sites disappeared. The role
of the river changed whereas it was the millennial axis of transportation
between the Mediterranean and Mesopotamia. This historical geographic
essay follows René Dussaud's synthesis about Euphrates rivers
in "Historical topography of Antique and Medieval Syria" (1927).
It is based on various texts, antique geographers' accounts and
satellites pictures. This generously illustrated study highlights
geographical and historical dynamics of valley occupation from late
IVth century BC to VIIth AD (volume 1). The catalogue (volume 2)
completes this study and it presents 212 notes on archaeological
sites in the valley. Rich illustrations and photographs expose urban
centres, villages, fortresses, churches, monasteries and necropolis
from Hellenistic, Roman and Byzantine periods. It allows us to go
all over the two banks of the Euphrates from Zeugma to Doura-Europos,
thus gathering archaeological data representing changes between
Seleucid colonisation and Justinian times.
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BAH
n° 198
Europos-Doura. Varia 1. Ouvrage
édité par Pierre Leriche, Gaëlle Coqueugniot
et Ségolène De Pontbriand avec les contributions de
S. Downey, S. James, J. Baird, K. Strutt, F. Queyrel, C. Allag,
F. Alabe, J. Boniteau, L. Buchet, M. Duchateau et J. Gaslain.
Beyrouth, 2012, in-4° br., 278
p., 250 ill. N&B, 20 ill. coul. ISBN :
978-2-35159-375-2
Sommaire
détaillé
Cette première livraison d'Europos-Doura
Varia prend la suite de la série Doura-Europos Études
I à V qui faisait état des travaux de la Mission Franco-Syrienne
de Doura-Europos (MFSED), de 1986 à 1997. Ce changement d'appellation
est dû au remplacement par la MFSED du nom Doura-Europos par
celui d'Europos-Doura qui tient mieux compte des nouvelles données
sur l'histoire du phrourion grec puis de la ville hellénistique
et parthe qui, durant cinq siècles, ont porté le nom
Eurôpos. En revanche, ce n'est qu'un certain temps après
la conquête romaine que s'est imposé, pendant un demi-siècle,
le nom Doura jusqu'au retour d'Europos dans les ultimes années
de l'existence de la cité. Il nous a donc paru plus adapté
de nommer d'abord Europos en lui associant le nom Doura.
Les articles de ce volume sont consacrés à l'étude
archéologique du site, aux travaux concernant le matériel
qui en est issu et à des questions d'histoire et d'historiographie.
Ces textes enrichissent et parfois modifient l'image héritée
des célèbres missions conduites par F. Cumont (1922-1924)
et M. I. Rostovtzeff (1928-1937) et sur lesquelles la MFSED s'appuie.
Le deuxième volume de E-D V est déjà en préparation.
This first issue
of Europos-Doura Varia 1 follows Doura-Europos Études (I-V)
whose latest issues dealt with developments in the French-Syrian
Expedition of Doura-Europos (MFSED) between 1986 and 1997. The change
in the name of the site that this issue is introducing takes into
account new historical discoveries that entail a shift from "Doura-Europos"
to "Europos-Doura". Europos was the name for a greek phrourion
then the Hellenistic and Parthian city for five centuries. Nevertheless,
the name "Doura" was used for half a century after the
Roman conquest until the name "Europos" came back during
the last years of the city. Therefore, Europos seems more relevant
to name this site while attaching the name of Doura to it.
Articles in this volume are devoted to archaeological excavations
findings of this site along with papers regarding materials and
historical debates. These arguments enrich perceptions of the famous
expeditions of F. Cumont (1922-1924) and M. I. Rostovtzeff (1928-1937).
While the MFSED relies on these accounts, the articles in this volume
modify sometimes the legacy of these expeditions.
The second issue of Europos-Doura Varia (EDV) is already being prepared.
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BAH
n° 197
REY (S.). Poliorcétique au Proche-Orient
Ancien. Fortifications urbaines, procédés de siège
et systèmes défensifs (Aux origines de l'art de prendre
et de défendre les villes).
Ouvrage publié avec le concours du ministère des Affaires
étrangères (DGMDP) et du Centre national de la recherche
scientifique (UMIFRE 6, USR 3135).
Beyrouth, 2012, in-4° br., 314
p. dont un résumé en arabe. ISBN :
978-2-35159-369-1
Sommaire
détaillé
Dans nombre d'ouvrages qui portent sur
le fait militaire abordé de façon diachronique, la
poliorcétique proche-orientale ancienne est généralement,
soit fortement résumée, soit passée sous silence.
Or l'âge du Bronze (3000-1200 av. J.-C.) est une période
importante de l'histoire des procédés de siège
et des fortifications urbaines. De fait, le Proche-Orient (Mésopotamie
du Nord, Levant Nord, Levant Sud) fut le théâtre de
mutations décisives : l'apparition des engins de siège
(proto-béliers et machines-tours) et celle des armées
permanentes, constituées par des soldats de métier
et des conscrits ; la formation des premières unités
d'assaut composées d'archers, équipés d'arcs
simples ou complexes, et de lanciers, disposés en formation
d'approche, probablement en rangs serrés et protégés
par d'immenses boucliers à auvent, des unités de soutien,
équipées de frondes, et des unités du génie,
chargées d'édifier notamment d'imposants talus de
siège. Ces innovations majeures ont accru sensiblement le
potentiel offensif des armées en campagne des premiers Royaumes
combattants (Mari, Ebla) et de l'État prédateur agadéen.
Leur influence sur l'art des fortifications urbaines fut considérable :
l'apparition des glacis courant à la base des parements extérieurs
des enceintes, composés de matériaux hétérogènes
mêlés à des masses de terre, parfois scellés
par un appareil de revêtement disposé de façon
à constituer une sorte de blindage anti-sapes ; la diffusion
des remblais défensifs composés de sédiments
divers en quantité importante, disposés en couches
entassées à pendage régulier, et dont le rôle
est de surélever un ensemble cohérent d'ouvrages fortifiés
(murailles, plates-formes de tir) et d'assurer son commandement
sur la plaine alentour. Aux progrès dans l'art des sièges
répondent donc, par un processus dialectique, les progrès
dans celui des fortifications et réciproquement. Ce processus
dynamique est le thème central du présent ouvrage.
L'objet est d'établir, en croisant différentes sources
archéologiques et épigraphiques, une classification
des systèmes défensifs et de reconstituer le rythme
de développement et les modalités de l'évolution
de la poliorcétique au Proche-Orient à l'âge
du Bronze.
Most scholarly research
seeking to address ancient warfare in a diachronic perspective lacks
a comprehensive review of early near-eastern poliorcetics. Yet the
Bronze Age (30001200 B.C.) was an important period in the
history of siege-craft and urban fortifications. The Near East (Northern
Mesopotamia, Northern Levant, Southern Levant) witnessed several
decisive advances: the appearance of siege engines (protobattering
rams and siege towers), the emergence of standing armies consisting
of professional soldiers and conscripts, the first assault troops
in close phalanx-type formation composed of archers with simple
or complex bows and soldiers armed with long spear-like weapons
bearing full-length top-curved siege-shields, the presence of support
troops equipped with slings providing long-range barrages and covering
fire, and engineer units and labourers entrusted with logistics
and the construction of siege-ramps. Such major innovations significantly
increased the offensive capacities of campaigning armies of the
first warring Kingdoms (Mari, Ebla) and the predatory State of Akkad.
Their influence on the art of urban fortifications was considerable:
the appearance of sloping construction glacis heaped against the
outer face of the footings of city walls, and made of different
materials such as earth, plaster, bricks, stone, designed as an
obstacle to breaching; the spread of massive defensive earthworks
and embankments of alternating layers of varying types of fills,
that featured both interior and exterior slopes, which raised the
level of the base of the city fortifications above the surrounding
plain significantly improving its defensibility. These major developments
in siege-craft and urban fortifications are intrinsically linked
as each evolves to counter advancements within the other. This dynamic
process is the central issue of the present work. The aim is to
establish a classification of defensive systems through an examination
of the archeological and epigraphic evidence in order to reconstruct
the sequence of the development and the modalities of the evolution
of poliorcetics in the Near East during the Bronze Age.
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BAH
n° 196
ABDUL MASSIH (J.). 1. Le théâtre
de , d'après les archives d'Edmond Frézouls.
Beyrouth, 2012, in-4° cartonné,
522 p., 500 illus. NB et coul. (photographies, cartes, dessins et
plans dont deux dépliants). ISBN :
978-2-35159-195-6.
Ce premier volume de la nouvelle série
intitulée , est consacré aux fouilles de la mission
française et, plus particulièrement, aux travaux menés
sur le théâtre entre 1952 et 1993. La mission, dirigée
par Edmond Frézouls, s'est en effet particulièrement
employée au dégagement de l'édifice de spectacles,
daté par le fouilleur de la deuxième moitié
du IIe siècle de notre ère.
Cette publication s'articule en trois chapitres : L'introduction
présente la mission dans son ensemble, selon un déroulement
chronologique. Viennent ensuite les deux premiers chapitres, de
la main d'Edmond Frézouls, sur l'histoire de et de la Syrie
du Nord d'une part, sur le théâtre d'autre part. Le
troisième et dernier chapitre expose les recherches récentes
de la mission libano-syrienne de sur l'édifice, tout en publiant
l'ancienne documentation et le matériel archéologique
découvert par l'ancienne mission. Ces nouvelles recherches
annoncent également la réalisation d'une prochaine
publication sur le théâtre, comprenant les études
archéologique et architecturale, ainsi que la présentation
du projet de mise en valeur que la mission libano-syrienne engage
sur cet édifice.
Les archives écrites des anciennes fouilles, utilisées
pour la réalisation de ce volume, sont issues de la documentation
administrative conservée à la DGAMS et à l'Ifpo,
ainsi que des archives personnelles d'Edmond Frézouls ; les
illustrations graphiques et photographiques (sauf mention contraire)
proviennent des archives de la mission française (archives
personnelles d'Edmond Frézouls et documents conservés
à l'IRAA).
This first volume
of the new series titled , is dedicated to the excavations of the
French mission, particularly to the work done on the theater between
1952 and 1993. The mission, led by Edmond Frézouls, focused
its excavation work on the theater, which was dated to the second
half of the second century AD by the excavator himself.
This publication is divided into three chapters:
The introduction presents the entire work of the mission in a chronological
order. The next two chapters are written by Edmond Frézouls
on the history of and Northern Syria as well as the history of the
theater. The third and last chapter discusses the recent researches
done by the Lebanese-Syrian mission of on the theater while referencing
the old documentation and the archaeological material found by the
previous (older) mission. New researches and observations are also
included in this volume which will be the starting point for a new
publication that will encompass the new data on the theater and
on the project as a whole.
The written archives of the previous excavations that were used
in the production of this volume were taken from the administrative
documentation of DGAMS and the Ifpo. The personal archives of Edmond
Frézouls were also used. Unless otherwise stated, the graphs,
the illustrations and the photographies in the entire volume are
taken from the archives of the French mission (i.e. personal archives
of Edmond Frézouls as well as documents preserved at the
IRAA).
Sommaire :
Abréviations —
Biographie d'Edmond Frézouls —
Bibliographie syrienne d' Edmond Frézouls —
Préface —
Activités de la mission française de , d'après
les archives d'Edmond Frézouls, par Jeanine Abdul Massih.
Sommaire proposé du volume I, par Edmond Frézouls
—
I. Présentation
historique de d'après les notes d'Edmond Frézouls
- d dans l'histoire de la Syrie
du Nord —
II. Le théâtre
d'après les notes d'Edmond Frézouls -
Le théâtre —
III. Nouvelles recherches
d'après la documentation graphique et le matériel
archéologique de la mission française de -
Les vestiges du décor architectural du théâtre
étudiés par Edmond Frézouls, par Sophie Binninger
-
Catalogue des vestiges du décor architectural du théâtre,
par Sophie Binninger -
Le chantier de construction du théâtre de (Syrie),
par Jean-Claude Bessac -
Les inscriptions du théâtre, par Frédéric
Alpi -
Les sculptures du théâtre de , par Zeina Fani.
Bibliographie :
Sources anciennes et médiévales -
Études modernes -
Glossaire des termes du théâtre -
Inscription en arabe sur une colonne de l'orchestre du théâtre
de , par Assaad Youssef —
Présentation en
arabe.
