Les Upanishads, dont douze ou treize en particulier terminent les Védas,
contiennent des écritures philosophiques et métaphysiques
traitant de la nature et du rapport de l'âme (atman)
à l'esprit suprême Brahman. Le canon Muktika recense 108
Upanishads dont la composition s'étale de -800 à 1300 de
notre ère. On distingue traditionnellement douze Upanishads majeures
ou principales et quatre-vingt seize Upanishads mineures réparties
en six catégories.
Les Upanisads anciennes, qui sont une douzaine, ont été
élaborées au VIème siècle avant notre ère
et dans les siècles antérieurs. Cette période correspond
à la fin de l'époque védique, quand l'importance
attachée aux dieux védiques et au sacrifice diminue, et
la réflexion religieuse se porte sur la connaissance de brahman,
essence transcendante, infinie, et son identification avec âtman,
le soi. Le VIème siècle est l'époque de l'émergence
du jainisme et du bouddhisme, une période de spéculation
intense, où la discussion porte moins sur les actes associés
au sacrifice que sur la connaissance authentique, mystique de la réalité
ultime. Il est clair d'autre part - la Chândogya Upanisad le montre
- que la discussion n'est pas restreinte au cercle des brahmanes, mais
qu'elle s'étend à la classe princière.
La Chândogya et la Brhadâranyaka sont considérées
être les Upanisads les plus anciennes.
Note : Toutes
nos upanishad sont traduites en français. Elles présentent
toutes (sauf pour la Ganapati, transcrite) le texte en devanagari
. Quelques unes sont également transcrites
en lettres latines.
Nous donc bien avons spécifié dans la présentation
de chaque, quel type de texte était publié.
Isa Upanishad, publiée et traduite
par L. Renou. Paris, 1943, in-8° br.,
10 pages, dont 3 pour le texte publié en devanagari.
Katha Upanishad, publiée et
traduite par L. Renou. Paris, 1943,
in-8° br., 29 pages, dont 9 pour le texte publié en devanagari.
Kena Upanishad, publiée et
traduite par L. Renou. Paris, 1943,
in-8° br., 14 pages, dont 5 pour le texte publié en devanagari.
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Les Vol. I, II, III sont réunis en 1 vol.,
62 pages, réimpression 2021.
ISBN : 978-2-7200-1042-2 |
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Dim : 13,50 x 21,20 cm
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Poids : 87 g
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Prix : 12,20 euros
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L'Isa
ou Isâvâsya Upanisad, ainsi appelée
d'après le mot par lequel elle commence, est probablement
la première en date des Upanisad versifiées, ce
qui lui assure un haut rang dans cette littérature. Elle
figure d'ailleurs en tête de toutes les collections indigènes
d'Upanisad. L'Isa fait partie d'une des Samhitâ
du Yajurveda, la Vâjasaneyi Samhitâ
(d'où son autre nom Vajasaneyi-Samhilopanisad ou en abrégé
Samhilopanisad), dont elle forme le 40e et dernier chapitre.
Ce bref poème, après avoir posé le principe
d'un souverain (îs) qui régit l'univers, formule
que les oeuvres n'ont pas de valeur. Seul importe de connaître
le Soi ou âtman.
La
Kâthaka (ou Katha) Upanisad, presque entièrement
en vers, est un recueil de maximes sur l'âtman-brahman,
centrées sur le problème de la mort et de la destinée
après la mort.
L'originalité de cette Upanisad réside dans son
affabulation : développant et remaniant un récit
qui figurait déjà dans le Taittirîya Brâhmana,
l'ouvrage se présente comme une instruction impartie par
Yama, le roi des morts, à un jeune brâhmane, Naciketas.
La Kena
Upanisad (aussi Talavakâra), ainsi appelée,
comme l'Isâ, par son mot initial, se rattache au Sâmaveda
et fait partie intégrante du Jaiminïya-Upanisad-Brâhmana,
qui, en dépit de son titre, n'est ni une Upanisad ni un
Brâhmana, mais n'est autre que l'Âranyaka de l'école
Jaiminïya (ou Talavakâra) du Sâmaveda.
La première partie traite du brahman du point de vue d'une
théorie de la connaissance et est en vers. La seconde,
formant un récit ou ilihâsa qui tourne court en allusions
ésotériques, est rédigée en une prose
de caractère brâhmana.
L'Upanisad se demande d'abord qui a créé les phénomènes,
et pose qu'il y a derrière le monde sensible un mystère
insondable, à savoir le brahman. La seconde partie vise
à montrer comment les dieux ont découvert le brahman :
le brahman est un phantasme que les dieux cherchent en vain à
maîtriser : ainsi ils dépendent de lui et l'ignorent.
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Mundaka Upanishad, publiée et traduite
par J. Maury. Paris, 1943, in-8° br.,
34 pages, dont 15 pour le texte publié en devanagari.
Suivi de Mandukya Upanisad et Karïka de Gaudapada,
publiée et traduite par E. Lesimple. Paris, 1944,
in-8° br., 70 pages, dont 24 pour le texte publié en devanagari. Réimpression
2016
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Les Vol. IV et V sont réunis en 1 vol.,
105 pages, réimpression 2023.
