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Auteur(s)
VÂLMÎKI
Trad. : Alfred ROUSSEL
Titre
Le Râmâyana de Vâlmîki. Traduit en français par A. Roussel.

Description

Paris, 1903-1907, 3 volumes, in-8° br. Réimpression 1979.
Vol. I : VIII-584 pages.
Vol. II : 682 pages.
Vol. III : 718 pages dont 39 pages pour l'index analytique.

Actuellement EPUISE, OUT OF PRINT. Réimpression prévue pour 2009.
ISBN : 978-2-7200-0366-0
Dim : - cm
Poids : - g
Prix : - euros

Collection
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Commentaire

Le Râmâyana, attribué au sage Vâlmîkî, est un ouvrage célèbre connu en Europe par plusieurs traductions dont l'une en français par A. Roussel. Grande épopée sanskrite, le Râmâyana vâlmîkien est divisé en sept kânda ou livres : Bâla, Ayodhyâ, Aralnya, Kiskindhyâ, Sundara, Yuddha et Uttara, et compte environ 24.000 "sloka" (strophe).
Le sujet en est une très ancienne légende qui raconte l'histoire de Rama, héros au service du bien, modèle pour l'humanité : Râma, est un prince de la dynastie solaire, qui incarne l'idéal des vertus familiales, chevaleresques et royales. Il est le redresseur des torts, le champion du "Dhama". Exilé par la jalousie d'une marâtre au moment ou le roi d'Ayodhyâ, son père, s'apprêtait à le couronner, il se résigne noblement à sa disgrâce, et vit dans la forêt avec son épouse Sîtâ et son jeune frère Laksmana qui ont tout quitté pour le suivre. Il fait un carnage des démons Râksasa, ennemis des dieux et des brahmanes, qui hantent ces parages. Le roi des Râksasa, Râvana, assoiffé de vengeance et séduit par la beauté de Sîtâ, enlève celle-ci et la retient prisonnière dans sa forteresse de Lankâ. Râma et Laksmana font alors alliance avec les ours et les singes, qui ont pour roi Sugrîva et pour champion Hanumat. Avec leur aide, Râma retrouve Sîtâ, franchit l'océan et met le siège devant Lankâ. Après mainte féroce bataille entre singes et Râksasa, Râma tue Râksasa en combat singulier et reconquiert Sîtâ. Avec elle, il retourne à Ayodhyâ et reprend sa place sur le tr6ne que son frère Bharata, fils de sa marâtre, Kaikeyî, lui a généreusement conservé.
Dans les kânda II à VI de l'épopée (mise à part une tardive interpolation dans le kânda VI) Râma n'est qu'un héros humain. Cependant, il fut de bonne heure considéré comme un "avatara", "descente" ou incarnation du dieu Visnu. Cette légende a trouvé place dans le kânda I, de composition plus récente que l'ensemble du poème : Visnu, sollicité par les dieux, qui sont en butte aux persécutions des Râksasa, promet de s'incarner dans les fils de Dasaratha, roi d'Ayodhyâ; c'est donc lui qui, sous la forme de Râma, tuera Râvasa et anéantira la puissance des Râksasa.
La légende vâlmîkienne a connu dans l'Inde une extraordinaire fortune : la littérature qui dérive du Râmâyana est considérable et inclut, outre un certain nombre de " Râmâyana" sectaires, composés à des fins apologétiques, plusieurs drames ou "nâtaka" dont le plus célèbre est le " Mahânâtaka " ("Grand drame") ou "Hanumannâtaka " attribué au singe divin, Hanumat. D'autre part, la légende de Râma a largement dépassé les frontières de l'Inde, et la littérature qu'elle a inspirée n'est pas entièrement fondée sur l'épopée vâlmîkienne : les versions non-indiennes du Râmâyana (versions khmère, javanaise) et même certaines versions indiennes (bengalie) sont en partie fondées sur des traditions populaires très anciennes et différentes de celle admise par Vâlmiki.
Cependant, pour l'Inde dans son ensemble, la légende de Râma se confond avec la légende vâlmîkienne.


Sommaire

Préface — Note bibliographique — Introduction.

~ Vol. I : Bâlakânda et Ayodhyâkânda.

~ Vol. II : Aranyâkanda, Kiskindhâkânda et Sundarâkânda.

~ Vol. III : Yuddhakânda et Uttarakânda.

Du même auteur
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Autres ouvrages sur le Râmâyana

VAUDEVILLE (C.). Etude sur les sources et la composition du Râmâyana de Tulsî-Dâs
VAUDEVILLE (C.). Un chef-d'oeuvre de la poésie religieuse indienne. Le lac spirituel. Traduction française de l'Ayodhyâkânda du Râmâyana de Tulsî-Dâs avec introduction et notes.

 
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