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BAH
n° 195
YON (J.-B.). Inscriptions grecques et
latines de la Syrie tome XVII, fasc. 1 : Palmyre.
Beyrouth, 2012, in-4° br., 520
p. ISBN : 978-2-35159-190-1.
Sommaire
détaillé
La cité de Palmyre (aujourd'hui
Tadmor, en Syrie) est bien connue pour ses vestiges d'époque
romaine et pour la richesse de son architecture, témoins
de plusieurs siècles de prospérité. Elle a
livré aussi quantité d'inscriptions qui permettent
de mettre des noms sur les visages des bustes funéraires
et d'attribuer les monuments de la ville à des bienfaiteurs.
Rédigés en araméen et en grec pour la plupart,
ces textes datent surtout de l'époque romaine (Ier-IIIe siècle
apr. J.-C.), plus rarement de la période protobyzantine (IVe-VIIe
siècle apr. J.-C.). Ils concernent la vie municipale, le
rôle des notables, celui de l'armée romaine, sans oublier
le commerce caravanier. Une part importante du corpus est constituée
d'inscriptions funéraires, des textes de fondation et de
concession des tombeaux collectifs aux épitaphes les plus
simples. Cet ensemble permet de reconstituer de manière assez
détaillée la société de la ville dans
l'Antiquité, ses relations internationales ou le poids de
la présence romaine.
Ce premier fascicule du volume XVII des Inscriptions grecques et
latines de la Syrie (IGLS) regroupe 563 inscriptions grecques, latines,
ainsi que bilingues (grecques-araméennes ou latines-araméennes)
et trilingues (grecques-latines-araméennes), qui proviennent
de la ville même de Palmyre et de ses environs immédiats,
en particulier de ses nécropoles. S'il existait depuis longtemps
des corpus pour l'araméen palmyrénien, c'est la première
fois que toutes les inscriptions grecques et latines de la ville
sont réunies, traduites et commentées.
Cet ouvrage est le résultat de plusieurs années de
recherches de terrain, principalement sur le site archéologique
et au musée de Palmyre, lieux où un grand nombre de
textes épigraphiques sont encore visibles. Le second fascicule
(à paraître) comprendra le célèbre Tarif
de Palmyre et les inscriptions de la Palmyrène.
The broaThe city
of Palmyra (present-day Tadmor, in Syria) is well known for its
monuments of Roman times and the richness of its architecture, the
remains of centuries of prosperity. Thanks to numerous inscriptions
found there, the faces of the funerary busts have names and benefactors
that can be put into connection with monuments. Written in Aramaic
and Greek for the most part, these texts date mainly from the Roman
period (first to third century AD) and less frequently from the
protobyzantine period (fourth to seventh century AD). They concern
the municipal life, the role of leading families, that of the Roman
army, and that of the caravan trade. An important part of the corpus
consists of funerary inscriptions, from texts pertaining to the
foundations and concessions of collective tombs to the simplest
epitaphs. This collection of evidence allows the reconstruction
in some detail of the city's society in antiquity, its international
relations or the weight of the Roman presence.
This first part of volume XVII of Greek and Latin inscriptions of
Syria (IGLS) includes 563 inscriptions, Greek, Latin and bilingual
(Greek-Aramaic or Latin-Aramaic) and trilingual (Greek, Latin, Aramaic).
They come from the city itself and its immediate surroundings, in
particular its necropolis. Several corpus of Palmyrene Aramaic texts
have been made, but it is the first time that all the Greek and
Latin inscriptions of the city are collected, translated and commented.
This book is the result of years of field work, mainly on the archaeological
site and in the museum of Palmyra, places where many epigraphic
texts are still visible. The second part (vol. XVII/2, forthcoming)
will include the famous tariff of Palmyra and the inscriptions of
Palmyrene (the region of Palmyra, in a wider sense).
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BAH
n° 194
SARTRE (M.). Inscriptions grecques et
latines de la Syrie tome XIII, fasc. 2 : Bostra (supplément)
et la plaine de la Nuqrah. Avec la collaboration d'Annie
Sartre-Fauriat.
Ouvrage publié avec le concours du ministère des Affaires
étrangères et européennes (DGMDP) et du Centre
national de la recherche scientifique (UMIFRE 6, USR 3135).
Beyrouth, 2011, in-4° br., 375
p.. ISBN : 978-2-35159-183-3.
Sommaire
détaillé
La vaste plaine qui s'étend du
nord au sud de la bordure du Lejà à la frontière
syro-jordanienne et d'ouest en est de Dera' aux premières
pentes du Jebel al-'Arab a livré à l'exploration épigraphique
un riche corpus d'inscriptions grecques et latines. Le présent
volume regroupe en réalité deux ensembles. En premier
lieu, il apporte corrections et suppléments au corpus de
Bostra publié en 1982 : plusieurs textes difficiles
ou importants ont fait l'objet de commentaires et de corrections
de la part de divers savants, mais, surtout, le développement
important des fouilles dans la ville a fait apparaître un
grand nombre d'inscriptions nouvelles. En second lieu, ce volume
présente les inscriptions grecques et latines trouvées
dans les villages de la plaine, mettant ainsi en évidence
la complexité de la situation politique et administrative.
En effet, non seulement cette plaine a été partagée,
sous la domination romaine, entre la province de Syrie au nord et
celle d'Arabie au sud - du moins jusqu'au début du IIIe siècle
-, mais elle s'est trouvée divisée entre quatre cités
grecques (poleis) situées sur ses bordures, Bostra, Canatha,
Adraha et Dionysias. Si la derniére ne semble pas s'étendre
très loin à l'ouest, en revanche, les territoires
civiques des trois premiéres se rencontrent vers le milieu
de la plaine, dans la région de Jîzeh et de Museifireh.
Les textes rassemblés ici contribuent de façon décisive
à écrire l'histoire de ce secteur du Haurân.
The broad plain
which exists between the edge of Leja to the Syro-Jordanian border,
from Dera' to the first slopes of the Jebel al-'Arab is rich in
Greek and Latin inscriptions. The volume of the corpus presented
here gathers two complementary elements. First, we give some corrections
and supplements to the corpus of Bostra, published in 1982; some
difficult and important texts have been improved or commented by
scholars since the first publication, and many new one have been
found during the excavations made in the town since thirty years.
Second, we publish here all the Greek and Latin inscriptions found
in the villages of the district, showing the complexity of its administrative
and political organization. The Nuqrah plain was divided between
the Roman provinces of Syria (North) and Arabia (South) until the
beginning of the third century. It was also shared by four Greek
cities (poleis) situated on the fringes of the plain, Bostra, Canatha,
Adraha and Dionysias. The territory of the last one was not extended
to the West, but the borders of three of them meet in the middle
of the plain, near Jîzeh and Museifireh. The gathered texts
bring many new informations about the history of the ancient Haurân.
Extrait
du sommaire : Introduction
—
Avertissement —
Transcription de l'arabe en caractères latins —
Bostra (Bosrà) —
Deir (Sud) —
Sebsebeh —
Smeij / Deir Smeij —
Kirift —
Deir (Nord) —
Gharz —
Museifireh —
Jubeib —
Umm al-Khuleif (Deir Umm al-Walad) —
Bibliographie —
Index des mots grecs —
Index des mots latins —
Index général...
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BAH
n° 193 Epuisé - Out
of print
SAADE (G.). Ougarit et son royaume des
origines à sa destruction.
Edité par Marguerite YON avec le concours de Leila
BADRE.
Beyrouth, 2011, in-4° br., 546
p., illustration couleur. ISBN : 978-2-35159-180-2.
Sommaire
détaillé
L'ouvrage auquel Gabriel Saadé,
lui-même Syrien de Lattaquié, avait consacré
de longues années constitue une somme indispensable sur une
page essentielle de l'histoire de la Syrie antique, à qui
l'on doit en particulier le premier alphabet à la fin du
IIe millénaire av. J.-C. Une actualisation nécessaire
de l'ouvrage (Marguerite Yon) depuis la disparition de son auteur
signale les travaux menés depuis 1997 et les nouveaux résultats
acquis.
Sur un site (Ras Shamra) occupé depuis le Néolithique,
la cité d'Ougarit était à la fin de l'âge
du Bronze la capitale d'un royaume situé entre Méditerranée
et Jabal al-Ansariyé (mohafazat de Lattaquié). À
partir des résultats archéologiques obtenus par la
mission française depuis 1929 en collaboration avec la Direction
des Antiquités de Syrie, et d'une considérable production
internationale d'ouvrages scientifiques, le livre de G.S. décrit
de façon synthétique la brillante civilisation d'Ougarit
jusqu'à sa disparition brutale au début XIIe s. av.
J.-C. : origines, histoire et relations avec les civilisations
qui l'entourent (Mésopotamie, Hatti, Levant, Egypte, Chypre,
Crète, Grèce mycénienne...), nombreux documents
écrits en plusieurs langues, progrès techniques, productions
artistiques... Une dernière partie élargit la recherche
à tout le royaume ce qui n'avait jamais été
tenté et présente les autres sites explorés
sur le territoire ougaritien.
Cet ouvrage de référence s'adresse à tous ceux
qu'intéresse l'histoire du Proche Orient.
The book on which
Gabriel Saadé, a Syrian from Lattakia, spent many long years
constitutes an indispensable addition of an essential page in the
history of ancient Syria, to which we owe in particular the creation
of the first alphabet at the beginning of the second millennium
B.C.
A necessary update of the book (Marguerite Yon) since the disappearance
of its author reports on the work that has been conducted since
1997, and the new results that have emerged.
Located on a site (Ras Shamra) occupied since the Neolithic era,
the city of Ugarit was, at the end of the Bronze Age, the capital
of a kingdom situated between the Mediterranean and Jabal al-Ansariyeh
(mohafazat of Lattakia). Based on the archaeological results produced
by the French mission since 1929 in collaboration with the Direction
des Antiquités de Syrie, and on the considerable international
contributions of scientific works, Gabriel Saade's book describes
and synthesizes the brilliant Ugaritic civilization up until its
brutal disappearance starting in the 12th century B.C. : its
origins, history, relations with surrounding civilizations (Mesopotamia,
Hatti, the Levant, Egypt, Cyprus, Crete, Mycenaean Greece), the
numerous documents written in many languages, technical progress,
artistic productions... A last section expands the research to the
entire kingdom — something that has never been attempted before
— and mentions the other sites explored in the Ugaritian territory.
This reference book is aimed to everyone with an interest in Near
Eastern history.
Extrait
du sommaire : Préface
—
Avant-propos —
Introduction — Ière
part. Découverte et exploration du site :
La découverte - Les étapes de l'exploration
— 2ème part. Histoire
d'Ougarit : La région côtière avant
l'arrivée des premiers habitants de Ras Shamra - Des origines
au début du XIVe s. - La période du Bronze Récent
III jusqu'à la destruction de la ville (XIVe-début
XIIIe s.) - Ras Shamra après la destruction d'Ougarit — 3ème
part. La civilisation d'Ougarit : Les Ougaritains -
Les institutions - La vie sociale - La religion - L'art - La vie
intellectuelle et l'enseignement - La vie économique — 4ème
part. Ruines d'Ougarit : Généralités
- Secteur palatial et militaire - Le Quartier Résidentiel
- Le Centre de la ville - Le quartier Sud-Centre - La Tranchée
Ville Sud - La Ville Basse - L'Acropole - Tranchée Sud-Acropole
- Le port d'Ougarit — 5ème
part. Les documents écrits — 6ème
part. Le royaume ougaritien : L'existence du royaume
- Géographie - Agglomérations et localités
antiques citées dans les textes - Exploration archéologique
: historique des recherches - Les tells archéologiques
- Tells ayant fait l'objet de fouilles - Perspectives d'avenir ...
— Présentation
du livre en arabe générale.
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BAH
n° 192
NICOLINI (G.). Les ors de Mari.
Mission archéologique française à Tell
Hariri/Mari - Tome VII
Beyrouth, 2010, in-4°, 484 p.,
avec un sommaire en arabe. ISBN :
978-2-35159-171-0.