ISBN : 978-2-7200-0974-7 |
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Dim : 13,50 x 21 x 0,6 cm
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Poids : 145 g
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Prix : 15 euros
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La Mundaka
Upanisad appartient à l'Atharvaveda
et à l'école de Saunaka. Il est probable que le
texte de l'Upanisd a été l'objet de maintes additions
et interpolations. Tel qu'il est actuellement, on peut le considérer
comme l'une des sources de la Bhagavad
Gîtâ.
Le titre semble signifier qu'il s'agit de l'Upanisad des " hommes
à la tête rasée " et l'on a rapproché cette donnée de la mention
finale du " voeu de la tête " (traité composé par des ascètes
qui se rasaient la tête, ou allusion à la libération de l'esprit).
Cette Upanisad admet la valeur du ritualisme mais enseigne qu'il
ne suffit pas pour assurer un salut définitif. Le sage
doit accéder à la connaissance du brahman par la
connaissance du purusa (forme cosmique du brahman), et de l'âtman
(forme du brahman dans l'homme ).
On a noté des coïncidences de pensée et de
forme avec des textes bouddhiques et surtout jaïna.
Cette Upanisad est relativement récente, postérieure
en tout cas à la Chândogya Upanisad. La doctrine
de la transmigration et du karman y apparaissent toutes constituées.
La Mândûkya
Upanisad porte le nom d'une école du Rgveda,
mais elle appartient au groupe d'écrits se rattachant à
l'Atharvaveda. C'est un texte très
court, qui ne comprend que douze sûtra; selon l'opinion
générale, cette Upanisad serait, parmi celles qui
sont considérées comme anciennes, une des plus récentes,
peut-être même la plus récente.
L'objet de l'enseignement de la Mândûkya Upanisad
est le thème commun à la plus grande partie de cette
littérature; I'identité de l'âtman individuel
et du brahman-âtman universel. L'auteur s'attache à
poser l'équivalence de la réalité, suprême,
absolue et de la syllabe sacrée OM.
Outre sa propre valeur doctrinale, la Mândûkya Upanisad
présente un autre intérêt considérable,
c'est d'avoir donné lieu à l'une des oeuvres les
plus originales et les plus importantes de la philosophie indienne:
les kârikâ de Gaudapâda, lesquelles sont, en
quelque sorte, greffées sur l'Upanisad. On ne sait que
peu de chose de l'auteur. Beaucoup supposent qu'il fut le maître
de Govinda, lequel n'est connu que pour avoir été,
à son tour, le maître de Sankara.
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Kausitaki Upanisad, publiée et traduite
par L. Renou. Paris, 1948, in-8° br.,
83 pages, dont 11 pour le texte publié en devanagari.
Svetasvatara Upanisad, publiée et
traduite par A. Silburn.Paris, 1948,
in-8° br., 90 pages, dont 12 pages pour le texte publié en devanagari.
Prasna Upanisad, publiée et traduite
par J. Bousquet. Paris, 1944, in-8°
br., 34 pages, dont 10 pages pour le texte publié en devanagari.
Taittiriya Upanisad, publiée et traduite par E. Lesimple. Paris,
1948, in-8° br., 55 pages, dont 13
pour le texte sanskrit publié en devanagari.
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Les Vol. VI à IX sont réunis en 1 vol.,
264 pages, réimpression 2020.
ISBN : 978-2-7200-0972-3 |
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Dim : 13,50 x 21 x1,40 cm
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Poids : 290 g
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Prix : 23 euros
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La Kausîtaki-
(ou Kausîtakibrâhmana-) Upanisad
appartient au groupe de textes qui se réclament du Rgveda;
elle fait partie du Sânkhâyana (appelé d'ailleurs
également Kausîtaki-) Âranyaka, qui est lui-même
une sorte d'appendice à l'un des deux Brâhmana du
Rgveda,
le Sânkhâyana- ou Kausîtaki-Brâhmana.
Autrement dit, la Kausîtaki-Upanisad fournit les équivalences
spéculatives qui sont parallèles et complémentaires
aux directives rituelles de l'Âranyaka, ces dernières
à leur tour parachevant sur un plan ésotérique
l'explication rituelle qui incombe au Brâhmana proprement
dit.
La Kausîtaki-Upanisad porte le nom d'un maître védique
cité pour autorité, de manière constante,
dans le Brâhmana, incidemment dans l'Upanisad. Les textes
en question représentent sans doute les doctrines de Kausîtaki,
telles que les a conservées la tradition de l'école
Sânkhâyana.
Comme toutes les Upanisad anciennes, la Kausîtaki-Upanisad
est composée de morceaux distincts. les thèmes rituels
sont entremêlés à la spéculation proprement
dite. La dépendance du Rgveda s'affirme par quelques citations
de strophes empruntées à ce texte, par l'exaltation
de l'uktha ou " hymne "...
