Description
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Paris, 2015,
in-8° br., 72 pages.
ISBN : 978-2-7200-1205-1 |
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Dim : 22
x 14,50 x 0,60 cm
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Poids : 108
g
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Prix : 15
euros
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Commentaire
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Dans cet essai, le philosophe Michel Blay met encore une fois l'accent
sur le sens de l'humain. Dans ces quatre chapitres où l'infini
se manifeste dans le fini, l'auteur fait appel aux poètes
(comme Y. Bonnefoy, A. Borne, A. Frénaud, Ph. Jaccottet)
et à la poésie pour illustrer sa défense de
l'homme en tant que passeur d'existence.
Pour lui, toute poésie est une quête qui aboutit à
un "frémissement" de création dans l'univers
des hommes, des arbres et des rochers. C'est pourquoi l'acte poétique
de "visitation" est un horizon d'ontologie pour notre
épanouissement d'êtres vivants dans le monde. Et pour
mieux exister, "il faut renaître au visible, au chant,
au son, penser notre exister pour nous penser enfin humain"
car "le monde est là, le visible et l'invisible, le
fini et l'infini, l'être et le néant dans un horizon
d'exister". Et quand notre civilisation machinale et machinée
tue le chant/la poésie, elle tue aussi l'humain.
Ces chapitres sont aussi la preuve de la tension spirituelle de
l'homme comme expérience de lumière et de chair vive
où se reconnaît le sens même de notre existence.
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Michel Blay est directeur
de recherches émérite au CNRS. Auteur de nombreux ouvrages
dont L'Homme sans repos, Colin,
2002 et 2010, La Science trahie,
Colin, 2003, et Les Clôtures de
la modernité, Colin, 2007. Il a publié aux Editions
Jean Maisonneuve Les demeures de l'humain,
2e tirage 2012. Et récemment : Dieu,
la nature et l'homme : l'originalité de l'Occident,
Paris, A. Colin, 2013 ; L'existence
au risque de l'innovation, Paris, CNRS Éditions, 2014.
Il est actuellement Président du Comité pour l'histoire
du CNRS. |