Sommaire
détaillé
Cet ouvrage étudie la totalité
des objets d'or, découverts sur le site de Mari de 1933 à
2006. La ville de Mari, fondée au début du IIIe millénaire
(Ville I) a connu une grande activité artisanale et l'orfèvrerie
s'illustre par des découvertes techniques d'avenir. Après
2500, les souverains de la Ville II favorisent une production de
pièces de grande qualité. La Ville III prend fin avec
la dynastie amorrite, dont les archives étudiées ici
rendent compte de la multiplicité des ateliers. Les cimetières
médio-assyriens installés sur le site ont livré
ensuite de très nombreux objets, peut-être fabriqués
sur place. Sur le Moyen Euphrate, Mari apparaît donc comme
une des capitales du travail de l'or faisant pendant à Sumer
sans en dépendre, comme on l'avait prétendu. Son orfèvrerie
nous éclaire aussi sur la société, la religion
et les pratiques funéraires.
This book (in french)
studies all the gold items found on the site of Mari between 1933
and 2006. The city of Mari, founded at the beginning of the third
millenium BC (City I) developed an important arts and craft industry
in which gold work became renowned through promising new technical
discoveries. After 2500 BC, the sovereigns of City II promoted a
production of high quality items. City III ended with the Amorrite
dynasty whose archives studied here give to us an account of the
very many existing workshops. Then, mid-assyrian cemeteries located
on the site, have delivered very numerous objects, perhaps locally
made. On the Mid-Euphrates, Mari appears indeed as one of the capitals
of goldsmithing and the counterpart of Sumer but without ever being
placed under the latter's domination as it has been claimed. Its
gold plates and work shed light on its society, religion and funeral
practices.
Dieses Werk (auf französisch) behandelt die kompletten Goldobjekte,
die zwischen 1933 und 2006 in der Augsgrabungsstätte Mari gefunden
wurden. Die Stadt Mari, gegründet zu Beginn des 3. Jahrtausends
v. Chr. (« Stadt I »), erfuhr eine ausgedehnte handwerkliche
Aktivität, innerhalb derer sich die Goldschmiedekunst durch
Fundobjekte mit innovativen Techniken darstellt. Nach 2500 v. Chr.
bevorzugten die Herrscher der « Stadt II » die Herstellung
höchst qualitätvoller Stücke. Die « Stadt III
» fand ihr Ende mit der amoritischen Dynastie, deren überlieferte
Archive für den Ort eine große Zahl von Werkstätten
bezeugen. Die auf dem Siedlungsterritorium später angelegten
mittelassyrischen Gräberfelder haben sehr zahreiche Fundobjekte
hervorgebracht, die vielleicht am Ort hergestellt worden sind. Am
mittleren Euphrat tritt Mari somit als eine Kapitale der Goldschmuckmanufaktur
in Erscheinung, als ein Gegenpol zu Sumer, ohne jemals in dessen
Abhängigkeit geraten zu sein wie man früher angenommen
hatte. Der Goldschmuck aus Mari wirft des weiteren ein Licht auf
die Gesellschaft, die Religion und die Bestattungssitten.
Extrait du sommaire :
Préface par Jean-Claude Margueron - Avant-propos - Remerciements
- Abréviations usuelles — Ière
Part. Les techniques des ors de Mari :
La méthode de travail sur les pièces : Chapitre
1. L'apport des archives royales de Mari - Chapitre 2. Le métal
- Chapitre 3. Les techniques de la feuille - Chapitre 4. Les techniques
du fil, la granulation - Chapitre 5. Les assemblages et la finition
— 2ème
part. Catalogue typologique des pièces :
Introduction : Chapitre 1. Les ornements de tête - Chapitre
2. Les boucles d'oreille, les anneaux de nez et de chevelure - Chapitre
3. Les pendants d'oreille - Chapitre 4. Les colliers et éléments
de collier - Chapitre 5. Bracelets et anneaux - Chapitre 6. Les
épingles à chas - Chapitre 7. Appliques, placages
et feuillese — 3ème
part. L'apport historique des ors de Mari : Chapitre
1. Les ors de mari dans le proche orient ancien - Chapitre 2. Les
ors et la société - Chapitre 3. Les ors et la religion
— Conclusion générale
— Chronologie — Bibliographie
— Tables des figures et des planches —
Index général —
Table des matières arabe.
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BAH
n° 191
Al-MAQDISSI (M.), BRAEMER (F.), DENTZER
(J.-M.) (ss la dir. de). Hauran V. La Syrie du Sud, du Néolithique
à l'Antiquité tardive. Volume I.
Recherches récentes. Actes du colloque de Damas 2007.
Textes édités par Jacqueline Dentzer-Feydy et Michèle
Vallerin.
Beyrouth, 2010, in-4°, 574 p.
ISBN : 978-2-35159-179-6.
Sommaire
détaillé
Après une phase d'exploration très
fructueuse, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle,
suivie d'une longue période de désintérêt
de la part de la communauté scientifique, les études
archéologiques dans le Hauran et les régions environnantes
ont repris en 1974. La publication du recueil Hauran I (1985-1986),
puis celle des actes du colloque réuni à Suweida en
1990 par la DGAMS (1997), faisaient connaître un ensemble
de contributions pluridisciplinaires qui dressait un état
des connaissances et relançait les principaux corpus et inventaires
en cours portant sur l'épigraphie, l'architecture et la céramique
régionales. En 2007, le colloque de Damas a montré
d'abord combien se sont multipliées les interventions sur
le terrain, qu'il s'agisse d'études de site ou de programmes
thématiques régionaux. Les projets Balnéorient
et Atlas des sites pré- et protohistoriques de Syrie du Sud
ou encore l'inventaire des maisons villageoises d'époque
romaine permettent ainsi d'aborder de manière nouvelle, sur
la longue durée, les questions de l'occupation du sol et
du développement local, de l'urbanisme et de l'architecture.
Des corpus d'études sur les périodes pré- et
protohistorique ont aussi été constitués. En
une vingtaine d'années, on est passé de la collecte
d'informations relativement ponctuelles, recueillies sur des sites
éloignés les uns des autres, à une recherche
de terrain plus dense et systématique, fouilles et prospections
confondues, dont les résultats permettent de donner aujourd'hui
à la Syrie du Sud une place tout à fait significative,
à l'échelle du Levant Sud, de la période natoufienne
à l'âge du Fer.
Pour les époques hellénistique, romaine et byzantine,
les études archéologiques et d'histoire régionale,
conduites sur la longue durée, portent toujours sur le contexte
de l'occupation humaine, rurale ou urbaine. Elles abordent la question
des ressources offertes par le milieu géographique, de son
ouverture à différents groupes de population et des
interactions qui en résultent : conflits territoriaux,
échanges commerciaux à longue distance, établissement
d'itinéraires caravaniers qui peuvent susciter le brigandage.
Des réponses neuves sont apportées à des questions
ouvertes depuis la reprise des recherches sur la région.
On perçoit mieux maintenant la transition entre l'âge
du Fer et la nouvelle phase de développement qui débute
à l'époque hellénistique. À partir de
l'époque nabatéenne, puis pour l'époque romaine,
le répertoire des décors architecturaux, confrontés
à d'autres données de nature épigraphique ou
archéologique, constitue localement un marqueur chronologique
précis. Le corpus régional des arts plastiques apporte
de nouvelles bases à son interprétation. Dans les
sanctuaires, des fouilles révèlent l'organisation
du culte et des pratiques rituelles. Notre connaissance et notre
interprétation des villes et des agglomérations sont
désormais éclairées par la prise en compte
du développement urbain sur une durée plus longue
que la période dite " classique ".
Ce volume aborde ainsi de manière renouvelée l'histoire
de la Syrie du Sud sur la très longue durée :
particularismes régionaux et forte intégration à
l'ensemble géographique et culturel du Levant Sud en sont
les deux traits majeurs et parfois paradoxaux.
Nach einer Phase
fruchtbarer Forschungen am Ende des 19. und zu Beginn des 20. Jhs.
wurden die archäologischen Studien im Hauran und angrenzender
Gebiete 1974 nach einer langen Pause wieder aufgenommen. Der Band
Hauran I, erschienen 1985 und 1986, sowie die Akten eines von der
Direction Générale des Antiquités et des Musées
de la Syrie 1990 in Suweida organisierten Kolloquiums veröffentlichten
pluridisziplinäre Beiträge, die den damals aktuellen Wissenstand
widerspiegelten. Sie setzten Maßstäbe für die wichtigsten
Corpora und Inventare auf den Gebieten der Inschriftenkunde, der
Architektur und der Kleinkunst dieser Region. Das 2007 in Damaskus
veranstaltete Kolloqium zeigte in erster Linie die Entwicklung von
Forschungsprogrammen und von Diskussionsbeiträgen auf, die
sich sowohl in monographischen Studien zu den wichtigsten Antikenstätten
als auch in thematischen, regional gebundenen Forschungsansätzen
niederschlugen. Reiche Befunde aus den vor- und frühgeschichtlichen
Perioden wurden erhoben. Über zwei Jahrzehnte hinweg ist man
von relativ punktuellen Informationen zu Stätten, die weit
voneinander entfernt liegen, zu einer Dichte von Feldstudien, Ausgrabungen
und Prospektionen gelangt, die es erlaubt, Südsyrien einen
signifikanten Platz in der südlichen Levante von der natufischen
Periode bis zur Eisenzeit einzuräumen.
Archäologische und historische Regionalstudien stellten fortgesetzt
in der hellenistischen, römischen und byzantinischen Epoche
die Frage nach menschlichen Siedlungsformen in Stadt und Umland.
Diese liegen in einem geographischem Raum mit substanziellen Ressourcen,
der unterschiedlichen Volksgruppen offenstand. Diese waren Konflikten
untereinander ausgesetzt oder betrieben Fernhandel.
Seit der Wiederaufnahme der Forschungen wurden neue Antworten auf
offene Fragen gefunden. So etwa versteht man heute den Übergang
zwischen der Eisenzeit und jener neuen Entwicklung besser, die den
Beginn der hellenistischen Epoche markiert. In der nabatäischen
und römischen Zeit führt die Bauplastik, zusammen mit
Ergebnissen der epigraphischen und archäologischen Forschung,
zu chronologischen Meilensteinen für die Region. Die Bildende
Kunst trägt neue Indizien für Interpretationen bei. Ausgrabungen
in Heiligtümer liefern Informationen über die Organisation
von Kulten und über rituelle Praktiken. Die Entwicklung und
Interpretation von Städten und dörflichen Siedlungsformen
dieser Region können nunmehr klarer gefaßt werden, da
sie über einen längeren Zeitraum als eben ausschließlich
in den "klassischen Perioden" untersucht wurden.
Der vorliegende Band wirft ein neues Licht auf die sehr lange Geschichte
Südsyriens. Regionale Persistenz und zugleich eine starke Integration
innerhalb der geographischen und kulturellen Welt der südlichen
Levante sind die beiden wichtigsten, manchmal auch widersprüchlichen
Elemente dieser Geschichte.
Extrait du sommaire :
Introduction — Le
milieu — La Préhistoire — Les agglomérations urbaines
et rurales — Les sanctuaires — Les aménagements hydrauliques
et les bâtiments des eaux — Les nécropoles et monuments
funéraires — La sculpture et le travail de la pierre — L'épigraphie
— Les monnaies et les objets métalliques — La céramique
— Index des sites —
Index des toponymes de la carte de Syrie du Sud.
Les résumés des contributions/Abstract/résumé
en arabe de ce volume seront placés dans le volume 2 (BAH
n°202.)
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BAH
n° 190 : Nous
ne diffusons pas ce titre
BRETON (J.-F.). Fouilles de Shabwa, IV.
Shabwa et son contexte architectural et artistique du Ier siècle
av. J.C. au IVe siècle ap. J.C.
Coédition CEFAS, Sanaa et IFPO, Damas, 2009,
364 p., en français. ISBN :
978-2-909194-22-6.
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BAH
n° 189
ALIQUOT (J.). La vie religieuse au Liban
sous l'empire romain.
Beyrouth, 2009, in-4°, 450 p.,
résumé et sommaire en arabe. ISBN
: 978-2-35159-160-4.