L'Upanisad est entièrement en prose - trait ancien - sauf
quelques citations de mantra tirées du Rgveda.
L'intérêt de cette Upanisad est multiple: la portion
eschatologique fournit un complément de la théorie
des deux voies rendue familière par la Brhad-Âranyaka,
et la Chândogya. Les rites et pratiques s'insèrent
dans la grande tradition magique des Kâmyesti et de divers
textes atharvaniques et sâma védiques. Mais c'est
surtout l'exaltation du prâna, son assimilation au prajnâtman
ou " Soi conscient ", qui donne son intérêt à
ce texte : la théorie du souffle est présente.
Elle représente sans doute un stade préliminaire,
encore brut, de la théorie de l'âtman qui prévaudra
dans une série d'autres Upanisad. Parmi toutes les Upanisad
de la classe ancienne, la Kausîtaki se signale ainsi par
un courant, sans doute populaire, de spéculations sur le
souffle et de figurations magiques à forme plus ou moins
dramatisée: c'est ce qui se développera plus tard,
d'un côté dans le Yoga, de l'autre
dans le tantrisme.
A cet égard, plus que toute autre Upanisad de type ancien,
la Kausîtaki est la voie d'accès vers l'hindouisme.
La Svetâsvatara
Upanisad emprunte son nom à l'ascète au blanc
mulet, auquel elle fut révélée " par la grâce
de Dieu " ; bien qu'elle soit rattachée par la tradition
brahmanique à la branche caraka du Yajurveda
Noir et qu'elle cite fréquemment des strophes du Veda,
cette Upanisad semble pourtant avoir été composée
par une communauté (samgha) de religieux, les ati âsramîn,
ceux qui sont au-dessus des anachorètes et qui vivaient
en marge de l'orthodoxie brahmanique.
La Svetâsvatara n'appartient pas au groupe des Upanisad
anciennes qui spéculent sur l'identité du brahman
et de l'âtman : Brhad-Âranyaka, Chândogya,
Aitareya, Kena et Isâ; elle fait partie d'un groupe d'Upanisad
tardives, qui mettent en évidence les thèmes théistes
surajoutés à l'âtman-brahman et qui préconisent
le renoncement. Rédigées en vers, elles contiennent
des notions et des termes du Sâmkhya,
ainsi que des pratiques mystiques du Yoga :
la Kâthaka et la Taittiriya qui semblent plus anciennes
que la Svetâsvatara, la Mahânârâiyana
et la Maitrâyaniya, qui comme notre Upanisad font partie
du Yajurveda Noir et lui sont postérieures,
la Mundaka, la Prasna, la Mândûkya relevant de l'Atharvaveda.
La
Prasna-Upanisad se rattache, comme la Mundaka Upanisad,
à l'Atharvaveda, recueil d'hymnes et
de prières magiques qui, bien que de rédaction relativement
récente par rapport aux autres Veda, présente par
ses rites l'état le plus ancien de la culture indienne.
Elle est presque entièrement écrite en prose et
fait partie, selon Winternitz, de la 2e couche d'Upanisad (avec
la Mundaka, la Katha entre autres). Elle est probablement antérieure
au bouddhisme.
Ainsi que son nom l'indique (Prasna = question), la Prasna-Upanisad
est composée de 6 questions posées par 6 sages et
auxquelles répond le sage mythique Pippalâda.
La Prasna-Upanisad, dans la mesure où elle a une suite
logique, apparaît comme une théorie du souffle. L'origine
première des êtres vivants est dans deux principes
généraux : le Souffle et la Matière.
C'est le Souffle (ou Energie vitale) qui anime les composants
du corps humain. Le Souffle lui-même est une émanation
et pour ainsi dire l'ombre de l'âme (atman = le Soi = principe
d'existence) . Tous les modes de la vie sont un jeu des souffles.
La Prasna-Upanisad, en montrant que le Souffle commande le passage
dans les autres mondes et l'accès à la béatitude
du sommeil sans rêve, s'apparente étroitement au
yoga, technique de la connaissance et de la
maîtrise du Souffle, présenté comme l'ascèse
suprême.
La Prasna-Upanisad n'est pas cependant une philosophie du Souffle.
bien plutôt cherche-t-elle seulement à montrer le
rôle du Souffle et à rattacher ce rôle à
d'autres processus identiques.
Taittirîya Upanisad: ce texte est une partie intégrante
du Taittirîya Âranyaka qui est l'Âranyaka du
Yajurveda Noir. On sait que le Yajurveda est
l'un des trois recueils d'hymnes sacrés, spécialement
affecté aux formules que les prêtres, l'adhvaryu
et le hotar, devaient prononcer en accomplissant les rites du
sacrifice. " Le Yajurveda envisage les phases du sacrifice...
Les instruments du sacrifice y sont eux-mêmes désignés
sous des noms mystiques... " C'est ce que l'on retrouvera
dans cette upanisad dont le contenu, essentiellement ritualiste,
la place parmi les plus anciennes, dans le voisinage immédiat
des Brâhmana, après la Brhad-Âranyaka-upanisad
et la Chândogya-upanisad.
La Taittirîya Upanisad est composée de trois parties,
vallî " liane", dont la deuxième et la troisième
formeraient proprement l'Upanisad, la première étant
une sorte d'introduction que Çankara nomme Çiksâ-vallî
ou "liane de l'enseignement phonétique".
La doctrine originale et particulière de l'Upanisad est
dans les deux autres parties appelées Brahmânanda-vallî
(liane de la félicité de Brahman) et Bhrgu-vallî
(liane de Bhrgu, fils de Varuna). C'est la théorie des
Koça, fourreaux ou enveloppes concentriques qui dissimulent
à l'âme individuelle, la réalité du
brahman. La Brahmânanda-vallî décrit l'état
de l'âtman à mesure que le jîva (âme
individuelle) élimine successivement ces koça, de
sorte qu'à la fin le jîva retrouve la pure spiritualité
de l'âtman.
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Aitareya Upanisad, publiée et traduite
par Lilian Silburn. Paris, 1950, in-8°
br., 44+2 pages dont 34 pages d'analyse et traduction et 7 pages pour
le texte publié en devanagari. Réimpression
2023.
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Vol. X.
ISBN : 978-2-7200-0970-9 |
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Dim : 13,50 x 21 x 0,3 cm
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Poids : 71 g
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Prix : 7,20 euros
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L'Aitareya
Upanisad, qui appartient au cycle du Rgveda,
le Véda des hymnes, fait partie de l'Âranyaka.
L'Âranyaka, traité ésotérique destiné
aux anachorètes retirés dans la forêt, consiste
en cinq livres: le premier s'intéresse tout spécialement
aux correspondances qu'il établit entre le sacrifice, la
personne humaine et le cosmos.
L' Aitareya Upanisad comprend le quatrième, le cinquième
et le sixième adhyâya du second livre.
Le troisième livre est nommé Mahaitareya Upanisad
ou Bavrca Upanisad et le quatrième, Samhitâ Upanisad.
Le cinquième livre, qui décrit certains rites du Mahâvrata,
forme une sorte de complément du premier livre.
L'Aitareya Upanisad qui nous porte d'emblée à l'aube
des temps, puise son inspiration aux sources mêmes des plus
célèbres légendes cosmogoniques des Véda
et des Brâhmana : celle de l'antique
purusa du Rgveda, celle de Prajâpati, le Seigneur des créatures
qui, dans les Brâhmana, couvre les mondes et prend de plus
en plus la place et les fonctions jadis assignées au purusa
du Rgveda. Mais à Prajâpati l'Upanisad substitue à
son tour l'atman, le Soi, auquel incombera désormais toute
la tâche d'une création qui s'accomplira de façon
progressive et après mûre réflexion.
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Atharvasira Upanisad, publiée et traduite
par B. Tubini. Paris, 1952, in-8°
br., 15 pages pour introduction et traduction et 5 pages de sanskrit
en devanagari. Vol XI.
Brahmabindûpanisad, publiée et traduite par B.
Tubini. Paris, 1952, in-8° br.,
8 pages et 1 page pour le texte sanskrit en devanagari.
Vol. XII.
Kaivalyopanisad, publiée et traduite par B. Tubini.
Paris, 1952, in-8° br., 10 pages
pour introduction et traduction et 2 pages pour le texte sanskrit
en devanagari. Vol. XIII.
Sarvasaropanisad, publiée et traduite par B. Tubini.
Paris, 1952, in-8° br., 10 pages
pour introduction et traduction et 2 pages pour le texte sanskrit
en devanagari.Vol. XIV.
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
L'édition originelle des Vol. XI, XII
et XIV étant épuisé, la réimpression des vol XI, XII, XIII et XIV
(64 pages) réunis en 1 vol. est sortie en janvier 2003.
ISBN : 978-2-7200-0975-4 |
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Dim : 13,50 x 21 x 0,4 cm
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Poids : 80 g
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Prix : 15 euros
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La Sira
Upanisad, " Upanisad principale " , " Tête " ou "
Sommet " des Upanisads de l' Atharvaveda,
appartient au groupe des " Upanisads Sivaites ". Ce sont celles
où l'Être Suprême, l'Ineffable Brahman, est
reconnu être Siva lui-même. Siva est l'Être
Suprême que l'entendement humain ne peut atteindre.
Brahmabindûpanisad :
La syllabe " Om " est le Brahman, l'Unique Réalité,
mais aussi son symbole. Les trois voyelles et moments syllabiques
de l'Om (A. U. M.) se résolvent dans la quatrième
demi-syllabe muette que représente le point " bindu
" de l'anusvâra. La Mândûkya-Upanisad enseigne
que les trois premiers instants syllabiques correspondent aux
états de veille, de rêve et de sommeil profond. Ces
états affectent l'âme individuelle qui n'est autre
que le Brahman, mais illusoirement réfléchi sur
une individualité organique et psychologique.