Entre la conquête du Proche-Orient
par Rome au premier siècle avant Jésus-Christ et la
fermeture des temples au quatrième siècle de l'ère
chrétienne, les montagnes du Liban se couvrent de nombreux
sanctuaires païens. Ces lieux de culte entre ciel et terre
ont attiré l'attention des voyageurs et des savants depuis
l'Antiquité : " je suis aussi monté vers
le Liban depuis Byblos, à une journée de marche, après
avoir appris qu'il se trouvait là un ancien temple d'Aphrodite
", peut-on lire dans le De Dea Syria, traité rédigé
en grec à l'époque romaine, qui relate une visite
au célèbre site d'Afqa, à la source du fleuve
Adonis. La vie religieuse au Liban sous l'Empire romain invite le
lecteur à découvrir à son tour les cultes et
les sanctuaires locaux en tirant parti d'une documentation renouvelée
par les travaux archéologiques et épigraphiques les
plus récents. L'enquête constitue la première
étude d'ensemble sur la question. Au croisement de l'histoire
et de l'archéologie, elle est complétée du
catalogue des cent vingt lieux de culte de la région. L'ouvrage
se place dans la perspective de l'histoire des religions et des
sociétés du monde romain. Il contribue aux recherches
sur l'hellénisation et la romanisation du Proche-Orient.
Between the conquest
of the Near East by Rome in the first century before Jesus Christ
and the closure of the temples in the fourth century of the Christian
era, many pagan sanctuaries covered the mountains of Lebanon. These
places of worship suspended between sky and earth have drawn the
attention of the travellers and scholars since Antiquity: "I
also went up from Byblos into Lebanon, a day's journey, having learnt
that there was an ancient sanctuary of Aphrodite there," as
one can read in the De Dea Syria, a treatise written in Greek in
the Roman period, which tells a visit to the famous site of Afqa,
at the spring of the river Adonis. La vie religieuse au Liban sous
l'Empire romain invites the reader to discover in his turn the local
cults and sanctuaries by taking advantage of a documentation renewed
by the most recent archaeological and epigraphic works. The inquiry
constitutes the first comprehensive study on this topic. At the
meeting point of history and archaeology, it is completed by the
catalogue of the hundred and twenty places of worship of the area.
The book takes place in the perspective of the history of religions
and societies of the Roman world. It contributes to the researches
on the hellenisation and the romanisation of the Near East
Sommaire :
Avant-propos — Introduction — Ière
Part. Le paysage sacré :
Les origines barbares - La domestication du Liban - Villages et
sanctuaires — 2ème
part. Les stratégies de la piété :
La tradition des ancêtres - L'hellénisme en héritage
- La voir romaine — Conclusion
générale — Catalogue
des lieux de culte — Bibliographie — Indices.
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BAH
n° 188
ALPI (F.). La Route royale. Sévère
d'Antioche et les églises d'orient (512-518).
Beyrouth, 2009, 2 vol. in-4°.
Tome I : texte, 362 p.; Tome II : Sources et documents,
178 p.
ISBN : 978-2-35159-154-3.
Fort de la confiance d'Anastase Ier, le
moine Sévère, brillant polémiste antichalcédonien
et cyrillien de stricte observance, devient patriarche d'Antioche
en 512 et se maintient sur ce siège apostolique jusqu'à
la mort de l'empereur (518). Dans le cadre formel de l'Hénotique,
il entend faire prévaloir son hostilité au dogme des
deux natures du Christ, ralliant autour de lui l'ensemble des évêques
orientaux, en accord doctrinal avec les patriarches d'Alexandrie
et de Constantinople. La constitution de cette « communion
sévérienne » nous renseigne sur le fonctionnement
institutionnel du patriarcat d'Antioche au début du VIe siècle,
sur les principaux organes de son gouvernement, et sur la condition
juridique et sociale des clercs et des moines. Parallèlement,
les homélies cathédrales de Sévère documentent
la liturgie alors en usage à Antioche et son évolution,
la topographie religieuse de la ville, ainsi que la société
urbaine et sa vie quotidienne, montrant d'ailleurs les limites spirituelles
et morales qu'y rencontre encore la prédication chrétienne.
Il en va de même pour le diocèse oriental dans son
ensemble, où la correspondance du patriarche et diverses
sources parallèles font état de résistances
païennes, d'évangélisation toujours nécessaire,
de dissidences religieuses, notamment juive et manichéenne,
et d'oppositions dogmatiques bien localisées. Parfois violentes,
ces dernières annoncent d'ailleurs le renversement politique
qui sera concrétisé par l'avènement de Justin
Ier, la chute de Sévère et la fin de l'Hénotique.
Armed with the trust
of Anastasius I, Severus the monk, a brilliant anti-Chalcedonian
and Cyrillian polemicist of strict observance, became Patriarch
of Antioch in 512, and remained in this apostolic seat until the
death of the emperor (518). Within the formal context of the Henoticon,
he intended to ensure hostility to the dogma of the tow natures
of Christ, by rallying all the Eastern bishops around himself, in
accord with the Patriarchs of Alexandria and Constantinople. The
constitution of this «Severan communion» gives us information
on the institutional functioning of the Patriarchate of Antioch
at the beginning of the 6th century, on the principal organs of
its goverment, and on the juridical and social condition of prelates
and monks. At the same time, Severus' cathedral homilies document
the liturgy in use at Antioch, as well as its evolution, the religious
topography of the city, and urban society and its daily life; this,
moreover, gives us a glimpse of the spiritual and moral limits that
Christianity still encountered there. The same holds true for the
entire Oriental diocese, where the Patriarch's correspondance and
various parallel sources attest pagan resistances, the continuing
need for evangelization, religious dissidence - in particular, Jewish
and Manichaean - and highly localized dogmatic oppositions. Sometimes
violent, these announce the political reversal that was to be concretized
by the coming to power of Justin I, the fall of Severus, and the
fall of the Henoticon.
Sommaire : Liminaire
: La vie de Sévère
d'Antioche — Ière
part. Les institutions du patriarcat sévérien :
Le siège d'Antioche - Le clergé et les moines
- L'Eglise d'Antioche dans l'Empire : Sévère
et les autorités séculières — 2ème
part. L'évèque en sa ville : Le temps
chrétien : encadrement liturgique du peuple d'Antioche
- L'espace chrétien : éléments de topographie
religieuse antiochienne - Un projet chrétien pour le peuple
d'Antioche : la pastorale de Sévère - Réalités
sociales : les limites de la cité chrétienne
— 3ème part. Le
Patriarche d'Orient : L'autorité d'Antioche -
Les événements - La christianisation du diocèse
oriental — 4ème
part. Oppositions et dissidences : Les Juifs - Les Manichéens
- Chrétiens déviants et adversaires christologiques
— Conclusion générale.
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BAH
n° 187
BADER (N). Inscriptions grecques et latines
de la Syrie XXI : Inscriptions de la Jordanie, tome 5 - La
Jordanie du Nord-Est.
Beyrouth, 2009, in-4°, 380 p.
ISBN : 978-2-35159-079-9.
Le cinquième volume du corpus des
inscriptions grecques et latines de la Jordanie réunit 747
inscriptions provenant de dix-huit sites de la région nord-est,
dont un site Umm al-Jimal totalise à lui seul
537 numéros !
L'ouvrage comprend une introduction générale, une
introduction historique, des notes sur les voyageurs, et le corpus
dans lequel les inscriptions sont classées selon leur localisation,
d'ouest en est.
Pour chaque site, les inscriptions sont présentées
selon leur date et leur nature. C'est une épigraphie très
diversifiée : inscriptions païennes, inscriptions
chrétiennes, inscriptions des équipes de sport, édits
des empereurs, inscriptions honorifiques, inscriptions commémorant
les constructions, et inscriptions funéraires, qui sont de
loin les plus nombreuses. L'épigraphie régionale est
principalement de langue grecque; signalons aussi quelques inscriptions
latines et deux bilingues.
Peu de pierres inscrites sont encore in situ. Les inscriptions datées
couvrent un arc chronologique de près de cinq siècles
(177-646 ap. J.-C.)
This study presents
the results of a survey and a collection of Greek and Latin inscriptions
from the north east area of Jordan. Representing the fifth Volume
of the Corpus of Greek and Latin inscriptions in Jordan, this study
consists of 747 inscriptions collected from two sources: published
scientific references and field work which enabled us to uncover
more inscriptions. The inscriptions were found in eighteen sites,
the most important of which was Umm al-Jimal with 537 inscriptions.
The study includes a general introduction, a historical introduction,
general remarks about inscriptions, notes about travelers and explorers,
notes about the inscribed stones and the contents of the inscriptions,
and finally, the Corpus which represents the largest part of the
research.
The inscriptions in the Corpus are organized in a geographical order
from west to east. The inscriptions from each site are arranged
according to their subject matter and according to their date, the
oldest coming first. The subjects of the inscriptions were numerous:
Pagan inscriptions, Christian inscriptions, sport teams' inscriptions,
emperors' edicts, honorific inscriptions, inscriptions commemorating
constructions, and funerary inscriptions, which are the most numerous.
Most of the inscriptions were in Greek, some were in Latin, and
two were bilingual. What is worth noting is that the stones on which
the inscriptions were made were moved from their original place
either to a new place within the same site or to another site. As
for dating these inscriptions, it was found that the few dated ones
covered the period from 177AD to 646 AD.
Sommaire
: Avant-propos — Transcription de l'arabe en caractères
latins — Le pays — Introduction historique — Voyageurs et explorateurs
— Les pierres et leur contenu — Faits de langue et de graphie —
Corpus des inscriptions
- Avertissement : Jâbir - Sammâ' - Wadi
al-Bottom - Umm as-Surâb - Raodat al-Roye'y - Al-Mishrif -
Al-Ba'ij - Umm al-Jimâl (
Dédicaces religieuses païennes; Dédicaces et
invocations chrétiennes; Fragments d'un édit impérial
; Inscriptions en l'honneur des empereurs; Inscriptions relatives
à des constructions; Acclamations relatives aux factions
; Inscriptions funéraires en latin; Inscriptions funéraires
en grec; Epitaphes fragmentaires; Inscriptions des tombes autour
du site; Inscriptions diverses) - Kom ar-Ruff - Saba' Siyar
- Subhiyyeh - Sabhâ - Al-Khân - Dafianeh - Kh. Sa'âdâ
- Khisha'-Suleitin - Umm al-Quttein - Tell Qu'eis — Table de concordance
des publications épigraphiques —
Index (E. CAPET) : Noms
de personnes en grec - Noms de personnes en latin - Mots grecs -
Mots latins - Divinités, saints et épithètes
divines - Empereurs, rois, gouverneurs et évêques -
Inscriptions datées (ère d'Arabie) - Index sémitique
- Index des provenances - Toponymes et ethniques - Corps de troupes
— Illustrations, crédits photographiques et fac-similés.
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BAH
n° 186
Al-DBIYAT (M.), MOUTON (M. .) (sous la dir.
de). Stratégie d'acquisitions de l'eau et société
au Moyen-Orient depuis l'antiquité. Etudes de cas.
Beyrouth, 2009, in-4°, 226 p.,
dont 12 en arabe. ISBN : 978-2-35159-150-5.
La quête de l'eau constitue un élément
central de la vie des sociétés en milieu aride ou
semi-aride. Pour maîtriser la production de ses aliments,
l'homme a dû construire son terroir. L'adoption ou la découverte
d'une technique d'acquisition de l'eau a chaque fois favorisé
le développement de nouvelles stratégies de subsistance.
Les aménagements hydrauliques se sont ainsi inscrits successivement
dans le paysage. C'est ce que révèlent les différentes
contributions réunies dans ce volume autour du thème
de l'eau, tout en confirmant que bien des systèmes de grande
ampleur ont été conçus par des communautés
ou des groupes familiaux. Les réseaux de l'eau tracent de
manière indiscutable la géographie sociale de ceux
qui les ont mis en place. Leur gestion est un facteur de cohésion
et de structuration sociale, un facteur de prestige aussi pour des
personnages soucieux de s'affirmer, et parfois un moyen de contrôle
et de domination pour le pouvoir. Les stratégies d'acquisition
de l'eau nous apparaissent comme autant de facteurs de complexité
et de hiérarchisation, qui peuvent changer les modes de vie
et bouleverser les structures de la société.
The search for water
is essential to societies living in arid or semi-arid environments.