Cette Upanisad a pour but d'enseigner la voie qui permet à
l'âme individuelle de reconnaître sa véritable
essence et de savoir qu'elle est le Suprême Brahman, ineffable,
indifférencié, que le " bindu
" symbolise. Cette voie est le Yoga.
Deussen situe cette Upanisad, entre les plus anciennes et Sankara.
Kaivalyopanisad :
Unique Réalité, le Brahman omnipotent, qui est libre
de toute relation, est absolu " Kevala
". L'âme incorporée trouve la délivrance en
s'isolant dans sa nature essentielle qui a pour soi-même
le Brahman suprême. Le Sage qui, par le renoncement à
tous les objets du monde empirique, parvient à l'état
d'isolement spirituel absolu qui a nom " Kaivalya " est un Kevalin.
La Kaivalyopanisad
enseigne donc au sage la voie du renoncement et de l'union avec
l'Absolu. Elle appartient au groupe des Upanisad Sivaïtes
de l'Atharvaveda, puisqu'en elle l'exercice
de contemplation intérieure est fondé sur Siva,
mais elle est un enseignement de Yoga.
La Sarvasâropanisad
fait partie des Upanisad tardives qui groupaient et définissaient
des concepts majeurs du Vedânta.
De ces Upanisads, elle est la plus réputée.
Elle définit vingt-trois termes, ceux qui se rapportent
à l'Âtman engagé dans la relativité
et l'Âtman dans son essence absolue : Bandha " le lien
", Moksa " la délivrance ", Avidyâ " l'ignorance
", Vidyâ " la science ", les quatre états de l'Âtman
(Veille, Rêve, Sommeil sans rêves, Quatrième
Etat - la Mândûkyopanisad décrit également
ces états), Les cinq enveloppes (Kosa) de l'Âtman
(la Taittirîyopanisad les décrit aussi), Kartr "
le sujet agissant ", Jîva " l'âme incorporée
", Pâncavarga " les cinq groupes ", Ksetrajna " le connaisseur
du champ ", Sâksin " le Témoin ", Kûtastha
" Celui qui occupe la plus haute place ", Antaryâmin " le
Maître Intérieur ", Pratyagatman " l' Âtman
interne ", Parâtman " l'Âtman Suprême ", Mâyâ
" Mâyâ ".
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Maitry Upanishad, publiée et
traduite par Mlle Esnoul. Paris, 1952,
in-8° br., 75 pages pour la traduction, 32 pages de texte sanskrit
en devanagari. Vol. XV.
Atmapujopanisad, publiée et
traduite par Mlle Lakshmi Kapani. Paris, 1974,
in-8° br., 16 pages dont 1 de texte devanagari et transcription.
Vol. XX.
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Les Vol. XV et XX sont réunis en 1 vol., 128
pages, réimpression 2005.
ISBN : 978-2-7200-0977-8 |
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Dim : 13,50 x 21 x 1,10 cm
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Poids : 160 g
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Prix : 15 euros
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La Maitri,
appelée aussi Maitrâyanî
Upanisad, appartient au Yajur Veda Noir
et a dû paraître dans une école des Maitrâyana
ou Maitrâyanîya. On la tient pour la plus récente
des Upanisad anciennes; elle semble faire partie de la même
strate que la Prasna et la Mândûkya Upanisad, à
tout le moins dans ses parties les plus anciennes, car vraisemblablement
elle n'est pas de composition homogène : à
un texte primitif relativement court et serré on aurait
ajouté postérieurement de longs développements
où se rencontrent pêle-mêle un nombre considérable
de notions dont certaines sont de date assez récente.
Cette dernière série des Upanisad anciennes qui
comprend aussi la Prasna, la Mândûkya et la Svetâsvatara
a dû être rédigée au moment où
apparaissait le bouddhisme et où le Sâmkhya
et le Yoga épiques, tous deux issus d'une déjà
longue tradition, étaient peu à peu systématisés
et se modelaient en une forme classique; c'est aussi l'époque,
sans doute, où était composée la Bhagavad
Gîtâ si imprégnée de l'une et l'autre
discipline.
La Maitri Upanisad
a, en quelque sorte, rajeuni de vieilles traditions upanisadiques
en y incorporant des notions empruntées aux systèmes
nouvellement apparus ou en voie de se préciser. En même
temps, il lui arrive fréquemment d'introduire dans ses
développements des notions mythologiques ou astronomiques
qui seront, par la suite, si familières aux textes purâniques.
Il y avait dans l'école des Maitrâyana une Samhitâ
de ce nom, divisée en 4 kânda dont chacun se subdivisait
en un certain nombre de prapâthaka ; on a voulu parfois
considérer la Maitri
Upanisad comme un 5e kânda de cette Samhitâ.
L'Atmapujopanisad
figure dans la série intitulée Unpublished Upanishads.
L'éditeur de ce recueil la classe parmi les Sâmanyavedânta
Upanisad, parmi les Upanisad, donc, qui relèvent du fonds
commun du Vedânta. Il faut remarquer
toutefois qu'elle contient des éléments yogiques
et qu'elle à pour sujet le râjayogin, l'adepte du
râjayoga, "voie royale de réintégration".