Every time man tried to control his food production, he had to build
up his own agricultural territory. The adoption or the discovery
of a technique for water supply has always brought about the development
of new survival strategies. Successive hydraulic installations have
thus become part of the landscape. This is shown in the different
contributions on water strategies put together in this publication,
where it is also confirmed that large networks could have been created
by communities or family groups. The water supply networks outline
the social geography of those that installed them. Their management
is an important factor for the cohesion and social structure of
the communities, a prestige factor to individuals wishing to assert
themselves, and sometimes even a tool for power. The strategies
for the acquisition of water appear as so many factors of complexity
and hierarchy that can change the ways of life and overturn the
structures of the society.
Sommaire
: M. Mouton,
Quelques réflexions finales en forme d'introduction — B.
Lafont, Eau, pouvoir et société dans l'Orient
ancien : approches théoriques, travaux de terrain et
documentation écrite — B.
Geyer, Pratiques d'acquisition de l'eau et modalités
de peuplement dans les Marges arides de la Syrie du nord — F.
Braemer et G. Davtian, L'eau du Hauran : captages et
gestion depuis le Bronze ancien — O.
Lecomte, Origine des cultures agricoles du Dehistan (Sud-Ouest
Turkménistan). Mise en uvre et gestion de l'irrigation
de l'âge du Fer à la période islamique — M.
Mouton, L'eau en partage : territorialité, réseaux
d'irrigation et formation des sociétés antiques dans
les Basses-Terres du Yémen — J.-B.
Yon, La gestion de l'eau à Palmyre : l'exemple
de la source Efqa — J.-M.
Dentzer, J. Leblanc et A. Chevalier, Techniques et systèmes
d'acquisition de l'eau à Bosra : initiatives de groupes
et pouvoirs politiques — P.
Gentelle, Aménagement du territoire agricole de la
ville Pétra : la terre et l'eau — M.
Abdulkarim et G. Charpentier, La gestion de l'eau dans un
village des campagnes de la Syrie du Nord — D.
Genequand, Economie de production, affirmation du pouvoir
et dolce vita : aspects de la politique de l'eau sous les Omeyyades
au Bilad al-Sham — M.
al-Dbiyat, Eau et peuplement dans les Marges arides :
le cas de la région de Salamya en Syrie centrale — R.
Jaubert, M. al-Dbiyat, F. Debaine et F. Zwahlen, Exploitation
des eaux souterraines en Syrie centrale : enjeux politiques
et réalités locales.
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BAH
n° 185
SAWAYA (Z.) Histoire de Bérytos
et d'Héliopolis d'après leurs monnaies. (1er siècle
av. J.-C. - 3e siècle apr. J.-C.).
Beyrouth, 2009, 415 p. ISBN
: 978-2-35159-149-9.
Cet ouvrage fondé sur un matériel
numismatique aussi complet que possible apporte une contribution
majeure à l'histoire des cités de la Phénicie
du Nord, traditionnellement servie par un nombre très limité
de sources. De l'autonomie en 81/80 av. J.-C. à la fondation
d'une colonie romaine en 15 av. J.-C. à Bérytos/Beyrouth
et aux relations de cette dernière avec la colonie d'Héliopolis/Baalbek,
l'étude des monnayages est étroitement liée
au contexte événementiel de ces deux cités.
De même, les émissions d'autres cités, telles
Orthosia/Ard Artousi, Césarée du Liban/'Arqa, Tripolis,
Botrys/Batroun, Byblos, Sidon, Tyr et Chalcis du Liban, sont étudiées
en contexte. Leur analyse permet de distinguer les caractères
originaux de chaque cité et apporte des indications nouvelles
sur plusieurs points controversés de l'histoire de la Phénicie
hellénistique et romaine. Si le rythme des émissions
monétaires atteste de la vitalité économique
de la Bérytos romaine, les dénominations du système
monétaire témoignent aussi d'une certaine continuité
avec la période pré-coloniale.
Le monnayage de la colonie d'Héliopolis ne commence que sous
Septime Sévère, en 194, et s'arrête définitivement
vers 256/257. Son étude confirme la thèse selon laquelle
Héliopolis serait restée une dépendance de
Bérytos jusqu'en 194.
This book, based
on a set of numismatic materials as complete as possible, brings
a major contribution to the history of the Northern Phoenicia cities
on which, traditionally, sources are scarce. From its autonomy by
81/80 b.c. to the foundation of a Roman colony in Berytos/Beirut
in 15 b.c. and to the relations Berytos developed with the colony
of Heliopolis/Baalbek, coinage study has always been closely linked
to the context of events in those two cities.
Similarly, coin issuing in other cities such as Orthosia/Ard Artousi,
Caesarea of Lebanon/'Arqa, Tripolis, Botrys/Batrun, Byblos, Sidon,
Tyr and Chalcis of Lebanon, is studied in the same context. The
analysis of these coins allows the author to bring to light the
specific characteristics of each city and to provide us with new
information on several controversial points in the history of Hellenistic
and Roman Phoenicia.
While the pace of coin issuing gives evidence of the Roman Berytos
economic dynamism, the denominations of the monetary system are
also a testimony of the continuity with the pre-colonial period.
The coinage in the Heliopolis colony starts with Septimius Severus
in 194 and halts definitely around 256/257. The author's coinage
study confirms the thesis according to which Heliopolis belonged
to Berytos until 194.
Sommaire :
Catalogues :
Catalogue des monnaies de Bérytos - Catalogue des monnaies
d'Héliopolis — Commentaire
numismatique : La production des monnaies et leur circulation
- Dénominations, métrologie et systèmes monétaires
— Synthèse historique :
Introduction — Les sites : La fin des Séleucides
(83-64 av. J.-C.) - Le passage sous l'hégémonie romaine
et les guerres civiles de la fin de la République (64-3 av.
J.-C.) - L'époque d'Octave/Auguste (30 av. J.-C. - 14 apr.
J.-C.) - Le Haut-Empire de Tibère à Commode (14-193
apr. J.-C.) - L'époque des Sévères (194-217
apr. J.-C.) - Le troisième siècle apr. J.-C. de Macrin
à Valérien I (217-260 apr. J.-C.) — Conclusion
générale — Annexe — Cartes — Planches des catalogues
— Abbréviations et bibliographie — Index général.
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BAH
n° 184
DENTZER (J.-M.), WEBER (T. M.). Hauran
IV, Sahr al-Ledja, volume II (en allemand).
Thomas Maria Weber : Die Skulpturen aus Sahr und die Statuendenkmäler
der römischen Kaiserzeit in südsyrischen Heiligtümern.
Hauran IV-2, dirigé par Jean-Marie Dentzer et Thomas
Maria Weber
Recherches syro-européennes 1998-2008/Syrisch-Europäische
Forschungen 1998-2008.
Beyrouth, 2009. ISBN
978-2-35159-146-8.
Fait unique dans l'histoire des sculptures en
basalte de Syrie du Sud, cette publication présente un ensemble
cohérent de statues syro-romaines trouvées dans cette
région. Situé au coeur du plateau basaltique aride
du Ledja (ancienne Trachonitide), le sanctuaire a conservé
un nombre important de statues appartenant probablement à
sa seconde période de construction. Les fragments récoltés
durant les fouilles de la mission syro-européenne, depuis
1998, ont permis la reconstitution d'un groupe de sculptures, anciennement
érigées sur un podium cubique sur le parvis du temple.
Des indications iconographiques, stylistiques et historiques permettent
de dater l'ensemble des deux dernières décennies du
Ier siècle apr. J.-C., sans doute dans le cadre du règne
dans la région des dynastes orientaux, clients de Rome.
Les trouvailles de Sahr permettent d'identifier plusieurs groupes
de statues dans les régions historiques de la Syrie du Sud
: plus de 30 lieux de trouvailles se répartissent entre
la Gaulanitide à l'ouest, la Batanée, la plaine de
l'Auranitide et le Djebel al-Arab à l'est. Le rayonnement
culturel de cette région, située à la croisée
d'intérêts hérodiens, nabatéens et syroaraméens,
la largement dépassé ses frontières. Le commerce
à longue distance, avec ses routes transcontinentales, semble
avoir porté les modèles syriens jusqu'en Arabie du
Sud, où l'on retrouve des exemples de ses motifs iconographiques.
Erstmalig in
der Forschungsgeschichte der kunsthistorisch schwer faßbaren
südsyrischen Basaltplastik wird mit vorliegender Publikation
ein in sich geschlossener Fundkomplex vorgelegt. Aufgrund seiner
abgeschiedenen Lage inmitten des Basaltplateaus al-Ledja (antik:
Trachonitis) hat sich in dem Heiligtum von Sahr ein umfangreicheres
Skulpturenensemple erhalten, das mit an Sicherheit grenzender Wahrscheinlichkeit
der Ausstattung des dortigen Tempels in seiner zweiten Nutzungsphase
diente. Die während der syrisch-französisch-deutschen
Gemeinschaftsgrabung in den Jahren ab 1998 geborgenen Skulturenfragmente
ermöglichen die Rekonstuktion einer Figurengruppe, die im Vorhof
des Tempels auf einem kubischen Podium aufgestellt war. Ikonographische,
stilistische und historische Indizien legen eine Datierung in die
beiden letzten Jahrzehnte des 1. Jahrhunderts n. Chr. nahe und stellen
eine Verbindung mit den orientalischen Klienteldynasten Roms, den
Herodiern und Nabatäern, her, die in dieser Zeit über
die Region herrschten.
Die Funde aus Sahr ermöglichten die Identifikation identischer
oder ähnlicher Skulpturengruppen in den historischen Landschaften
Südsyriens. Die mehr als 30 Fundorte verteilen sich auf die
Gaulanitis im Westen, die Batanaea und Trachonitis sowie auf die
Aurantinis mit dem Djebel al-'Arab im Osten. Die kulturgeschichtliche
Ausstrahlung reichte weit über dieses Gebiet sich kreuzender
herodischer, nabatäischer und syrischaramäischer Interessen
hinaus: Einzelne Bildmotive in Südarabien rezipieren offenbar
diese Vorbilder im Süden Syriens. Sie scheinen über den
Fernhandel auf den transkontinentalen Karawanenwegen vermittelt
worden zu sein.
Summary :
Vorbemerkung — Einleitung :
Die südsyrische Basaltplastik.- Das Heiligtum von Sahr
- Die Skulpturen aus Sahr — Die
Statuengruppen auf dem Podium : Die Westseite - Die
Nike-Pfeiler - Die Ostseite — Nicht
zum Podium gehörige Statuen : Die Kultbildgruppe
- Statuen im architektonischen Kontext - Statuarische Weihgeschenke
— Vergleichbare Statuendenkmäler
in Südsyrien : Einleitung - Die Trachonitis - Die
Batanaea - Die Auranitis - Die Gaulanitis - Denkmäler unbekannter
Fundorte — Die Rezeption
südsyrischer Statuengruppen in Altsüdarabien : Einleitung
- Die Statuengruppe in Shabwa - Das Relief aus dem Wadi Abadân
- Ein Marmorlöwe aus Südarabien — Katalog
der Skulpturen aus Sahr : Zum Podium gehörige Skulpturen
- Nicht zum Podium gehörige Skulpturen — Ergebnisse
und Ausblick : Ergebnisse - Ausblick : Planung
der zukünftigen Präsentation — Résumé
/ Summary : Register.
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BAH
n° 183
ALIQUOT (J.). Inscriptions grecques et
latines de la Syrie, tome 11, Mont Hermon (Liban et Syrie).
Beyrouth, 2008, 168 p. ISBN
: 978-2-35159-079-9.
Le Mont Hermon (Jabal ech-Cheikh) est situé
entre la côte méditerranéenne et la steppe syrienne.
Une réputation ambiguë de sauvagerie et de sacralité
s'accroche à ses cimes enneigées depuis l'Antiquité.
Sur ses pentes on retrouve trace de nombreux sanctuaires païens
de l'époque romaine, des inscriptions grecques et latines
qui évoquent les lieux saints, les villages de la région
: ces textes constituent un témoignage irremplaçable
sur la vie des communautés locales, établies en altitude,
au cours des trois premiers siècles de l'ère chrétienne.