Quant au titre de l'Upanisad, âtmapûjâ,
on peut l'interpréter de deux façons : " Upanisad
de l'adoration du Soi " ou " Upanisad de l'adoration et du Soi
".
Cette analyse du titre nous aide à éclairer le texte
lui-même.
La première interprétation, en effet, met en évidence
l'objet de la pûjâ, qui désigne l'adoration
de l'image, rite quotidien, privé ou public, effectué
devant la statue d'une divinité. Dans le présent
contexte, c'est l'âtman, le Soi, l'âme, qui tient
lieu de divinité. Il est clair que le mot pûjâ,
tel qu'il est employé ici, renvoie plutôt à
la forme intériorisée du rite, à la forme
antarmukhî, laquelle se réfère au dhyâna,
méditation.
La deuxième interprétation répond, en quelque
sorte, à ces interrogations, en faisant surgir l'opposition
mais aussi les corrélations qui existent entre le rituel
et la mystique.
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Baskala-Mantra Upanisad, publiée et
traduite par Louis Renou. Paris, 1956,
in-8° br. 13 pages pour l'introduction et la traduction, 2 pages pour
la transcription et 3 pages pour le texte sanskrit en devanagari.
Vol. XVI.
Chagaleya Upanisad, publiée et traduite
par L. Renou. Paris, 1959, in-8° br.,
12 pages pour l'introduction, la transcription en caractères latins
et la traduction et 3 pages pour le texte sanskrit en devanagari.
Vol. XVII.
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Les Vol. XVI et XVII sont réunis en 1
vol., 48 pages, réimpression 2021.
ISBN : 978-2-7200-0971-6 |
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Dim : 13,50 x 21 x 0,3 cm
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Poids : 69 g
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Prix : 7,20 euros
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La Baskala-Mantra
Upanisad est un poème consistant en 25 stances tristubh
(de facture à peu près correcte), où l'on
a été tenté de reconnaître (comme le
nom même y incitait) un hymne ayant fait partie de la recension
bâskala de la Rksamhita.
Disons tout de suite que cette hypothèse est intenable.
Ici nous sommes en présence d'une composition d'un type
tout différent des hymnes rgvédiques. Nous avons
affaire, très certainement, à un opuscule de la
période la plus tardive du védisme, éventuellement
même post-védique.
Comme pour d'autres Upanisads, la doctrine est introduite par
le moyen d'une affabulation. Le dieu guerrier Indra, se transformant
en bélier ravit au ciel un personnage, Medhâtithi,
descendant de Kanva. Ce dernier use de menaces. Enfin, le dieu
ravisseur l'apaise et lui communique la doctrine salvatrice.
Le but de l'Upanisad est donc, sous le prétexte d'une eulogie
du dieu par lui-même, de souligner l'usure des apparences
et de désigner le grand principe unique qui réside
au fond des choses et n'est autre que le brahman.
La Chagaleya
Upanishad comporte une affabulation classique dans ce genre
d'oeuvres : la réunion de sages pour un sacrifice,
aux bords du fleuve sacré, la Sarasvatî. Ces sages
ont exclu des rites un certain Kavasa Ailûsa comme étant
d'extraction basse. Celui-ci se venge en leur posant des questions
auxquelles ils ne savent que répondre : il leur conseille
de se mettre au service des " (ascètes- ) enfants ". Ils
y vont et répètent les questions. Le problème
essentiel est celui de la mort : pourquoi, en dépit
des rites, y a-t-il destruction du corps, et que devient ce qui
était le corps, après le trépas ? La réponse
est que c'est l'âtman qui régit le corps, que le
corps n'est rien sans l'âtman. L'enseignement implicite
comporte, d'une part, le rejet des rites, d'autre part, le caractère
immortel et absolu de la notion d'âtman.
Cette Upanisad est rédigée en style " brâhmana"
assez strict. Le nom de Châgaleya
est celui d'une école védique, qui a donné
naissance à un Brâhmana (perdu),
à l'intérieur du groupe des Maitrâyaniya (Yajurveda
Noir).
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Ganapati Upanisad, publiée et traduite
par Jean Varenne. Paris, 1965, in-8°
br., 21 pages, le texte sanskrit en transcription occupe 4 pages.
Devi Upanisad, publiée et traduite
par Jean Varenne. Paris, 1971, in-8°
br., 22 pages dont 2 en devanagari.
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Les Vol. XVIII et XIX sont réunis en 1 vol.,
48 pages, réimpression 2021.
ISBN : 978-2-7200-1018-7 |
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Dim : 13,50 x 22 x 0,40 cm
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Poids : 70 g
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Prix : 7,20 euros
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La Muktikâ-Upanisad range la Ganapati-Upanisad
dans le lot des Upanisad relevant de l'Atharvaveda
et en fait la 102e de sa liste. L'Upanisad figure dans les principaux
recueils, et est souvent citée - parfois sous forme de
simple pralika - dans les manuels liturgiques modernes du type
brahmakarma-samuccaya, âhnikacandrika, et autres.
Telle quelle, la Ganapati-Upanisad
est un texte populaire dans la mesure où elle constitue
la garantie soi-disant " védique " de la dévotion
au dieu à tête d'éléphant. Une secte
Gânapatya connut un certain essor aux alentours du Xe siècle,
puis déclina. Peut-être est-ce sous son égide
que se constitua la littérature Ganésienne proprement
dite. Mais c'est surtout sous l'influence de la tradition smârta
que la religion de Ganapati est vivante. Pour ces hindous fidèles
au Veda, le dieu " qui écarte les obstacles " est, si l'on
peut dire, une forme familière de l'Absolu. Comme le dit
l'Upanisad : " il est le brahman rendu sensible aux yeux
". Les Smârta sont partout présents en Inde et l'esprit
de leur religion imprègne l'hindouisme commun. Traditionnellement
ils ajoutent à l'Upanisad trois autres textes védiques
supposés célébrer Ganesa : un hymne
du Rgveda,
Ganapati-sûkta dédié à Brahmanaspati,
le Ganapati-mantra, strophe rgvédique où Brahmanaspati
reçoit l'épithète de " Seigneur des Gana",
enfin la " Ganesa-gâyalrî " empruntée au Taittirîya-Âranyaka.
L' Upanisad ne se soucie nullement d'interpréter les mythes
et légendes afférents à Ganapati. Elle se
tient sur le seul plan de la célébration ésotérique
du dieu et, à ce titre, ressemble à un stotra.
D'emblée Ganapati est assimilé à l'Absolu,
sous ses deux " aspects ", le brahman et l'âtman. Il est
le Veda rendu sensible aux yeux.
La Devi
Upanisad est la 81e de la liste donnée par la Muktika.
De fait, la structure de la Devi Upanisad est la même que
celle d'une série de ces tracts dont le seul propos est
de célébrer la divinité choisie (ista-devatâ)
par un groupe de dévots, comme objet quasi-unique de sa
vénération. Ces Upanisad, tardivement rattachées
à l'Atharvaveda, ont pour fonction
d'exposer, sous une forme à la fois lyrique et brève,
l'essentiel de la foi des dévots.
La Devi Upanisad ressemble donc beaucoup à la Ganapati.
Comme celle-ci, elle est constituée de trois éléments
principaux : un hymne de louange (type stotra), un support
(pratisthâ) de méditation
(dhyâna) évoquant une image de la divinité,
enfin la révélation d'une formule secrète
(ici dex mantra), communiquée lors de l'initiation et utilisée
dans la liturgie.
C'est la présence constante (et exclusive) de ces trois
éléments, s'articulant selon une structure identique,
qui donne son unité aux diverses Upanisad du même
type, et il est frappant, à cet égard, de remarquer
qu'elles se donnent toutes le nom d'Atharva-sîrsa (ou siras).
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Kaivalyopanisad, publiée et
traduite par B. Tubini. Paris, 1952,
in-8° br., 10 pages pour introduction et traduction et 2 pages
pour le texte sanskrit en devanagari. Vol.
XIII.
Atmapujopanisad, publiée et traduite par Mlle Lakshmi
Kapani. Paris, 1974, in-8° br.,
16 pages dont 1 de texte devanagari et transcription. Vol.
XX.
Les Upanishad, texte et traduction sous la direction de L. Renou.
Les Vol. XIII et XX sont réunis en 1 vol.,
32 pages, réimpression 1992.
ISBN : 978-2-7200-0973-3 |
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Dim : 13,50 x 21 x 0,3 cm
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Poids : 44 g
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Prix : 7,20 euros
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Kaivalyopanisad :
Unique Réalité, le Brahman omnipotent, qui est libre
de toute relation, est absolu " Kevala
". L'âme incorporée trouve la délivrance en
s'isolant dans sa nature essentielle qui a pour soi-même
le Brahman suprême. Le Sage qui, par le renoncement à
tous les objets du monde empirique, parvient à l'état
d'isolement spirituel absolu qui a nom " Kaivalya " est un Kevalin.
La Kaivalyopanisad
enseigne donc au sage la voie du renoncement et de l'union avec
l'Absolu. Elle appartient au groupe des Upanisad Sivaïtes
de l'Atharvaveda, puisqu'en elle l'exercice
de contemplation intérieure est fondé sur Siva,
mais elle est un enseignement de Yoga.
L'Atmapujopanisad
figure dans la série intitulée Unpublished Upanishads.
L'éditeur de ce recueil la classe parmi les Sâmanyavedânta
Upanisad, parmi les Upanisad, donc, qui relèvent du fonds
commun du Vedânta. Il faut remarquer
toutefois qu'elle contient des éléments yogiques
et qu'elle à pour sujet le râjayogin, l'adepte du
râjayoga, "voie royale de réintégration".
Quant au titre de l'Upanisad, âtmapûjâ,
on peut l'interpréter de deux façons : " Upanisad
de l'adoration du Soi " ou " Upanisad de l'adoration et du Soi
".