Fruit de prospections épigraphiques effectuées sur
les versants libanais et syriens de la montagne, le onzième
tome des Inscriptions
grecques et latines de la Syrie les réunit et leur
ajoute de nombreux inédits, ouvrant la voie à l'étude
de la société et des cultes du Mont Hermon sous l'Empire
romain.
Sommaire :
Avant-propos — Introduction :
Présentation géographique - La montagne sacrée
- L'exploration de l'Hermon - Villages et sanctuaires - Eres et
territoires : Damas - Sidon
- Rakhla-Zénonopolis - Burqush-Barkousa - Césarée-Panéas
- Composition du corpus — Hermon
occidental : Haloua - Deir el-Aachaiyer - Kfar Qouq
- El-Aaqbé - Aaiha - Ain Horché - Ain Aata - Al-Habbariyé
— Hermon oriental
- Jdeidet Yabous - Rakhlé : Le
sanctuaire nord/nord-est et la déesse Leucothéa de
Rakhla - Sanctuaire ouest - Inscriptions diverses - Burqush
- Qalaat Jendal - Ain el-Bourj - Qasr Antar - Rimé - Arné
- Kafr Hawar - Hiné - Beit Saber - Saassa — Appendice
: Hermon méridional : Qalaat Boustra -
Har Senaim - Jisr el-Ghajar - Tel Dan - Césarée-Panéas
: Inscriptions du Panion
- Inscriptions diverses - Annexe : les mentions
épigraphiques de Panéas hors de la ville — Index
onomastique commenté — Indices
: Grec et latin - Noms divins, héroïques
et mythologiques - Ethniques et toponymes - Inscriptions datées :
Ere des Séleucides - Ere
de Sidon - Ere de Césarée-Panéas
- Provenance des inscriptions - Musées - Index général
- Concordance — Bibliographie
: Abréviations - Sources littéraires
- Travaux modernes — Table des
illustrations.
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BAH
n° 182
LAUFFRAY (J.). Fouilles de Byblos Tome
VI. L'urbanisme et l'architecture. D'après les manuscrits
inachevés et les documents du "Fonds Maurice Dunand"
de la Faculté des Lettres de l'Université de Genève.
Collationnements et compléments des dessins originaux par
Y. Makaroun-Bou Assaf.
Beyrouth, 2008, vol.1 : 518
p. - vol.2 (en coffret) : 19 pl. (70 cm x 100 cm). ISBN
978-2-35159-072-0
Sommaire
détaillé
Byblos est un des rares sites du Proche-Orient
où il a été possible de suivre l'évolution
d'une occupation continue du Néolithique final à l'époque
moderne. Après de longues années de retard, le tome
VI des Fouilles de Byblos, issu du manuscrit inachevé de
Maurice Dunand, a été repris et complété
par Jean Lauffray, un des derniers architectes ayant collaboré
avec le pionnier de l'archéologie de Byblos. Cet ouvrage
apporte enfin une interprétation urbanistique et architecturale
de ce site majeur, depuis les débuts de l'installation urbaine
à la période du Bronze II.
Les prémices de l'histoire urbaine de Byblos sont ainsi présentées
au lecteur qui pourra suivre l'évolution de ce site ....
L'ouvrage, largement illustré et complété par
un atlas de plans, comprend quatre grandes parties qui traduisent
les principales étapes de l'évolution urbaine et technique
au Bronze Ancien : La fin de la phase de sédentarisation
- La naissance de la vie urbaine - La phase de transition dite des
« Grosses Fondations » - L'épanouissement de
la vie urbaine.
La période étudiée prend fin avec la destruction
momentanée de la ville par un grand incendie causé
par l'invasion des Amorites.
Extrait
du sommaire : L'installation proto-urbaine. Période
du style dit " Epi " (environ - 3300 à - 3000)
— Naissance de la vie urbaine. Période du style dit "
Sableux " (environ - 3200 à - 2700) — L'urbanisation.
Les Grosses Fondations. Période de transition entre le style
sableux et le style piqueté préamorite (vers 2700)
— Epanouissement de la vie urbaine. Période préamorite,
style dit " Piqueté " (- 2700 à - 2150)
— Coda. L'urbanisme à la fin de l'âge du Bronze.
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BAH
n° 181
CLAUSS-BALTY (P.) (ss la dir. de). Hauran
III, l'habitat dans les campagnes de Syrie du sud aux époques
classique et médiévales. Introd. de J.-M. Dentzer,
avec des contributions de E. Bopp, F. Braemer, P. Clauss-Balty,
G. Davtian, J. Dentzer-Feydy, A. Guérin, J. Leblanc, E. Léna,
G. Stanzl, J.-P. Vallat.
Beyrouth, 2008, VIII-352 p., 2 pl.
h-t, index, liste des pl. et des fig. ISBN
978-2-35159-064-5.
Sommaire
détaillé
Le Hauran est un pays de contrastes. De
ceux-ci est né un patrimoine d'une exceptionnelle richesse :
le théâtre romain le mieux conservé se trouve
à Bosra, un empereur de Rome est originaire de Shahba, un
magnifique nymphée est blotti au creux du wadi de Qanawat...
Les vestiges archéologiques de ces villes relatent une histoire
mouvementée, mais ne disent que peu de choses des plus de
trois cents villages de la région, autres acteurs fondamentaux
de cette épopée...
Le présent ouvrage est entièrement consacré
à cette région de la Syrie du Sud. Les contributions
des auteurs témoignent de l'intérêt des récents
travaux sur l'habitat villageois et son environnement. En fonction
des compétences de chacun, les problématiques ont
été traitées au moyen de prospections, d'études
territoriales, architecturales ou d'analyses du décor sculpté,
sans oublier la création et la mise au point de nouveaux
outils à l'aide de logiciels SIG. D'une perception territoriale
large à une approche plus serrée des techniques de
construction, en passant par l'organisation des villages et des
habitations qu'ils contiennent, cet ouvrage permet d'esquisser avec
de plus en plus de précision l'aspect des campagnes, des
agglomérations et des habitations rurales du Hauran aux périodes
classique et médiévale.
Extrait
du sommaire : Avant-propos — Introduction — F.
Braemer, G. Davtian et P. Clauss-Balty, L'habitat rural en
Syrie du Sud ; quels contextes territoriaux ? — J.-P.
Vallat, J. Leblanc et S. Khier, Archéologie du paysage
et prospections : habitat rural et parcellaires du Dkebel al-'Arab
(Si'/Qulub) () — P. Clauss-Balty,
Maisons romano-byzantines dans les villages de Batanée :
missions 2002-2004 — E.
Léna, Le Dar Majarish à Muhajat. Dispositifs
spatiaux, systèmes constructifs : une étude de
cas — G. Stanzl,
Die Palastvilla von Inkhil : Bauforschung und restaurierung
— E. Bopp, Jmarrin.
Die Siedlungsstruktur — J.
Dentzer-Feydy, Le décor architectural des maisons
de Batanée — A.
Guérin, Le village de Mseikeh et le Léjà
à la période islamique (VIIe-XVe siècle). Archéologie
du peuplement et histoire des territoires .
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BAH
n° 179 :
Epuisé
- Out of print
VIBERT-GUIGUE (Cl.), BISHEH (Gh.). Les
peintures de Qusayr 'Amra. Un bain omeyyade dans la bâdiya
jordanienne. Department of Antiquities of Jordan, Jordanian
Archaeology vol. 1. Avec une contribution de Fr. Imbert.
Beyrouth, 2007, X-224 p. (dont 112
pl. N&B et 38 pl. couleurs). ISBN :
978-2-35159-049-2
Sommaire
détaillé
A l'époque omeyyade, dans la steppe
jordanienne, un riche commanditaire musulman fait orner des bains
de peintures figurées aux vives couleurs. Qusayr 'Amra donne
à voir le plus important ensemble de peintures murales de
cette époque (VIIIe s.). 450 m2 de décor d'une étonnante
variété sont présentés sous forme
de relevés minutieux et de proposition de restitution :
scènes de chasse, de pêche, de bains, de musique et
de danse, et même de construction ; symbolique du pouvoir ;
représentations féminines, souvent dénudées ;
bestiaire (chasse aux onagres, meute de sloughis, abattage et dépeçage
d'animaux, mais aussi oiseaux, poissons, animaux savants et monstres
marins) ; coupole décorée d'un zodiaque ; ornement
végétaux, agrémentnt le plupart des scènes...
On en parle sur le web :
Journal
du CNRS, 219, avril 2008
Compte
rendu sur le site Histara, par A. Le Bihan.
Présentation
sur archeo.ens.fr
Extrait
du sommaire : Introduction :
Les peintures de Qusayr 'Amra (Gh. Bisheh) : Le cadre
historique - La raison d'être des châteaux omeyyades
du désert - Le bâtiment - Les peintures - The Paintings
of Qusayr 'Amra - Historical Background - The raison d'être
of the Umayyad Palatial Desert Buildings - The Building - The Fresco
Paintings — La documentation
archéologique : Les interventions de terrain
- Figure dans le texte : éclaté et développé
de parois. Désignation et numérotation - Catalogue
- Introduction aux planches — Planches...
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BAH
n° 176.
SOLER (E.). Le sacré et le salut à Antioche au IVe
siècle apr. J.-C.. Pratiques festives et comportements religieux
dans le processus de christianisation de la cité.
Beyrouth, 2006, in-4°, VI+292
p., dont 10 en arabe, 16 pl., biblio, index. ISBN
: 2-35159-031-7.
Sommaire
détaillé
Au IVe siècle, à Antioche,
cité réputée chrétienne, le mode festif,
exubérant, est révélateur de la religiosité
sans exclusive des Antiochiens. Tous se mêlent dans les grandes
fêtes de liesse « païennes », partagent l'ivresse
et la transgression de type dionysiaque, et célèbrent,
d'une manière identique, les fêtes juives et chrétiennes
en formant des cortèges festifs dionysiaques. Ceux-ci sont
incessants en raison des fêtes religieuses nombreuses dans
une cité qui est païenne, chrétienne, juive,
manichéenne. Les Antiochiens aspirent avant tout au salut
et en trouvent la promesse dans l'inauguration du temps festif par
l'observation des astres et des jours, et dans sa célébration
sur un mode bachique. Dionysos est présent à Antioche,
à travers de nombreuses dionysies et à travers cette
indéracinable koinè festive qui transforme toutes
les fêtes religieuses en fêtes de Dionysos, même
lorsque l'on célèbre Zeus, le Christ ou les martyrs
chrétiens. Ce mode festif est la pierre d'achoppement sur
laquelle s'est brisé le projet théurgique et néoplatonicien
de l'empereur Julien qui, s'appuyant sur des réseaux de notables
et d'intellectuels païens versés dans l'art de la divination,
a tenté, au milieu du IVe siècle, de restaurer le
culte sacrificiel en déclin. D'une Eglise chrétienne
divisée par la crise arienne et par le schisme qui éclate
sous l'empereur Julien entre les opposants à l'arianisme
se détache le groupe des méléciens dirigé
par l'évêque Flavien et le prédicateur Jean
Chrysostome. Ce groupe chrétien entreprend de rétablir
la foi de Nicée et de faire du christianisme une religion
exclusive à Antioche. Pour cela, il développe le culte
martyrial et tente de substituer des processions chrétiennes
aux cortèges dionysiaques. À la fin du IVe siècle,
même si les Antiochiens continuent à bondir comme des
bacchants, la christianisation et la foi de Nicée ont largement
progressé dans la cité.
Fourth century Antioch
is usually considered as a Christian city. However, its merry and
exuberant festive practices revealed an inclusive religiosity. Intermingled
with jubilant pagan festivals and Dionysiac abandonment, Jewish
and Christian festivals alike were celebrated in carousing Dionysian
processions made incessant by the numerous religious holidays of
a city at once Christian, Pagan, Jewish and Manichaean. Antiochians
aspired to salvation above all else and sought it in the stars and
the calendar by presaging the most timely onset of religious festivals,
and in their bacchic-style celebrations. The presence of Dionysus
in Antioch is evident in the numerous Dionysian festivals as well
as the unfading celebratory koine that transforms all religious
festivals into bacchic celebrations, be they in the name of Zeus,
the Christ or Christian martyrs. The Emperor Julian the Apostate,
inspired by theurgy and neo-platonism, stumbled against this festive
tradition when, in the middle of the IV th century, he tried to
restore the declining practise of sacrificial cults by relying on
pagan networks of leading citizens and intellectuals who were experienced
in the art of divination. From a Christian Church divided by the
Arian crisis and the schism that appeared during the Emperor Julian's
reign within those opposing arianism, a group known as the Meletians
broke away under the leadership of Bishop Flavian and the preacher
John Chrysostom. Their aim was to restore the Nicean dogma and to
establish Christianity as Antioch's only faith. With this purpose
in mind, the group promoted the cult of the Martyrs and tried to
replace Dionysian with Christian processions. By the end of the
IV th century, although the Antiochians retained their bacchic leaping,
christianisation and the Nicean creed had largely been established
in the city.
Extrait
du sommaire : Ière
part. Dionysisme, divination et déclin du culte sacrificiel
à Antioche au IVe siècle :
Les temples : lieux de culte ou musées des images
divines au IVe siècle ? - L'observance des jours, les lamentations
et la liesse "païennes" - Le Misopôgôn
ou l'échec de la révolution néoplatonicienne
et théurgique de Julien à Antioche - Les hétaïries
pythagoriciennes et néoplatoniciennes - Présence de
Dionysos et des dieux sauveurs à Antioche — 2ème
part. L'appel de la synagogue et des trompettes juives : Le
prestige des fêtes et des rites juifs à Antioche à
la fin du IVe siècle - Les judaïsants et la christianisation
en acte — 3ème
part. des martyria et des lieux d'intercession aux rues à
portiques : l'emprise nicéenne et mélécienne
et la "mise au pas" d'Antioche à l'époque
de Jean Chrysostome : Antioche : une cité
marquée par le subordinatianisme et par le schisme - L'exubérance
festive et la christianisation de masse d'Antioche à l'époque
de la prédication de Jean Chrysostome - Fêtes des martyrs,
martyria et kômoï de chrétiens - Le salut pour
Antioche et l'ordre impérial et chrétien dans la cité
— Conclusion générale...
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BAH
n° 175.
DELPLACE (C.), DENTZER-FEYDY (J.). L'Agora
de Palmyre, sur la base des travaux de Henri Seyrig, Raymond Duru
et Edmond Frézouls. Avec la collaboration de Khaled
Al-As'ad, Jean-Charles Balty, Thibaud Fournet, Thomas M. Weber et
Jean-Baptiste Yon
Bordeaux, Beyrouth, 2005, in-4°,
393 p., 486 fig. dont 2 dépl. ISBN
: 2-35159-000-7.
La publication repose sur les fouilles
menées à l'agora de Palmyre par H. Seyrig et R. Duru
en 1939 et 1940. Complétées dans les années
1960 par le dégagement, conduit par la Direction Générale
des Antiquités et des Musées de Syrie, d'un bâtiment
voisin appelé "salle annexe", ces recherches étaient
largement restées inédites.
Reprenant l'ensemble de la documentation dispersée entre
Damas, Beyrouth, Strasbourg et Bordeaux, les auteurs fournissent
une nouvelle chronologie ainsi qu'une nouvelle interprétation
de ce groupe monumental (agora-forum entre basilique et curie),
qui repose sur l'étude des inscriptions (étude entamée
dans les années 1970 sous la direction d'Ed. Frézouls)
et des consoles, du décor architectural et de la sculpture.
Cet ensemble est réintégré dans une compréhension
globale de la documentation palmyrénienne.
L'étude de ce complexe monumental conduit également
à redéfinir l'évolution de l'urbanisme de la
ville. Au terme de cette analyse, il apparaît qu'une forte
volonté impériale a imposé un modèle
romain - forum entre basilique et curie - dans ces terres des confins
orientaux de l'Empire romain par ailleurs imprégnés
de culture parthe.
This volume is based
on the archaeological excavations directed by H. Seyrig and R. Duru
in 1939 and 1940 on the agora of Palmyre. Supplemented in the years
1960 by the release, led by the Directorate-General of Antiquities
and the Museums of Syria, of a nearby building called "additional
room", this research had largely remained new.
the authors examined all the documents dispersed between Damascus,
Beyrouth, Strasbourg and Bordeaux. They propose a new chronology
and interpretation for this monumental complex (agora-forum, between
basilica and curia), founded on studies of inscriptions (started
in the seventies by Ed. Frézouls), column-brackets, architectural
decoration and sculpture in the round. The results are then discussed
within the broader context of Palmyrene archaelogy and culture.
The study of this monumental civic complex also suggests that the
development of urbanisma at Palmyra should be reconsidered. It thus
appears that a strong imperial authority imposed a Roman architectural
model on these territories, sitated close to the eastern borders
of the Empire yet immersed in Parthian culture.
Sommaire :
Historique des connaissances concernant le secteur de l'agora
— La fouille de l'agora — Les compléments sur le secteur
— Les inscriptions de l'agora — Consoles et épigraphie —
Décor architectural de l'agora et des bâtiments attenants
— Remarques sur la métrologie — Eléments architecturaux
divers et reliefs — La sculpture.
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• GUIDES ARCHEOLOGIQUES DE L'IFPO :
N°
11
Voués à Ishtar. Syrie, janvier
1934, André Parrot découvre Mari. Exposition
au musée de l'Institut du Monde Arabe 23 janvier -4 mai 2014.
Avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre.
Sous la direction de Sophie Cluzan et Pascal Butterlin.
Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2014,
313 p. ISBN : 978-2-35159-394-3
Sommaire
détaillé
Extrait
de la Préface : Il y a tout juste quatre-vingts
ans, à peine une vie d'homme, André Parrot mettait
au jour en Syrie une petite statue avec une inscription sur l'épaule
qui lui révélait le nom ancien de la ville, Mari,
dont la fouille débutait. À regarder les photographies
en noir et blanc prises alors, on peut aisément concevoir
l'émotion qu'il en ressentit. Cependant, loin de la vision
romantique de l'archéologue-héros développée
depuis par un certain cinéma, les photographies des premières
campagnes conduites sur le site montrent un quotidien différent,
soucieux d'une vision à la fois large des vestiges dans leur
environnement, grâce aux photos aériennes prises avec
le concours de l'armée, et au plus près du sol d'où
sont, patiemment, excavés les fondations de cet ensemble
urbain ainsi qu'un abondant matériel, catalogué avec
soin, soir après soir.
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N° 10 : Nous
ne diffusons pas ce titre
KHALIL, WEBER. Metal Casting in Roman Gerasa : Preliminary
Reports on the Jordanian-european Cultural Heritage Conservation
Program at Jerash in 2012 Funded by the Hasimite Kingdom of Jordan,
the Republic of France, and the Federal Republic of Germany. DAAD,
Presses de l'Ifpo, 2013.
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N° 9 : Nous
ne diffusons pas ce titre
ABDULKARIM (M.). [Les villages antiques du massif calcaire du nord
de la syrie.]. Beyrouth, Presses de l'Ifpo, 2011.
Ouvrage entièrement en langue arabe.
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N°
8
ETIENNE (R.), SALLES (J.-F.). 'Iraq Al-Amir
, guide historique et archéologique du domaine des Tobiades.
Beyrouth, Ifpo, 2010, 134 p., cartes
et illustrations en couleurs et n&b. ISBN
: 978-2-35159-165-9
Le visiteur qui admire ces ruines ensoleillées
au creux d'une vallée verdovante doit réaliser qu'il
se trouve face à un monument unique au Proche-Orient, petit
chef d'uvre d'architecture - inachevé - que la patience
et la science des archéologues ont réussi à
rendre compréhensible et grandiose. Le Oasr al- 'Abd était
le pavillon résidentiel ainsi que le centre d'octroi d'un
grand chef local, percepteur guerrier et insoumis, qui finit par
se suicider face à une armée qui voulait le dompter
(ne s. av. J.-C.). Dernier-né rebelle d'une famille originaire
de Jérusalem, située à une journée de
distance, il avait souhaité faire du vaste domaine dont il
avait hérité ce que les Grecs appelaient un paradeisos,
lieu de plaisir et de jeux où dominaient l'eau et la végétation.
Cette riche propriété s'étendait depuis Amman
jusqu'au cours du Jourdain, et le visiteur ne manquera pas non plus
de s'égarer dans cette vallée du wadi as-Sir, aux
mille curiosités, et parsemée en saison d'iris noirs.
Extrait
du sommaire : Avertissement — Introduction — 1ère
part. Histoire du domaine des Tobiades : L'histoire
des Tobiades par F. Zayadine - La description du domaine par Flavius
Josèphe, AJ, XII, 229-236, traduction par F. Villeneuve,
M.-C. Marcellesi, L. Sève-Martinez - L'histoire par les monnaies
par C. Augé - L'histoire d'une découverte et d'une
reconstruction par J.-F. Salles — 2ème
part. Géographie du domaine des Tobiades : Présentation
géographique du site - Le territoire autour de 'Iraq al-Amîr:
un environnement contrasté et trois sites remarquables par
F. Villeneuve - L'organisation au centre du domaine par J.-P. Braun
- Le village de 'Iraq al-Amïr, aujourd'hui et dans les temps
anciens par F. Villeneuve - Le complexe troglodytique par L. Borel
- Le bassin de la falaise par L. Borel - La porte du domaine par
J.-M. Dentzer — 3ème
part. Le Qasr al-'Abd : le pavillon d'Hyrcan : Visite
et description du pavillon par R. Étienne et F. Larché
- Le décor du pavillon par J. Dentzer-Feydy et F. Queyrel
- Fonctions du pavillon par R. Étienne - Les destins du Qasr
al-'Abd et du domaine Tobiade après la mort d'Hyrcan par
J.-F.s Salles — Conclusion par R. Étienne — Références
bibliographiques.
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N°
7
ABDUL MASSIH (J.), BESSAC (J.-C.). Glossaire
technique trilingue de la pierre. L'exploitation en carrière.
(texte en français et arabe).
Beyrouth, Ifpo, 2009, 132 p. ISBN
: 978-2-35159-153-6
De Pétra à Baalbek, en passant
par Palmyre, la pierre est omniprésente au Proche-Orient.
Presque tous les monuments de la région sont issus des carrières
et la plupart de leurs caractères techniques sont étroitement
dépendants des conditions géologiques et des techniques
propres à ces exploitations. Comment imaginer l'usage de
mégalithes à Baalbek si la roche locale n'avait présenté
que des strates fragmentées et de faible épaisseur
? [...] L'absence de colonnes monolithes en gypse dans les sites
de la vallée de l'Euphrate syrien ne tient pas à une
décision architecturale, mais à l'impossibilité
d'extraire de longs monolithes dans cette roche. La bichromie des
monuments d'époque islamique se trouve essentiellement dans
les zones géologiques où l'on peut extraire, à
peu de distance, du calcaire clair et du basalte. Les pierres décoratives
importées de diverses contrées présentent également
des aspects spécifiques à leur type de gisement et
à leur mode d'exploitation. [...]
Par ailleurs, que sait-on sur les carriers antiques et médiévaux
de la région ? Très peu de chose, si l'on en juge
par l'extrême rareté des études historiques
et archéologiques qui abordent ce thème. Les sources
antiques et médiévales sont quasiment muettes à
leur sujet. [...] La rareté des informations sur les carrières
de pierre tient d'abord au manque de sensibilisation des archéologues
à leur sujet : peu connaissent la problématique
archéologique des chantiers d'extraction et les résultats
potentiels que peut apporter leur fouille stratigraphique. [...]
L'objectif du présent ouvrage est de proposer un outil linguistique
et technique illustré afin d'élargir les recherches
dans cette discipline, où elles ne sont qu'embryonnaires.
La technicité du sujet impliquait la présentation
de nombreuses illustrations et une édition en format réduit
pour faciliter l'usage de ce glossaire sur le terrain. Malgré
tous nos efforts en vue de l'exhaustivité, il restera néanmoins
quelques lacunes, dont nous prions les lecteurs de bien vouloir
nous excuser.
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N°
6
YON (J.-B.) et GATIER (P.-L.). Choix d'inscriptions
grecques et latines de la Syrie.
Beyrouth, 2008, 220p. ISBN
: 978-2-35159-080-5
Sommaire détaillé
Les hommes de l'Antiquité ont beaucoup
confié à la pierre ; leurs inscriptions, gravées
sur divers supports ou dessinées sur les tapis de mosaïque,
constituent l'une des sources majeures de l'histoire de la Syrie.