Cette analyse du titre nous aide à éclairer le texte
lui-même.
La première interprétation, en effet, met en évidence
l'objet de la pûjâ, qui désigne l'adoration
de l'image, rite quotidien, privé ou public, effectué
devant la statue d'une divinité. Dans le présent
contexte, c'est l'âtman, le Soi, l'âme, qui tient
lieu de divinité. Il est clair que le mot pûjâ,
tel qu'il est employé ici, renvoie plutôt à
la forme intériorisée du rite, à la forme
antarmukhî, laquelle se réfère au dhyâna,
méditation.
La deuxième interprétation répond, en quelque
sorte, à ces interrogations, en faisant surgir l'opposition
mais aussi les corrélations qui existent entre le rituel
et la mystique.
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Garbhopanisad, publiée et traduite
par Lakshmi Kapani. Paris, 1972,
réimp. 2021, in-8° br., 19 pages dont 4 en devanagari et transcription
Les Upanishad, texte et traduction.
Vol. XXI.
ISBN : 978-2-7200-0976-1 |
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Dim : 13,50 x 21 x 0,1 cm
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Poids : 37 g
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Prix : 6,20 euros
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La Garbha-Upanisad
est recensée dans la liste des 108 Upanisad qu'énumère
la Muktikâ-Upanisad. Post-védique, elle se rattache
à la tradition atharvanique, comme le confirme le nom de
son auteur Pippalâda.
Comme son nom l'indique, "l'Upanisad de l'embryon", est un court
traité d'embryologie. Elle se situe à la rencontre de plusieurs
courants : le Sâmkhya-yoga, les textes
médicaux tels que les Caraka- et Susruta samhitâ,
ainsi que le Vedânta.
Il existe plusieurs éditions de cette Upanisad. Le texte
que nous publions est celui des 108 Upanisads, édité
par Nirnaya-sâgara Press, Bombay, 1925.
Pour essayer de rendre compte du mouvement du texte, on peut distinguer
les parties suivantes: constitution du corps et psycho-physiologie;
étapes du développement embryonnaire et foetal jusqu'au huitième
mois; étiologie des malformations ; embryologie et sotériologie,
le neuvième mois et la naissance ; corrélations entre les lieux
du corps et les éléments du sacrifice ; brève récapitulation anatomique.
Conclusion abrupte: " tel le traité de la délivrance de Pippalâda
".
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Chândogya Upanishad. Texte, traduction
et notes par Fernand Hayot. Paris, 1996,
in-8° br., 176 pages dont 44 de texte sanskrit en devanagari. Réimpression
2023.
Les Upanishad, texte et traduction.
Vol. XXII.
ISBN : 978-2-7200-1102-3 |
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Dim : 13,50 x 21x 1 cm
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Poids : 219 g
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Prix : 18 euros
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La Chândogya
Upanisad a huit chapitres, divisés en sections,
qui forment les huit derniers chapitres (sur dix) de la Chândogya-Brâhmana.
Le nom de "chândogya" réfère simplement au
chandoga, chanteur d'hymnes, chanteur du Sâmaveda. La Chândogya
Upanisad est en effet rattachée au Sâmaveda. Le Sâmaveda
contient les textes de vers à chanter lors des sacrifices,
vers qui se trouvent dans le Rgveda.
Le chanteur des sâman, lors des sacrifices du Soma, est
l'udgâtr, un des quatre prêtres principaux. Les autres
sont l'adhvaryu, qui exécute les tâches du sacrifice,
le hotr, qui récite les vers du Rgveda,
et le prêtre brahman qui surveille le sacrifice. Chacun
de ces prêtres a trois assistants. Les assistants de l'udgâtr
dont il est question dans la Chândogya Upanisad sont le
prastotr et le pratihartr, qui chantent respectivement le prastâva,
hymne d'introduction qui précède l'udgîtha,
chant à haute voix de l'udgâtr, et le pratihâra,
qui suit l'udgîtha et qui est la réponse.
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Brhad-Âranyaka Upanishad. Texte,
traduction et notes par Fernand Hayot. Paris, in-8° br., 120 pages.
Les Upanishad, texte et traduction. Vol.
XXIII. PARUTION ANNULEE |
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Bibliographie :
Âranyaka,
Atharvaveda, Brâhmana, Sâmaveda,Samhitâ, Sâmkhya,
Véda, Yajurveda... :
L'Inde
classique, Manuel des Etudes indiennes par L. Renou et J. Filliozat.
Tome I
Livres sur le Vedânta :
Vandé Mataram
Collection publiée sous la haute direction du Swâmi Siddhéswarânanda,
de l'ordre de Râmakrishna
Livres sur le Yoga :
le
Yoga tibétain et les Doctrines Secrètes ou les Sept
Livres de la Sagesse du Grand Sentier suivant la traduction du Lama
Kasi Dawa Samdup.
La
Méditation selon le Yoga-Védânta par le Swâmi
Siddhéswarânanda de l'Ordre de Râmakrisna
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