Scrupuleusement replacés dans leur contexte archéologique,
géographique et historique, tous ces documents invitent à
la découverte d'un pays et d'une histoire.
Par ce Choix d'inscriptions
grecques et latines de la Syrie, une équipe d'historiens
offre au lecteur des documents variés et souvent inattendus :
certains de ces documents intéressent l'histoire politique,
les institutions, l'économie, la vie militaire...d'autres
nous parlent simplement des hommes et de la difficulté du
quotidien : une chronique sur mosaïque signale que le
27 janvier 499 « il y eut de fortes neiges et les arbres à
olives du territoire d'Apamée se rompirent »...
Extrait
du sommaire : Carte générale - Introduction
— Vie publique, empereurs,
gouverneurs et cités : Un bienfaiteur princier
offre des thermes (un peu avant 117 apr. J.-C.) - Tarif de Palmyre,
décret et début (137 apr. J.-C.) - Décret en
l'honneur du port des pêcheurs de pourpre (début IIIe
s. apr. J.-C.) — L'armée
et la défense : Une liste hellénistique
de mercenaires (seconde moitié du IIIe s. av. J.-C.) - Construction
d'un amphithéâtre militaire (216 apr. J.-C.) — Fortifications
et bâtiments publics : Un bain byzantin (entre
septembre 551 et août 552 apr. J.-C.) - La citadelle médiévale
de Qal'at Sam'an (vers 966 apr. J.-C.) — La
vie rurale et les campagnes : Bornes en Palmyrène
(entre 98 et 153 apr. J.-C.) - Un grand domaine impérial
: le saltus de Batanée (355-360 apr. J.-C.) - Bornage
d'un village d'Antiochène (entre septembre 588 et août
589 apr. J.-C.) — Les
routes : Route romaine dans la haute vallée du
Barada (163-165 apr. J.-C.) - Milliaire de Zénobie (270-284
apr. J.-C.) — Les cultes,
le paganisme : Les privilèges de Baetocécé
(époque hellénistique) - Dédicace au dieu Gennéas
(juillet 185 apr. J.-C.) - Une édifice mystérieux
: la « sacrée Kalybè » (entre décembre
281 et l'automne 282) — Le
christianisme, les constructions : Dédicace d'une
église Saint-Georges (515-516 apr. J.-C.) - Mosaïque
d'un martyrion de la Vierge (7 juillet 530 apr. J.-C.) — Les
tombeaux : Pyramide funéraire de Samsigéramos
(78/79 apr. J.-C.) - Epitaphe d'un militaire syrien du Moyen-Euphrate
(Ier-IIe s. apr. J.-C.) - Une formule de protection contre le viol
des tombeaux (IIIe-IVe s. apr. J.-C.) — Index des provenances -
Bibliographie.
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N°
5
DENTZER-FEYDY (J.), VALLERIN (M.), FOURNET
(T.), MUKDAD (R. et A.). Bosra. Aux portes de l'Arabie. Préface
de Michel Al-Maqdissi. Sommaire
détaillé
Beyrouth, 2007, XVI-366 p., cartes
et illustrations en couleurs. ISBN :
978-2-35159-060-7
EPUISE
De nombreux monuments témoignent
de la longue histoire de Bosra, successivement agglomération
fortifiée de l'âge du Bronze, importante ville nabatéenne,
capitale de la province romaine d'Arabie, florissante cité
épiscopale à l'époque byzantine. Taillées
dans le basalte local, les pierres de Bosra, perpétuellement
remployées pour ériger de nouveaux édifices,
conservent la trace des époques antérieures. Les auteurs
- archéologues, architectes, historiens, épigraphistes
- ont souhaité offrir une vision aussi complète que
possible de cette continuité, l'illustrant d'une abondante
documentation iconographique. De l'urbanisme antique aux traditions
contemporaines, le lecteur est ici convié à un parcours
historique et culturel ainsi qu'à une visite détaillée
des monuments de Bosra.
Compte
rendu sur le site Histara, par Anne Michel, Université
Michel de Montaigne-Bordeaux3
Extrait
du sommaire : Introduction : Bosra dans son environnement
naturel — Histoire, culture,
société : De l'âge du Bronze à
l'époque hellénistique - Période hellénistique
et nabatéenne - Période romaine - Période byzantine-
Période islamique des Omeyyades aux Ottomans - Période
islamique des Ottomans au monde contemporain — Les
monuments : Quartier de l'Est - Quartier du Sud - Quartier
du Centre - Quartier de l'Ouest - Quartier du Nord - Bosra hors
les murs et ses environs... — Index des édifices de Bosra...
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N°
3
AS'AD (K.), YON (J.-B.) avec la collaboration
de T. FOURNET. Inscriptions de Palmyre. Promenades épigraphiques
dans la ville antique de Palmyre.
Damas, Ifpo, 2001, 105 ill. (couleur
et noir et blanc), index, 128 p. ISBN :
2-912738-12-1
Située à mi-chemin de la
côte syrienne et de l'Euphrate, Palmyre a vécu son
apogée de ville caravanière pendant les premiers siècles
de notre ère. La splendeur de son site, de ses monuments
et de ses tombeaux l'a rendue célèbre, tout comme
le destin de la fameuse Zénobie, reine de Palmyre.
Cet ouvrage, destiné aussi bien aux historiens qu'à
un large public d'amateurs et d'étudiants, guidera ses lecteurs
dans des parcours variés, jalonnés de monuments et
d'inscriptions, ici traduites et commentées dans leur contexte.
Il permettra de rencontrer différents types de textes (épitaphes
ou dédicaces de tombes, inscriptions honorifiques, graffiti
chrétien...), qui témoignent des croyances, des activités
politiques et commerciales des Palmyréniens, mais aussi de
la présence de Rome dans l'oasis.
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N°
2
YON (M.). La cité d'Ougarit sur
le tell de Ras Shamra.
Damas, Ifpo/ERC, ADPF, Cultures France, 1997,
190 p., 72 fig. et 66 ill. (couleur, noir et blanc). ISBN
: 2-86538-263-X
La ville antique d'Ougarit fut le centre
politique, économique et culturel d'un royaume qui a tenu
sa place à la fin de l'Age du Bronze, entre les grandes puissances
égyptiennes et hittites, lié aussi à ses voisins
syriens, levantins, grecs, chypriotes, avant d'être détruit
au début du XIIe s. av. J.-C.
Ce volume, destiné à la fois aux chercheurs et à
une audience plus large de non-spécialistes, donne une vue
d'ensemble des résultats récents des recherches. Replaçant
Ougarit dans son environnement géographique et historique,
il rappelle l'histoire du site et présente l'organisation
urbaine et les monuments tels qu'on peut actuellement tenter de
les reconstituer : les fortifications et le réseau des
rues, le fastueux Palais royal et les temples, mais aussi les maisons
de Ougaritains riches ou moins riches.
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• Co-éditions diverses :
Sources
de l'histoire de Tyr. II Textes et images de l'Antiquité
et du Moyen Âge
Collectif, édité par Pierre-Louis Gatier, Julien Aliquot
et Lévon Nordiguian.
Co-édition Presses de l'Ifpo / Presses de l'Université
Saint-Joseph, Beyrouth, 2017, 221p.
ISBN : 978-2-35159-733-0
Sommaire
détaillé
Ce second volume consacré aux sources
de l'histoire de Tyr poursuit l'enquête sur la grande ville
portuaire aux époques antique et médiévale,
pendant plus de seize siècles, d'Alexandre le Grand aux Mamelouks.
La documentation écrite, abondante et variée, s'étend
des inscriptions aux sceaux, des romans grecs aux manuscrits arabes.
Confrontée aux apports de l'archéologie aérienne,
de l'étude des amphores ou des résultats des fouilles,
elle éclaire des pans entiers de l'histoire économique
et politique, mais aussi de la topographie de l'ancienne cité
phénicienne. Ces documents sont ici présentés
et étudiés par Julien Aliquot, Patricia Antaki-Masson,
Pascal Arnaud, Michel Balard, Krijnie Ciggaar, Jean-Claude Cheynet,
Jean-Charles Ducène, Pierre-Louis Gatier, Karl-Uwe Mahler,
Marie-Adélaïde Nielen, Lévon Nordiguian, Dominique
Pieri et Cécile Treffort..
Sommaire : Introduction
— Abréviations — Antiquité : J. Aliquot, Les Tyriens
parlent aux Delphiens — P.-L.Gatier et D. Pieri, Les vins de Tyr
et de Sarepta dans l'Antiquité — K.-U. Mahler, Marble Sculptures
from Tyre in European Collections — J. Aliquot, La dédicace
de Lepcis Magna à Tyr et les images de la ville antique —
P. Arnaud, Marin de Tyr — J.-Cl. Cheynet, Les sceaux byzantins,
sources de l'histoire de Tyr. — Moyen Âge : J.-Ch. Ducène,
Tyr chez les géographes arabes et orientaux — C. Treffort,
Une nouvelle inscription d'époque franque découverte
à Tyr — M.-A. Nielen, Les sceaux seigneuriaux de Terre Sainte,
modèle pour l'Occident ? L'exemple de Tyr — M. Balard, Sources
génoises pour l'histoire de Tyr au Moyen Âge — K. Ciggaar,
La chapelle du château de Tyr — Annexe : L. Nordiguian, P.
Antaki-Masson, Tyr dans les archives photographiques du P. Antoine
Poidebard — Index par J. Aliquot.
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Epuisé
- Out of print
Sources de l'histoire de Tyr. Textes de
l'Antiquité et du Moyen Âge
Collectif, édité par Pierre-Louis Gatier, Julien Aliquot
et Lévon Nordiguian.
Co-édition Presses de l'Ifpo / Presses de l'Université
Saint-Joseph, Beyrouth, 2011, 303
p., 37 fig. (noir et blanc). ISBN :
978-2-35159-184-0
Sommaire
détaillé
Fière de son passé phénicien,
Tyr a continué de prospérer après sa conquête
par Alexandre le Grand en 332 avant J.-C. Les textes de l'Antiquité
et du Moyen Âge éclairent l'histoire de la ville pendant
plus de seize siècles, jusqu'à sa destruction par
les Mamelouks en 1291 après J.-C. Négligés
ou méconnus, ils constituent des sources irremplaçables
sur les transformations de la culture phénicienne, les activités
des Tyriens en Méditerranée, les débuts du
christianisme, les relations entre Orient et Occident au temps des
Croisades et la place de la grande cité portuaire au sein
des pays d'islam. Ces documents sont ici présentés
et étudiés par Julien Aliquot, Patricia Antaki-Masson,
Nathan Badoud, David Bramoullé, Françoise Briquel-Chatonnet,
Pierre-Vincent Claverie, Pierre-Louis Gatier, Lévon Nordiguian,
Jean-Paul Rey-Coquais, Cécile Treffort et Jean-Baptiste Yon.
Sommaire : Avant-propos
— Introduction — Abréviations — Antiquité : F. Briquel-Chatonnet,
Tyr et les inscriptions phéniciennes d'époque hellénistique
— J.-B. Yon, Les Tyriens dans le monde méditerranéen
à l'époque hellénistique — N. Badoud, Les Tyriens
dans l'épigraphie de Rhodes — J. Aliquot, Les Tyriens dans
le monde romain, d'Auguste à Dioclétien — J. Aliquot
et J.-B. Yon, Index onomastique des Tyriens expatriés — J.-P.
Rey-Coquais, Une inscription inédite da la nécropole
de Tyr — P.-L. Gatier, Tyr dans les sources hagiographiques antiques
— Moyen Âge : D. Bramoullé, Tyr dans les sources de
la période fatimide (969-1171) — P. Antaki-Masson, Les fortifications
de Tyr à la lumière des sources médiévales
— P.-V. Claverie, La contribution des sources diplomatiques à
l'histoire ecclésiastique de Tyr durant les Croisades — C.
Treffort, Les inscriptions latines et françaises des XIIe
et XIIIe siècles découvertes à Tyr. — Annexe
: P.-L. Gatier, Tyr l'instable: pour un catalogue des séismes
et des tsunamis de l'Antiquité et du Moyen Âge — Index
par J. Aliquot
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